Chapitre 46

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Point de vue Murielle

Aujourd'hui, je m'étais réveillé assez tôt avec le rêve que j'avais fait mon sommeil a été loin d'être paisible. À cinq heures du matin, j'étais déjà sur pied et il fallait dire que depuis mon réveil, j'étais assez tourmenté. À chaque fois, que j'avais ce genre d'expérience, cela signifiait que Dieu voulait me révéler une chose importante, mais ce rêve était vraiment bizarre. Cela faisait plus de dix ans que je n'avais plus rêvé de ma mère, car je m'étais résolu au fait qu'en fuyant avec Franck, j'avais perdu à tout jamais ma mère et là du jour au lendemain, je faisais un tel rêve ? Était-ce simplement sorti de mon imagination où Dieu voulait réellement me révéler quelque chose ?

Dringgg

J'attrapais rapidement mon téléphone afin que cela ne puisse pas déranger Fabiana, car actuellement, il était huit heures et elle était encore endormie. Je me dépêchais de sortir de la chambre avant de décrocher à l'appel provenant de Carole.

_ allo Carole ...

_ Bonjour ma belle, j'espère que tu te portes ! Dans moins de deux minutes, je serais devant l'hôpital, j'ai quelques petites choses pour Fabiana ... Peux-tu sortir pour les récupérer ?

_ bien sûr, je sors tout de duite !

Elle raccrocha et je jetai un petit coup d'œil dans la chambre pour me rassurer que Fabiana était encore endormi avant de sortir de l'hôpital en me hâtant le pas, à peine étais-je devant ce dernier que je vis la voiture de Carole se garer, je me pressais de la rejoindre.

_ Bonjour la future mère... La grossesse te va bien, tu es toute belle !

Un sourire radieux se dessina sur son visage me rendant soudainement si joyeuse, la voir ainsi me comblait tellement de bonheur. Après tant d'années, elle méritait de porter ce magnifique sourire sur le visage.

_ mon mari prend très bien soin de moi par la grâce... J'ai tellement de choses à te dire, mais malheureusement, je ne peux pas rester longtemps, mais je repasserai ce soir après le boulot !

_moi aussi j'ai besoin de te parler...

En voyant ma mine changée et le ton de ma voix s'obscurcir, elle se pressa de demander d'un ton inquiet :

_ rien de grave ?

_ ne t'inquiète pas.... C'est rien de grave, mais ça me tourmente assez !

_ dans ce cas, je vais faire de mon mieux pour sortir tôt du boulot

Elle se tourna par la suite avant de prendre un sac qui se trouvait du côté passager et de me donner. À premier vu, il contenait des friandises et des romans.

_ il ne fallait pas ! Ce n'était pas nécessaire !

_ pas nécessaire pour une vielle femme comme toi, mais ma jeune Fabi a besoin de sucrerie... J'ai pris la peine de prendre ce qui ne lui demandera pas de faire de grands efforts. Et aussi deux livres.

Je ne pus m'empêcher de rigoler face à cette qualification, je n'avais que la trentaine, j'étais loin d'être vieille, mais en me rappelant que cette dernière était assez pressé, je ne préférais pas riposter à cette attaque.

_ d'accord, c'est gentil. Elle te remerciera sûrement, convenablement quand tu repasseras maintenant vas-y, je ne veux pas que tu sois en retard... On se voit ce soir.

_ d'accord à ce soir, dit-elle en démarrant sa voiture

J'attendis qu'elle s'en aille avant de retourner dans le bâtiment, mais en étant en route pour rejoindre la chambre de Fabiana, j'aperçu Franck en pleine discussion avec le docteur. Sur le coup, je m'arrêtais et les observai, ils avaient l'air vraiment concentrés, car il ne me remarquait même pas sachant que ce couloir était assez vide. Ayant marre et perdant patience de ne rien entendre, je me rapprochais d'eux. En me voyant, Franck avait l'air assez surpris.

Tu es mon espéranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant