Chapitre 6

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Point de vue inconnu

Tandis que Brad emmena la fille dans la maison, le patron du cartel se retourna vers moi avec un air satisfait et me dit tout en me tapotant amicalement le dos :

_ tu as fait du bon travail, elle est superbe. Mes clients vont l'adorer.

« Comme toujours, je ne peux que faire du bon boulot, je suis un professionnel.»

_ elle est super, mais faudra la dresser un peu, rajouta-t'il

_ Évidemment, elle est encore dans son état d'origine, mais pour quelques zéros de plus je te la rends impeccable.

Il ria avant de dire :

_ les rumeurs sont donc vrai, les femmes sont pour toi que des objets. On aura dit que tu parlais de ta voiture.

_ ma voiture a beaucoup plus de valeurs qu'elle.

Sur cette phrase, il éclata de rire même si je ne voyais pas pourquoi, car j'étais très sérieux en disant cela, je le pensais réellement les femmes n'étaient qu'à mes yeux que de simple objet à commercialiser, raison pour laquelle j'en avais fait mon métier. D'ailleurs, il me fallait très vite refaire le stock.

Point de vue Murielle

Trois jours s'étaient écoulés au cours desquelles tout ne cessait de se détériorer notamment au travail, car je recevais une énorme pression de la part de mon patron et Cassandra qui en rajoutait en jouant la victime à chaque fois me faisant passé pour la méchante auprès de tous alors que c'était elle qui ne cessait de me jeter des piques concernant mon " petit diplôme ", car mademoiselle avait un doctorat en finance.

pff frimeuse

Néanmoins, il y avait au moins un bon point, car mes liens avec Carole s'étaient très renoués, car elle n'avait pas cessé de m'encourager. D'ailleurs aujourd'hui, étant donné que nous étions samedi et que je ne travaillais pas. Carole avait décidé de m'inviter mangé. Une invitation que j'acceptai avec grand plaisir sinon j'aurai passé ma journée toute seule à la maison, car Fabiana était allée chez Camille pour travailler.

_ Salut, dis-je en entrant dans la voiture

_ Salut ma belle.

Elle démarra la voiture et il ne nous fallut même pas dix minutes avant d'arriver au restaurant. Mais pendant ce court trajet, elle eut le temps de m'expliquer que ce fut à cause du travail de son mari qu'elle a quitté notre ville natale pour venir ici. Elle ignorait complètement que je me trouvais ici et avait été agréablement surprise de m'y trouver à croire que c'était notre destin de nous rencontrer.

Quand elle se gara, je ne pus m'empêcher d'admirer ce magnifique restaurant. Quand nous entrions, l'intérieur était encore plus beau et élégant que l'extérieur.

_ ce restaurant est beaucoup trop classe, lui dis-je gênée

_ ne dis pas n'importe quoi tu mérites plus que ça, me répondit elle en me donnant une petite tape à l'épaule.

Par la suite, nous nous dirigions vers notre table. On prit place et en attendant de passer la commande, Carole croisa ses deux mains sur la table avant de me dire :

_ Alors dis-moi tout ...

_ je n'ai rien à te dire, au contraire, c'est à toi de me dire, comment ça se passe avec ton mari ? Et comment vont vos enfants ?

Vu comment son visage se crispa, je compris que je venais de faire une bêtise, elle prit quelques secondes avant de dire d'une voix assez triste :

_ ça se passe bien, mais nous n'avons pas d'enfant, je suis stérile

_ je suis désolé, dis-je honteuse

Tu es mon espéranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant