Chapitre 10 : Suite

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Thomas ouvre la porte. Mais il vient de sortir il y a à peine 5 minutes ! Il tient un révolver dans la main droite. Que veut-il faire ? Si il tente de faire quoi que ce soit à Phénicia, je l'en empêcherait.

Moi : T'as pas intérêt à toucher à un cheveu de Phénicia !

Oh non, ça recommence ! Mes chaînes rentrent dans le mur. Je suis bientôt plaqué contre la paroi. Je me prépare à encaisser la décharge. Je ferme les yeux. Mais rien ne se produit. J'ouvre mes paupières. Thomas ne se dirige pas vers Phénicia, mais vers moi ! Il est maintenant à un mètre de moi.

Thomas : Tu n'as donc toujours pas compris ? C'est toi que je veux faire souffrir. Et je connais toutes les façons d'arriver à mes fins.

Il a compris que je l'aime. Il continue à s'approcher de moi. Une fois tout près de moi, il appuis son révolver sur mon torse, du côté gauche, celui du cœur. Je n'ose plus bouger. Comme si cela ne suffit pas, il place son autre main autour de mon cou.

Thomas : Tu vas souffrir, tu m'entends ? Sale PD !

Il me jette des tas d'insultes. Des insultes que j'ai déjà lût sur les réseaux sociaux. Une larme coule sur ma joue. Je n'en peux plus d'entendre ça. Mais il m'y oblige. Je pleure. Et ma communauté n'est pas là pour me soutenir. Il n'y a que Phénicia, qui est évanouie.

Point de vue de Phénicia : J'entends quelqu'un crier. J'ouvre les yeux. C'est Thomas. Il tient Bilal à la gorge, et un révolver sur son torse. Il lui single toutes sortes d'insultes. Cette fois, il a dépassé les bornes.

Thomas : Espèce d'échec !

Je vois Bilal en pleures. La colère commence à monter en moi. Le bassin à été remplit d'eau. Tant mieux ! Je me concentre. Puis j'ordonne à l'eau de se jeter sur Thomas. J'entends toujours des insultes. J'ouvre les yeux. Que se passe t-il ? Pourquoi ça n'a pas marcher ? Je réfléchis. Le poison ! C'est à cause du poison si je ne peux plus maîtriser l'eau ! Mais qu'est ce que je vais faire ? Si je bouge, Thomas ouvre le feu, mais si je ne fais rien, Bilal va continuer de se faire insulter. Au bout de quinze minutes, Thomas lâche Bilal. Il recule son révolver, puis s'éloigne. Bilal glisse le long du mur en pleurant. Bon, à moi de le rassurer, maintenant. Je m'approche de lui. Je le prends dans mes bras. Ça me fait tout drôle de le consoler. Je chante doucement The Flow. Je ne sais pas chanter, mais je n'ai d'autre choix de toute façon. Je le berce.

Moi : Une goutte d'eau dans l'océan

N'ira jamais contre le courant

Go with the flow

So close your eyes

And it's time to surrender

Laisse la te porter, laisse la t'emporter, taking to the journey

Just go with the flow (NDA : Les paroles ne sont pas complètes sinon ça aurait été trop long)

Sa douce voix se joint à la mienne. Il chante en pleurant. C'est magnifique. Thomas ouvre la porte. Je lui jette un regard noir tout en continuant de chanter. Il ferme la porte.

Bilal : Phénicia... C'est vrai ce qu'il a dit ? Que je suis moche, que je suis un échec, un raté.

Moi : Bien sûr que non ! Tu es la plus belle personne que je connaisse.

Bilal : C'est vrai ?

Moi : Évidemment !

Il se blottit un peu plus contre moi. Sa respiration ralentit. Je le regarde, et je vois qu'il s'est endormie. J'ai toujours très mal au dos, et je suis très fatigué. Je ferme les yeux.

PanicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant