Chapitre 14 : Séparation

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Quelque chose me secoue. J'ouvre les yeux. C'est Phénicia !

Phénicia : Réveille toi Bilal !

Moi : Qu'est ce qui se passe ?

Phénicia : Léna a enfin trouver un moyen de sortir !

Je me redresse d'un coup. Ça alors ! Nous allons enfin être libre !

Moi : C'est vrai ?

Phénicia : Oui !

Léna s'approche avec Johann pour nous expliquer le plan.

Léna : D'abord, il faut que...

La porte s'ouvre sur Thomas. Oh non, pas maintenant ! Pile quand on allait s'enfuir ! Et je suppose qu'il ne vient pas nous apporter à manger, vu l'arme dans sa main...

Thomas : Après réflexion, je me suis dit que vous étiez trop dangereux ensemble. J'ai donc décidé de vous séparez !

Non ! C'est bien la dernière chose que j'espérais ! Phénicia recule. Je suppose que je vais rester là, étant donner que je suis toujours "attaché". Léna et Johann sont toujours menottés. Phénicia est la seule à pouvoir s'en sortir sans se faire remarquer. Thomas fait un petit geste avec son revolver, et aussitôt quatre hommes s'emparent de Léna et Johann. Ou les emmènent t-il ?

Thomas : Dans mon bureau. Quand à toi petite vermine...

Il s'adresse à Phénicia. Il s'approche d'elle, une main derrière le dos. Que peut-il bien cacher ? Elle se plaque contre le mur. Vive comme l'éclair, elle court vers la porte. Elle réussi à échapper à Thomas, mais se fait bientôt arrêter par un homme. Elle se débat, mais Thomas sort une paire de menotte. Il les lui passent, puis les prends. Les deux mains derrière le dos, elle tente de s'enfuir, sans succès. Je vois qu'il fait une drôle de tête. Je baisse les yeux, et je vois que Phénicia lui à écrasé le pied avec le talon de sa botte ! Aïe, ça doit faire mal. Mais Il tient bon. Il la tire jusqu'à la porte, et elle se referme. Je me retrouve seul, dans cet immense grotte.

Point de vue de Phénicia : La porte se ferme. Je suis contrainte à marcher vers un espèce de bureau. Thomas m'oblige à m'assoir, puis se tourne vers Léna et Johann.

Thomas : Je n'ai pas assez de cellules pour vous tous, je vais donc vous libérez tous les deux, mais attention : ne prévenez pas la police, sinon un accident pourrait vite arriver... Si vous voyez ce que je veux dire... Oh, et je ne vous détacherais pas, vous devrez vous débrouiller.

Je les regarde s'éloigner vers l'escalier, encadré par deux hommes. Thomas se tourne vers moi.

Thomas : Dit-moi, pourquoi le poison ne t'as pas tué ?

Moi : Je ne sais pas.

Thomas : Mensonge !

Il me donne une violente claque. Je le regarde droit dans le yeux.

Moi : Je ne sais pas.

Thomas : Se ne serais pas grâce à ta maitrise de l'eau ?

Moi : Co...comment êtes-vous au courant ?

Thomas : Mes associés t'ont vu au Meet&Greet.

Oh non ! J'ai été démasquer ! Voilà pourquoi ils m'ont emmener ! Olala, mais ça va pas du tout ! Mon oncle m'avait dit de faire attention. De toute façon, le poison a bloqué mes pouvoirs. Je ne peux plus les utilisés, ni pour soigner, ni pour détruire. Et je ne sais pas si je les récupèrerais un jour.

Thomas : Apprend moi et je ne te ferais pas de mal, ni a toi, ni a Bilal.

Moi : Jamais !

Thomas : Très bien.

Il claque des doigts. Deux hommes arrivent et m'empoignent. Ils me tirent hors du bureau.

Moi : Lâchez moi !

Je me débat. Il détachent mes mains et me poussent dans une autre grotte, beaucoup plus petite que l'ancienne. Il n'y a aucune lumière, excepté la porte quand elle est ouverte. Ils la referme, et le ténèbres s'abattent sur moi. Je suis dans le noir total. Je me blottie contre le mur, en essayant d'imaginer qu'il s'agit de Bilal.


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