BAE

Untitled part 12

FLYNN

C'était une sacrée chaudasse la petite Jess. J'ai dû la canaliser de force sinon on se serait fait pincer par les autres et ça aurait gâché tout le plaisir que je ressentais à travers ce jeu malsain.

« - Bon, pendant que vous n'étiez pas là Windie nous a demandé d'échanger nos numéros entre nous, dis-je.

- Pour que tu nous envoie des liens pornos ? Merci mais je pense pouvoir m'en passer Flynn, dit Luna complétement blasée.

- Chérie, chérie, chérie... Ce n'est plus à la mode les liens pornos. Maintenant on envoie des nudes tu devrais le savoir petite coquine. Mais, blague à part, elle veut qu'on se voie une fois par semaine en dehors des réunions. Pour créer un lien de confiance et aider la thérapie quoi, dis-je.

- Ouais bon si sa peut vous faire plaisir... »

On se passa nos numéros, Lucas avait l'air surexcité d'avoir le numéro de sa petite blondasse. Si seulement il savait ce que je comptais faire avec elle...

« Bon, la réunion est déjà terminée. Celle-ci était un peu différente car c'était un peu les présentations. La prochaine fois nous ferions plus ample connaissance et nous passerons un peu plus à l'aspect thérapie. En espérant que cela vous ait plus je vous laisse, dit Windermer.

- C'est déjà la fin ! Vous habitez vers où vous ? demanda Jess.

- Moi ce n'est pas loin, d'ailleurs je dois y aller vite. Bisous ! dit Luna.

- Salut !

- Moi j'habite à Manhattan et ma mère vient me chercher, je file. A plus ! dit Lucas

- Salut !

- Moi c'est sur Coney Island mais mon père vient me chercher en limousine, les filles ! Je vous laisse, dis-je en faisant un clin d'œil à Jess.

- Salut ! »

Je devais me dépêcher de rattraper Luna. Je ne pouvais pas la laisser s'en aller sans avoir essayé un dernier truc malsain. Heureusement, elle n'était pas partie bien loin.

« - Eh Luna !

- Qu'est-ce que tu veux, putain ? dit-elle dégoutée.

- Discuter, dis-je posément, juste discuter.

- Ecoute, si tu veux discuter trouve toi une meuf putain, je sors avec Jod et il n'apprécierait pas de te voir me draguer, dit-elle d'un ton rude. »

La pauvre Luna... Elle n'était pas au courant que depuis qu'elle avait quitté le bahut Jod c'était remis avec son ex Sandie... Mais après tout comme on dit : « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » ...

- Tu crois qu'il apprécierait de savoir que tu m'as embrassé avec autant de passion ? Non, certainement pas, ripostai-je.

- Oui, c'est vrai...

- Je te propose un marché... »

Cette fois-ci JE tenais les rennes.

KYLIE

Après que j'aie raconté mon histoire à Jess elle avait l'air sonnée.

« Waw, t'as vraiment une putain de vie toi.

- Si on peut dire ça comme ça... Mais parle-moi plutôt de toi. De ta vie et tout...

- Bah... je vis avec mon père depuis mes cinq ans parce que ma mère est partie faire sa vie avec un autre mec. J'aime beaucoup faire la fête et je fais des soirées dans tous les coins de New-York. Cela ne plait malheureusement pas à mon père qui est très vieille école. Il ne supporte pas que je puisse me permettre de boire, de fumer, de coucher, etc... C'est pour ça que je vais au groupe de parole et que je suis obligée de prendre ce putain de bus au lieu de prendre le taxi.

- Ah d'accord. T'as un dj préféré toi ? Puisque t'es une adepte des boîtes de nuits je suppose que oui...

- Ouais, c'est clairement D.J. DaRk NiGtH. Je kiffe trop son taff et tu vas peut-être me prendre pour une tarée mais je suis quasi certaine que c'est une fille, dit-elle. »

Comment pouvait-elle être aussi sûre d'elle ?

« - Et comment le sais-tu ?

- Bah elle a juste trop de talent pour être un mec. Et puis les mecs ne sont pas assez intelligent pour se permettre de se créer une identité aussi non-binaire. Même dans son style vestimentaire et dans son apparence on ne décèle rien. Aucun indice. Et c'est ce qui fait que justement D.J. DaRk NiGtH est une fille, expliqua-t-elle.

- Ça tient la route comme raisonnement...

- Oui c'est vrai. Mais revenons au sujet réellement important. Où est-ce que tu vas dormir ce soir ?

- Je trouverais surement une auberge de jeunesse...

- Non, non, non ; me coupa Red ; il est hors de question que je te laisse aller dans un de ces trous à rats miteux. Viens plutôt chez moi !

- Non je ne veux pas imposer ma présence et puis je suis sûre que je trouverais surement un gîte très bien...

- Ta gueule. Tu viens un point c'est tout. »

Ca avait au moins le mérite d'être clair.