Rantbook d'une fille dans la lune

Verité (parie 1)

(Suite du tome 7 Sophie à découvert qu'elle n'était pas assortie, je change la suite 😉)

Marcher. Marcher droit devant soi et sourire. Voilà comment je fais pour m'en sortir dans cette situation. Donner un faux sourire à mes parents et dire « je vous le dirais dès que je l'aurais annoncé au principal intéressé promis ». Ensuite marcher pour parler. Parler à qui ? Keefe, j'ai honte d'aller le voir en premier lieu, mais il a toujours été là pour moi, puis de tout façon je devais lui parler. J'arrive finalement devant les Rives du Réconfort ou je suis accueillie par Lord Cassius.

-Mlle. Foster ? Laissez-moi deviner vous êtes venue voir mon fils pour vos problèmes ?

-Ca ne vous regarde en rien, puis-je ?

-Je vous en prie.

Je remercie le père de Keefe et entre dans la demeure, je me dirige directement vers la chambre ou je trouve Keefe torse-nu.

-Si tu viens encore pour me faire un cours sur « quand est-ce que tu lui avoue tes se... »

-Grassecoiffe c'est la Blondinette, l'interrompt Ro.

Keefe relève la tête et rougit. Je suis également gênée de le voir comme ça, mais je suis curieuse. Quelle était la fin de sa phrase ?

-Salut Foster qu'est-ce que tu veux ?

-On devait parler tu te souviens ? Des souvenirs te sont-ils revenus ?

-Aucun, mais en ce moment je vois des fioles noires dans mes rêves, je ne sais pas si c'est parce que je suis étrange ou si c'est un signe pour la suite, me répond Keefe maussade.

-Bah on a la belle vie tous les deux hein.

Je m'assois à côté de Keefe qui me regarde surpris. J'ai vraiment dit cette phrase à haute voix ? Visiblement oui.

-La Blondinette a encore des problèmes ! Aller explique tout à tata Ro, me dit la princesse ogre.

-Je ne peux pas être assortie, dis-je d'une traite.

-Et ? Demande Ro.

-Et je suis en couple avec Vacker, besoin d'une explication supplémentaire ?

-Non, mais là y a Lord Bellecoiffe qui va te sortir une belle phrase philosophique pour te dire que ce n'est pas grave.

-Ro, tais-toi, même si j'ai une chose à te dire : N'importe quelle personne te choisissant pour ton physique ou tes pouvoirs ne mérite pas ton amour, me dit Keefe en plantant son regard bleu glacier dans le sien.

-Qu'est-ce que j'avais dit, s'exclama Ro.

J'ignore royalement l'ogresse et dit à Keefe :

-Merci, comment je ferais sans toi ?

-Tu t'ennuierais à mourir, tu ne rigolerais jamais et tu n'aurais jamais rencontrée un garçon aussi beau que moi, me répond-t-il avec son sourire en coin.

-Pfffff t'es bête, lui répondis-je.

-C'est pour ça que tu m'aimes non ?

-Oui, je l'avoue à contre cœur.

-Pardon ?! Demanda une voix à l'accent particulier.

Accent particulier que je pourrais reconnaitre entre mille. Bon sang je vais avoir des problèmes, encore et toujours plus de problèmes. Je n'ose même pas regarder Fitz, qu'est-ce que je peux bien lui dire ? Rien. Voilà rien.

-Alors, quand je vais à Havenfield, on me dit que t'es ici, et que je te retrouve c'est dans la chambre de mon meilleur ami torse-nu et je t'entends dire que tu l'aimes ?

« Que tu l'aimes ». C'est étrange, ces mots ne sonnent pas faux à mon esprit, mais je n'ai pas le temps de m'y attarder que je me rends compte que Fitz est jaloux.

-Et ? C'est mon ami, répondis-je.

-On ne dit pas « je t'aime » à un ami, répondit Fitz.

-Quand il t'a toujours soutenu si, répondis-je d'une voix basse.

-Insinue-tu que je ne te soutiens pas ?

Honnêtement ? Oui, est-ce que je dois lui rappeler quand Alden a eu l'esprit brisé ? Il ne s'est pas gêné pour me dire que j'étais défectueuse. Ni que je ne servais à rien, alors que Keefe m'a soutenue. Mais pourquoi est-ce que j'ai pardonnée Fitz aussi simplement ? Je me déteste, je ne suis pas rancunière, mais quand même.

-Ho qu'est-ce que je regrette de ne pas avoir du popcorn, déclara Ro.

Je fusille Ro du regard qui me répond :

-Sinon tu as l'intention de lui dire ? Dis-lui maintenant que j'observe la scène.

-Je pense qu'ils devraient faire ça en privé, répondit Keefe qui était resté muet.

-Non, autant le faire maintenant, je ne peux pas être assortie, car ils ne connaissent pas mes parents biologiques, dis-je d'une voix distante.