Panic

Chapitre 19 : Nouveaux Problèmes

Point de vue de Phénicia : J’ouvre les yeux. Je ne sais pas quel heure il est, ni ou je suis. Pourquoi je suis dans un lit et pas sur de la pierre ? Je me retourne, et je tombe nez à nez avec Bilal. J’ai failli pousser un cri. Puis je me rappelle, l’incendie, la voiture, Wesley, un baiser... Je me rapproche de Bilal. Sa chaleur corporelle me réchauffe. Je regarde sur le réveil de Bilal, et vois affiché 7 Novembre 2020.

Bilal : Bien dormi ?

Moi : Comme un bébé !

Bilal s’approche de moi. Il dépose un baiser sur mon front. Il se redresse, puis me regarde. Je m’assois à côté de lui

Moi : Je suis très heureuse de ne plus être avec Thomas.

Il me sert dans ses bras et pose sa tête sur mon épaule.

Bilal : Moi aussi. Si il ose s’attaquer encore une fois à toi, il est mort !

Je pouffe de rire.

Moi : Toi ? Avec tes petits bras ?

Il se redresse.

Bilal : Mais, c’est pas gentil Ça !

Moi : Mais non, tu sais bien que je rigole !

Bilal : Bon, il va peut-être falloir te ramener chez toi.

Je frissonne à l’idée de devoir rentrer chez moi. Je n’ai aucune envie de revoir ma mère, et encore moins de quitter Bilal. Je pousse un profond soupir. Bilal se sert un peu plus contre moi.

Bilal : Je sais que c’est difficile. Mais tu dois rentrer. Si tu ne rentre pas, Ça pourrais être pire.

Bilal à raison. Je dois rentrer et encaisser jusqu'à mes 18 ans. Il desserre son étreinte de moi, et se lève. Je me lève aussi, puis je le dirige vers les toilettes.

Point de vue de Bilal : Phénicia entre dans les toilettes. Je me dirige vers ma cuisine, mais je n’ai pas grand chose à manger. Je n’ai pas eu le temps de faire les courses, et la nourriture qui reste est sûrement déjà pourri. Je fais un peu de rangement. Je me rends compte que Ça fais déjà 15 minutes que Phénicia est entrer dans les toilettes. Je m’approche de la porte et toque.

Moi : Phénicia ? Tout vas bien ?

Phénicia : Oui oui.

Je retourne dans la cuisine pour finir de ranger. 30 minutes ! Mais qu’est-ce qu’elle fout ? Je retourne devant la porte, quand cette dernière s’ouvre. Je vois Phénicia sortir, toute pâle et tremblante. Elle tombe à genoux, et respire comme si elle était essoufflé. Je me précipite vers elle.

Moi : Phénicia ! Tout va bien ? Qu’est-ce qui c’est passer ?

Phénicia : Rien...

Je prends ces mains et l’aide à se relever. Je l’amène vers le canapé, et je la fais s’assoir. Je pars dans la cuisine chercher un verre d’eau. Elle le boit et je vois qu’elle reprend peu à peu ses couleurs.

Moi : Dis moi ce qu’il c’est passer.

Phénicia : Rien je te dis.

Moi : Je sais très bien que tu mens. Tu n’as pas tenter d’utiliser ta maîtrise de l’eau j’espère !

Phénicia : Non...

Moi : Alors qu’est-ce qui c’est passer ?

Phénicia : Je... j’ai effectivement tenter d’utiliser ma maîtrise.