Chapitre 15 : Marie

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Point de vue de Léna :

J'avance, le long de la route, avec Johann. Comment allons nous les libérés ? Si on prévient la police ils sont cuit ! Mais si on fait rien, ça revient sûrement au même...

Johann : On fait comment ?

Moi : Hein ?

Johann : Pour qu'ils s'échappent !

Moi : Ah... Et bien, il nous faut des renforts.

Johann : QUOI ?? Mais t'es folle, tu veux qu'ils se fassent tuer ou quoi ??

Moi : Parce que tu as une meilleure idée ?

Johann : Bas non, mais...

Moi : Parfait, alors allons-y !

Je marche le long de la route, Johann derrière moi. Il fait chaud, le soleil tape fort. Le mains toujours attachées, je tente d'arrêter une voiture.
Ça doit bientôt faire plus d'une heure qu'on marche. Je m'assois, épuisée. Johann se laisse tomber près de moi. Quelques minutes s'écoulent, sans que rien ne se passe. Johann fini pas se lever, s'approche du béton et se plante sur la route.

Moi : Johann, mais t'es fou ! Tu vas te faire écraser !

Johann : T'inquiète, je sais ce que je fais.

Il est vraiment têtu ! Quand arrêtera t-il d'être un gamin ? Je m'approche du bord, quand tout à coup une voiture arrive. Si il ne bouge pas de là en vitesse, il va mourir ! Mais qu'est-ce qu'il lui prend ?

Moi : JOHANN !

La voiture s'arrête juste devant lui, à quelques dizaine de centimètres de son pantalon. Je cours vers lui, folle de rage.

Moi : Mais sa va pas ou quoi ? Qu'est-ce qui t'as pris ?

La personne au volant nous dévisage. Je décide d'aller la voir, toujours en colère.

Moi : Bonjour, euh vous allez ou ?

Inconnue : Bonjour, à Paris. Vous êtes Léna Situation ? Et là bas c'est Sparkdise ?

Moi : Euh oui, est-ce que tu peux nous emmenez avec toi ?

Inconnue : Pas de problème ! Montez !

Je monte à l'arrière de la voiture avec Johann, en continuant de lui jeter un regard noir. C'est pas parce qu'il fait partis des services secret qu'il est indestructible ! Je m'attache, enfin du moins j'essaie. Johan. s'assoit à côté de moi, puis la voiture démarre. Je regarde par la fenêtre, en repensant à Bilal et Phénicia. Ils sont sûrement séparés maintenant. Mais pourquoi Thomas nous a t-il relâcher ? Quel plan ce cache dans sa tête ? Le temps passe, je regarde les vaches par la vitre. Nous étions si loin de Paris ?! 4 heures se sont écouler. Nous sommes encore loin de la ville, Marie, notre conductrice, nous a dis que nous avons encore 11 heures de routes. il faudra qu'on s'arrête à un hôtel ce soir pour dormir, et que l'on reprennent la route demain. Ils est 16 heures et je commence sérieusement à avoir faim. Marie s'arrête et va chercher des croissant à une boulangerie. Elle nous les donnent et je commence à manger le miens. Elle redémarre la voiture, puis on repart pour plusieurs heures de routes. On arrive enfin dans une petite ville.

Marie : J'ai une chambre d'hôtel pour deux personnes, il faudra que l'un de vous deux dorme par terre...

Johann : Bas Léna dormira avec toi et moi je mettrais des couverture sur le sol.

Léna : Ok, pas de problème ! On est quel jour ?

Marie me regarde bizarrement. Vu qu'on a été longtemps déconnecter de toute heure et de toute forme de vie autre que ces psychopathe, je n'ai pas moindre idée de la date.

Marie : On est le 4 Novembre, mais tu n'as pas ton portable ?

Moi : Non, je l'ai oublier. Déjà le 4 Novembre ! Plus d'un mois !

Johann : Attend, je viens de me souvenir que j'ai mon téléphone !! Marie, est-ce que je peux le charger dans ta voiture ?

Marie : Bien sur !

Moi : Bien jouer, on va pouvoir appeler James !

J'ajoute un peu plus bas

Moi : Mais on ne peut pas l'appeler devant Marie...

Johann : T'inquiète, j'irais aux toilettes.

4 heures plus tard, nous descendons de la voiture. Marie va à l'accueil de l'hôtel, un B&B. Le réceptionniste lui donne les clés, puis nous montons à l'étage pour aller dans notre chambre.

Point de vue de Johann :

Je me précipite vers les toilettes, mon portable à la main. Je compose le numéro de James, notre supérieur.

Moi : Allô ? C'est Johann.

James : Johann ! Ça fait plus d'un mois qu'on a aucune nouvelles de vous deux ! Qu'est-ce qu'il vous est arriver ?

Moi : On c'est fait kidnapper par Thomas, le fou qui a enfermer Bilal et Phénicia.

James : Ok, vous êtes ou là ?

Moi : À Dijon, dans un B&B.

James : D'accord, on vous attend demain pour 13 heures.

Moi : Ok !

Je raccroche, et sort de la salle de bain. Je prends les couverture dont les filles n'ont pas besoins, je le mets par terre pour me faire un lit. Je repense à Phénicia. J'espère qu'elle va bien et qu'elle est encore en vie.

Léna : Alors ? Il a dit quoi ?

Moi : On doit être à 13 heures à Paris.

Léna : Marie ? On pourra partir d'ici à 9 heures 30 demain matin ?

Marie : Si vous voulez !

On descend pour aller manger. Je vous cache pas qu'on a bien maigrit. Marie nous emmène au McDo. Une fois notre repas terminé, nous rentrons à l'hôtel. Je m'allonge sur les couettes, et m'endors aussitôt.

PanicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant