Chapitre 12 : ...Raté

59 8 27
                                    

À peine Léna a prononcé ces paroles que la lumière s'éteint. Je m'approche de la porte. Quelqu'un m'attrape. Il tient mon épaule, son bras juste au dessus de ma poitrine. J'essaie de me débattre.

Voix : Attention au couteau.

Je m'immobilise. Je retiens mon souffle. Je suis dans le noir, avec un couteau sous la gorge. Je ne pouvais clairement pas mieux tomber.

Voix : Allume la lumière.

Les lampes éclairent la pièce. Je ne peux pas voir mon agresseur. Ouf, Bilal s'est empressé de remettre ses fers pour que personne ne se doute de rien. Évidement, il les a laissés ouverts.

Voix : Alors, vous croyiez qu'un simple coup sur la tête n'empêcherait de vous retenir ici ?

Deux hommes s'approchent de Léna et Johann. Ils reculent. Léna tente une prise. Je sens le couteau s'approcher un peu plus de mon cou.

Voix : Hey, la pétasse, évite de faire la maligne.

Elle regarde l'homme qui me tient. Ses yeux lancent des éclairs. Puis elle me dévisage. Elle baisse la tête, vaincue. L'un des associés de Thomas lui met les mains derrière le dos et la menotte. Un autre acolyte fait de même pour Johann. La personne qui me tient retire l'arme puis me pousse violemment vers Bilal. Je tombe par terre, puis j'entends la porte claquer.

Bilal : Tout va bien, Phénicia ?

Moi : Oui oui, ne t'inquiète pas.

Léna : Bon ben maintenant on est tous les quatre enfermés.

Johann : Merci Léna, on n'avait pas vu.

Je me relève.

Moi : Qui me tenait ?

Bilal : Thomas.

Encore lui ! Quand est-ce qu'il va nous lâcher ? Jusqu'à quand allons nous rester dans ce trou pourri ? Je m'assois contre la paroi, à côté de Bilal. Johann se pose de l'autre côté. Léna reste debout et commence à faire les cents pas d'un bout à l'autre de la grotte.

Léna : Comment on va faire pour sortir de là ? Je n'ai plus mon portable ni mon GPS sur moi.

Johann : Moi j'ai le mien !

Léna : C'est vrai ?

Johann : Oui, mais il n'a plus de batterie.

Léna : Très utile, en effet !

Elle continue à marcher. Je me rapproche de Bilal, puis je lui glisse à l'oreille

Moi : Ils sont toujours comme ça ?

Bilal : Non, ils s'entendent mieux d'habitude.

Moi : Ah...

Tien tien, Je remarque que Johann s'est approché de moi en douce. Il passe un bras autour de mon cou.

Point de vue de Bilal : Johann passe son bras autour de Phénicia. À quoi il joue ? Ça ne me plait pas du tout. Je le fixe intensément. Léna continue de marche toute seule.

Moi : Euh, Léna, tu fais quoi ?

Léna : Je cherche un moyen pour nous sortir de là !

Moi : Phénicia a cherché partout, on ne peut passer que par la porte.

Cette dernière s'ouvre. Un homme apparait, avec quatre morceaux de pains. Il nous les lance, puis part en claquant la porte.

Léna : Et il croit qu'on va manger comment, nous ?

Phénicia se lève. Elle prend le pain puis me le donne. Ensuite, elle s'approche de Léna pour l'aider à passer ses mains devant elle. Elle fait de même avec Johann. Je lui tends les trois bouts de pains, elle les prend puis les donne à Léna et Johann.

PanicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant