Chapitre 56

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Point de vue Murielle

Cela faisait maintenant une semaine que tous les jours sans relâche, je sortais pour trouver du travail. J'avais abandonné l'idée de simplement chercher un poste en tant que comptable, j'avais élargi mes attentes et j'étais à la recherche de tout ce qui pouvait me rapporter de l'argent.... bien sûr quelques choses d'honnête.
D'ailleurs, je me rendais dans un restaurant, car j'avais vu plutôt dans la journée qu'il était à la recherche d'une serveuse. Quand j'arrivais dans le lieu, je me renseignais et découvris que je n'étais pas la seule présente pour ce travail. Il y avait aussi une autre femme sûrement de la même promotion que moi, vu comment elle était vêtue ça se voyait qu'elle peinait à vivre.

Elle rentra la première dans le bureau accompagnée d'un homme et y ressorti quelques minutes plus tard avant que l'on ne m'y donne l'accès à mon tour. À peine la dame assise sur le bureau posa ses yeux sur moi, elle me sourit et m'invita à m'asseoir. Je pris place et elle me posa quelques questions assez banales auxquelles je n'eus pas du mal à répondre avant qu'elle ne me dise :

_ peux-tu faire venir l'autre femme s'il te plaît, dit-elle  au garçon qui depuis le début était debout au coin de la pièce

Ce dernier sorti et revint juste quelques secondes plus tard avec la femme, elle s'assit à côté de moi.

_ vous correspondez toutes les deux à nos attentes, je ne sais vraiment pas laquelle prendre même si ... mademoiselle Sourdril sur son apparence à un large avantage.

Elle se retourna vers l'autre femme et lui dit :

_ vous ne pouvez pas vous présenter ainsi à un entretien d'embauche!!

_ je vous en prie ! J'ai besoin de ce travail ! Ma fille et moi mourrons de faim, c'est à peine si j'ai de quoi manger alors acheter des vêtements est loin d'être ma préoccupation !

Ce que je m'apprêtais à faire pouvait paraître bête, car après avoir cherché, j'allais enfin avoir un travail, mais quelque chose en moi me demandait de le faire et je savais que si je n'obéissais pas, j'allais le regretter.

_ vous avez dis que nous sommes toutes les deux qualifiés pour ce poste... Ce qui revient à dire que sans moi, elle pourra avoir ce travail ?

_ effectivement, mais comme je les aussi dis, il va me falloir choisir entre vous deux et elle est assez désavantagée

_ je ne suis plus intéressée par ce travail.... Vous pouvez la prendre.

Je me levais sur leurs regards étonnés avant de dire :

_ elle en a plus besoin que moi !

Il n'eut même pas le temps de placer un seul mot que je quittais la pièce sans un seul regard en arrière . En sortant du restaurant, je me rendis compte que je n'étais pas loin de l'église, je pris la résolution d'y aller, car depuis que Fabiana avait été retrouvée, je n'y avais pas plus mis les pieds. Non pas parce que je n'en trouvais pas l'importance, mais plutôt à cause du fait que je n'avais pas vraiment le temps. J'avais donc marché une bonne dizaine de minutes avant d'y arriver, en entrant, je trouvais les lieux assez vite en dehors de deux trois personnes qui y étaient, j'allais m'asseoir sur une chaise avant de baiser la tête.

Pendant quasiment deux minutes, aucun mot ne sortait de ma bouche, je profitais juste de cette atmosphère et de ce silence apaisant avant de subitement commencer à parler en longue pendant de longues minutes, après cela, je fus guidé par l'esprit de rendre des actions de grâce, ce que je vis avec un cœur sincère, car je ne pourrais assez remercier Dieu pour tout ce qu'il avait accompli, pour tout ce qu'il était en train de d'accomplir et pour ce qu'il accomplira.

Tu es mon espéranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant