Le Misanthrope [Ironstrange]

Chapitre 1 : Gotta get up

Coucou mes petits wattpadiens ! Je reviens avec de l'Ironstrange parce que ça faisait un moment que je n'en avais pas posté (d'ailleurs pour les intéressés non initiés à mon oeuvre d'écrivaine *hum hum* allez voir mes OS Ironstrange). L'histoire se déroule dans un univers alternatif sans pouvoirs, et le ton est essentiellement humoristique, alors on se prend pas trop la tête . Bonne lecture ! ;)

Feat : Harley Keener  :-P

Peter Parker  ^.^

Morgan Stark  ^o^

Chapitre 1 : Gotta get up

Le jour gris était levé depuis quelque temps déjà quand la sonnerie très anglaise du réveil du Dr. Strange vint percer le silence de sa chambre, anglaise elle aussi. Après un long râle de mécontentement et une panoplie de jurons à en faire pâlir le capitaine Hadock, Stephen envoya valser ses couvertures. Il se dirigea dans la cuisine en quête du sempiternel fond de café de la veille, puis machinalement, il sortit sur le palier relever son courrier. Au passage il ne manqua pas de faire une grimace au chien des voisins et de leur balancer ses surplus de publicités par-dessus le grillage avant de rentrer de nouveau pour aller s'habiller.

Stephen habitait un quartier londonien paisible dans lequel les maisons géorgiennes collées les unes aux autres créaient une chaleureuse proximité entre les habitants, pour le plus grand bonheur de ses voisins. En face des habitations, un petit parc offrait un cadre agréable et permettait aux enfants assez courageux, voire téméraires, voire même plutôt inconscients, ou je dirais même plus : SUICIDAIRES, de venir profiter des joies de l'extérieur. Mais suicidaires, pourquoi me diriez-vous ? Eh bien mes chers petits Watson cela est élémentaire : assez suicidaires pour risquer de subir les foudres de Strange soit l'homme le plus imbuvable et irrespectueux que la Terre n'ait jamais porté ! Bref vous avez l'idée. D'ailleurs dernièrement, le deuxième plus proche voisin de Stephen, un certain Anderson avait fini par déménager pour ne plus subir les provocations de son voisin. Seulement voilà : ce que Stephen ne savait pas encore, c'est que de nouveaux arrivants, bien plus agaçants encore que tous ces imbéciles de cornichons qui lui servaient de souffre-douleur, s'apprêtaient à emménager.

C'est ce qu'il découvrit en sortant de la salle de bain, tout frais tout propre, tout disposé à faire le Mal. Effectivement ce petit quartier de Londres était réputé pour son calme, seulement un remue-ménage quelque peu irritant agitait tout le secteur. Stephen, en bon citoyen, sortit une seconde fois sur le palier (son endroit préféré soit dit en passant, le meilleur pour insulter les voisins) pour aller aux nouvelles. Et là horreur ! Un camion. Mais pas n'importe quel genre de camion. Un camion de dé-mé-na-ge-ment ! ET une voiture surchargée de bagages. De. Beaucoup. TROP. De. Bagages.

À cet instant Strange se mit à réfléchir à toute vitesse : bagages ? Gens. Beaucoup de bagages ? Beaucoup de gens. Famille nombreuse ? Agaçant. Enfants ? Agaçant. Parents ? Agaçant. Bébé ? Agaçant version premium. Un hôtel ? Tr- euh... Non aucun rapport. Bref. Et puis Stephen aperçut entre la voiture et le camion les nouveaux arrivants en question. A sa grande surprise ils n'étaient, a priori, que quatre : un homme brun en grande conversation avec un des déménageurs, deux adolescents (un plaisir à martyriser) et une enfant. Pas de bébé, c'était déjà ça de pris. Au bout de quelques instants, l'homme brun se dirigea vers l'entrée de sa maison suivi des trois enfants les bras chargés de valises. En apercevant Stephen il s'arrêta au milieu des marches et afficha un grand sourire :

« Bonjour ! Tony Stark. Je m'excuse de ne pas pouvoir mieux me présenter, nous devons vite emménager, mais j'aurai l'occasion de vous revoir.

-Docteur Strange, c'est un plaisir, répliqua Stephen en appliquant un sourire hypocrite parfaitement calculé. »

Ledit Tony salua l'autre homme d'un signe de tête et reprit son ascension. Soudain il s'arrêta encore et regarda Stephen d'un air perplexe :

« Dites-moi, on ne se serait pas déjà rencontrés quelque part ? »

Stephen haussa les sourcils, interloqué. Tony Stark. Ce nom avait résonné étrangement à ses oreilles lorsqu'il l'avait entendu. Pourtant impossible de mettre le doigt sur les raisons de ce ressenti.

« Je ne crois pas non, répondit sèchement le docteur.

-Oh eh bien... Autant pour moi alors, reprit Tony en repartant toujours souriant. »

Avant de rentrer de nouveau chez lui, Stephen resta sur son palier légèrement troublé par Stark et il décida que ce sourire était franchement irritant. Il put ensuite observer les trois jeunes passer à sa suite. La petite fille en première, qui lui fit un aussi grand sourire que Stark puis un des deux adolescents, brun avec une veste à capuche rouge qui lui fit un petit signe de la main. Le dernier cependant se planta en face de Strange les mains dans les poches en mâchant grossièrement un chewing-gum. Il était plus grand que le premier garçon et était le seul à être blond. Il fixa Stephen avec des yeux plissés avant de lancer :

« Toi, je t'aime pas. »

Stephen piqué au vif répondit en croisant les bras :

« Oh toi le ruminant, tu sais pas où t'es tombé. »

Et alors un duel de regards s'installa, vous pouvez assez aisément imaginer une musique de fond semblable aux musiques de duels de western.

Un duel de regards donc, qui dura longtemps. Très longtemps. Assez longtemps pour que l'autre adolescent, le brun, sorte de la maison l'air passablement agacé :

« Harley tu sais qu'on a besoin de... Mais qu'est-ce que tu fais ? »

Alors ledit Harley fut bien obligé de tourner le regard vers le nouvel arrivant.

« J'arrive Peter, puis il se retourna vers Stephen, t'es borné toi. C'est cool on va bien s'amuser. »

Là-dessus, il rentra à la suite de Peter. De son côté, notre citoyen exemplaire savoura sa petite victoire avant de se mettre à fulminer intérieurement. Non mais ! On ne lui parlait pas de la sorte impunément ! Il jura alors sur l'honneur qu'il n'en resterait pas là.

En entrant de nouveau chez lui pour se préparer à rejoindre l'hôpital dans lequel il travaillait, il songea qu'en effet, il allait bien s'amuser.

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