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Dix neuf

« Ne te montre jamais aussi vulnérable face à un homme, tu ne sais jamais ce qu'il peut te faire. »Cette phrase m'a hanté toute la nuit, je n'ai même pas pu dormir tranquillement. Il n'y a pas que ça qui m'a hanté toute la nuit. J'ai repensé à notre proximité. Son corps contre le mien. Putain.

Je me lève de mon lit, me douche, fait mes soins, me brosse les dents, me fait un chignon et remet mon survêtement nike qui a été lavé avant.

Je range mes vêtements, et les mets dans ma valise. Je vérifie que j'ai bien tout ce qu'il faut et vérifie mon sac avec mon ordinateur et tout. Après ça je descend les escaliers et sors de la maison pour donner ma valise au chauffeur qui le range.

Je monte dans le bus et pose mon sac à ordi et mon plaide sur mon siège du début. Je redescends et aide mes collègues à cuisiner. Après ça, nous mangeons et bavardons tous ensemble, profitant de notre dernière heure ici.

Tout s'est plutôt bien passé, les photos sont très bien sortis et les endroits étaient magnifiques. Après avoir finit de manger, nous nettoyons et rangeons la maison. Je ferme les portes de la villa et donne les clés au propriétaire tout en le remerciant.

Nous entrons dans le bus et je met confortable sur ma place. Jaehyeong vient me rejoindre et se place à côté de moi.

—Tout ça m'a donner envie de voyager, regarde j'ai bronzé ! Il fait des tours sur lui même.

—Moi aussi j'ai envie de voyager. Depuis des années on prévoit un road trip avec Hyuna, mais nous n'avions jamais le temps ni l'argent. En plus après le lycée Hyuna a commencé à faire des études dans la médecine. Je me met à rire quand je repense à sa raison de faire des études de médecine.

—Pourquoi tu rigoles d'un coup ?

—Hyuna a commencé ses études de médecine pour avoir l'occasion de « soigner des hommes sexy » dit elle si bien.

—Elle a toujours été comme ça ?

—Comment ça ?

—A chaque fois qu'on se voit, elle nous parle toujours des hommes sexy.

—Je la connais depuis longtemps, ça a commencé au lycée avec son premier crush. C'était un mec qui faisait du basket, et il était bien garnie. Depuis c'est devenu son type. Les sportifs, les médecins, les hommes d'affaires, avec les abdos aussi. Bon après niveau amour elle a un petit ami tous les mois à peu près.

—Elle profite bien de sa jeunesse.

—Tu fais partie de son type. Je lui dis en lui faisant un clin d'œil.

—Comment ça ?

—Ton physique et tes abdos.

—Ce n'est pas comme si je me baladais torse nu quand je suis avec vous. Elle n'a jamais vu mon torse. Je me tais alors, repensant à quelque chose que ma meilleure amie a fait au lycée. Cette fille aime le danger, et me l'a fait ressentir durant toute mes années lycée. Un jour elle est partie dans le vestiaire des hommes pour aller voir si son crush avait des abdos ou pas. Elle est très flippante quand elle s'y met.

Deux heures sont passés, il est quinze heures. Le bus s'arrête pour prendre une pause d'une dizaine de minutes. J'en profite pour aller au toilette, me lave les mains et ressors des toilettes.

Tout le monde est sorti du bus. Nous nous sommes arrêtés devant un centre commercial avec des restaurants et cafés autour. Mais bon, on est dimanche et il y a peu des personnes. Au loin, j'aperçois monsieur Jeon qui se tient loin des gens entrain de sortir quelque chose de sa poche.

Je m'approche de lui et remarque qu'il a une cigarette dans la bouche. Avant qu'il ne puisse allumer sa cigarette, je m'approche de lui et saisi la cigarette du bout des doigts. Il se tourne, surpris, vers moi et fronce des sourcils. Je jette la cigarette par terre et l'écrase.

—Ce n'est pas bien pour vos poumons.

—J'en fume rarement.

—N'en fumer plus tout court. J'en profite pour prendre son paquet des mains ainsi que son briquet.
Avant qu'il ne puisse réagir, je les jette à la poubelle et reviens vers lui. Il soupire.

—Ne joue pas la policière avec moi.

—Vos poumons me remercieront. Les souvenirs de lui et moi à plage me reviennent. Son visage était si proche que j'en perdais mes moyens et mon cœur battait trop vite. Nos corps à moitiés nus étaient collés entre eux. C'était passé notre vite à mon goût. J'ai pas assez savouré cet instant. Je chasse ce souvenir de ma tête. Ce n'est pas le moment de penser à ça.

—Le chauffeur nous appelle. Nous revenons dans le bus, le reste du trajet se faisant dans le calme. Le bus s'arrête devant l'entreprise, il est déjà vingt-deux heures. Jaehyeong me dit au revoir et rentre chez lui rapidement.

Il n'y a pas de bus à cette heure-ci et je n'ai pas de voitures. Je devrais appeler Hanjae, comme si il me redonnera Gippeum en même temps. Mon chaton m'a manqué. Au moment où j'allais appeler Hanjae, mon patron m'interpelle. Je tourne ma tête en sa direction.

—Je vais te déposer.

—C'est gentil mais je n'ai pas envie de vous déranger.

—J'insiste. Nous nous dirigeons jusqu'à sa voiture qui est différente de celle de d'habitude. Cette fois-ci c'est une voiture de luxe.

Il met ma valise dans le coffre et m'invite à entrer. Je m'assois sur le siège passager et attache ma ceinture. Il se place sur le siège conducteur et démarre la voiture. Comme il me l'a demander, je met mon adresse sur son gps.

Le trajet était silencieux, un silence apaisant. Après une dizaine de minutes, il s'arrête devant l'immeuble. Nous sortons de la voiture et il me rend ma valise.

—Merci de m'avoir déposé monsieur.

—Ce n'est rien.

—Bon...et bien, passez une bonne nuit.

—Toi aussi. J'entre dans l'immeuble tandis que j'entends sa voiture de luxe démarrer.