chapitre 7

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Elle voulu faire demi-tour, mais Léo s’approcha d’elle et lui tendit sa main. Victoria en fit de même, elle avait entendu le froissement de son costard. Il lui serra la main un peu trop longtemps à son goût.

Léo: Je suis Léo, je suppose que vous êtes Victoria?

Victoria: En effet.

Léo: Je ne vous remercierai jamais assez de ce que vous faites pour mon ami.

Dany fronça des sourcils, il savait que ce qui  sortait de sa bouche sonner faux.

Dany: Victoria es le meilleure professeur au monde. J’ai de la chance de l’avoir rencontré.

Victoria se mit à sourire et à rougir.

Victoria: Je vais vous laissez.

Elle sortit du bureau, avança quelques pas puis s’arrêta. Elle s’adossa au mur, et essaya de reprendre ses esprits.
Elle était extrêmement attiré par son patron, et elle le savait. Elle n’avait jamais eu d’expérience avec les hommes, elle les avait toujours repoussé. Elle avait toujours eu peur et surtout, elle savait que personne ne pourrais jamais l’aimer. Cela dit, c’était bien la première fois qu’elle pouvait ressentir quelque chose.
Elle entendit qu'ils continuèrent de parler et sa curiosité fît qu’elle se mit as écouté ce qu’il disaient.

Léo:  J’espère qu’elle ne viendra pas à ton anniversaire ce soir ?

Dany fronça des sourcils ne comprends pas où Léo voulait en venir.

Dany:  Et pourquoi cela ?

Léo: Si tu la voyais, elle est tout sauf... Jolie.

À ce moment-là, Victoria sentit un couteau lui transpercer le cœur. Elle avait toujours eu l’habitude de sentir la gêne quand les gens la regarder. Certes, elle ne s’était jamais vu, mais elle savait qu’elle était hideuse. Sa mère, avait voulu se renseigner plusieurs fois auprès de chirurgien esthétique, pour camoufler la cicatrice qu’elle avait sur son visage. Victoria se mit à la toucher et une larme roula le long de sa joue.
Elle décida de partir.
Quelques heures plus tard, elle était avec Eddie dans la cuisine. Elle avait préparé un gâteau pour Dany, mais vu la situation, elle préféra ne pas le lui donner. Elle avait été extrêmement touché par le comportement de son ami. Elle en avait parlé à Eddie, qui eût eu le cœur brisé pour elle.
Elle plongea sa cuillère dans le gâteau au chocolat et ce mit as le manger.

Victoria:  Il est quand même bon je trouve.

Eddy:  Vous auriez dû le partager avec lui.

Victoria leva un sourcil.

Victoria: Pourquoi faire ? Il à ses amis, sa vie, il n’aurait pas souhaité fêter son anniversaire avec moi… Je suis seulement son employé.

Eddy: Vous êtes bien plus que cela et je le sais.

Victoria: Vous êtes le seul à le savoir dans ce cas-là, et puis il reçoit ce soir des personnes. Ses vrai ami, il ne m’a même pas demandé d’assister à ce dîner. Je pense que cela veut tout dire.

Dany:  Et qu’est-ce que cela veut dire d’après vous ?

Victoria sursauta.

Victoria: Oh mon Dieu, je ne vous ai pas entendu arrivé.

Dany: Je vous ai posé une question.

Sont ton été dur et froid. Victoria ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi. Après tout, c’était elle qui s’était fait insulter. Eddie s'en alla et Victoria se leva pour lui faire face.

Victoria: Cette conversation ne mènera nulle part, je pense qu’il est inutile de continuer.

Elle le contourna pour s’en aller, mais il l’a pris par le bras.

Dany: Et moi je souhaite avoir cette conversation et je vous ai posé une question.

Victoria:  Écoutez monsieur, je sais que je suis votre employé. Même si j’ai été vexé par les dires de votre ami, qui s’avère être vrai, j’aurais tout de même souhaité… Laissez tomber, s’il vous plaît.

Dany: Victoria, je vous en prie parlez moi.

Victoria:  Très bien… Je vous considère comme un ami, et je pensais qu’il y avait une réciprocité, j’aurais souhaité être invité à votre anniversaire. Certes je n’y serais pas allé… Mais… J’aurais juste voulu avoir l’impression d’avoir…. Un peu de valeur.  Mais je comprends votre décisions.

Dany: Que voulez-vous dire ?

Victoria: Vous êtes dans un milieu où le physique a de l’importance. Vous ne pouvez pas vous permettre d’avoir une personne comme moi à votre table. Je ne peux même pas porté de chaussure à talon à cause de ma jambe, mais bon ce n’est pas grave vous savez j’ai l’habitude.

Il pouvait sentir la peine dans sa voix, et cela lui brisa le cœur. Elle avait bien plus de valeur à ses yeux que ce qu’elle pouvait croire. Elle lui sourit, il pouvait le sentir.

Victoria:  Je vais vous laissez, j’ai un appel à passer.

L'amour est aveugleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant