Divorce.

11

On rentre enfin à la maison, Haru devant moi enlève rapidement son manteau. Je fais de même, enlevant ma veste et jetant mon sac à main comme une mal propre sur la table de cuisine. On enlève nos chaussures pour les ranger dans le coin chaussures.

-Maman ?

Je me redresse et me tourne vers lui.

-Oui, chéri ?

-Tu faisais quoi avec ma directrice ?

Oh mince. J'ai pas chercher une excuse valable à lui donner, mais en même temps, comment aurais-je pu deviner qu'il allait me le demander ? Je ne laisse rien paraître et lui offre mon plus beau sourire.

-Hum.. Je devais lui demander quelque chose pour.. Le conseil des parents d'élèves.

Il fronce les sourcils et rigole.

-Bah maman, tu fais pas parti des parents d'élèves !

Je me mord la lèvre.
Pourquoi est-il si perspicace et observateur pour son jeune âge.

Je rigole à mon tour avec lui.

-Hehe.. Bien sûr. Je voulais m'y inscrire mais.. En fait, j'aurais pas vraiment le temps pour ça. Pouffais-je nerveusement.

Il me regarde droit dans les yeux avant d'hausser les épaules et de s'enfuir dans sa chambre pour aller jouer.

Je soupire et pars m'affaler dans le canapé pour regarder un film Disney.

Je l'ai échappé belle, je veux vraiment que ce soit une surprise total pour lui.

Après avoir choisi mon film, je m'emmitoufle dans un bon plaid tout doux et commence à plonger dans l'intrigue du film.

L'ironie, c'est que je l'ai déjà vu au moins dix fois, comme tout les films culte de Disney quoi.

À peine deux minutes après le générique du début, une furie blonde déboule devant la télé.

Je mets sur pause et le regarde dans les  yeux. Il détourne les yeux et se dandine.

-Je peux regarder avec toi..? Me demande t-il d'une petite voix.

Ce qui me fait rire. Il est genê parce que quelques uns de ses camarades lui ont dit que c'était pour les filles, alors que pas du tout donc, il ne voulait plus en regarder avec moi. Sur le coup, ça m'a vraiment attristé mais je n'ai rien dit pour ne pas le brusquer.

Je lui ouvre mes bras le sourire aux lèvres. Il me montre toutes ses dents avant de me sauter dans les bras.

Je l'enroule dans le plaid avec moi, puis il pose sa tête sur le haut de ma poitrine pour mieux s'installer pour regarder la télé. Je souris en passant mes mains dans ses cheveux.

J'aime vraiment ses moments mère fils entre lui et moi.

Après un long moment j'entends un léger ronflement signifiant qu'il dort.
Il devait vraiment être fatigué alors.

Toujours ma main dans ses cheveux, je ferme les yeux à mon tour pour tomber dans les bras de morphé moi aussi.

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Je sursaute en me redressant. Je tourne lentement la tête vers mon réveil, appréhendant le chiffre qui s'y trouve.

J'expire de soulagement en voyant qu'il n'est que deux heure trente du matin. Mais mes joues trouvent très vite une teinte rouge pétante en me remémorant le rêve que je viens de faire.

Mon cœur bat à toute vitesse, des flash me reviennent à l'esprit me faisant tourner la tête.

En cinq mois de séparation, Bien que je souffre de son absence. Je n'avais pas fait de rêve de ce genre.
Vous l'aurez compris, je parle de ces rêves.

Je me tape les joues, me ressaisissant.
Je n'en reviens pas. Avoir fait un rêve pareil alors que nous ne sommes plus ensemble.
Oh mon dieu, heureusement que personne n'a le don de lire dans les pensées.

Comment est-ce que je vais le regarder en face demain ? Enfin, ce matin pour être précise.

Je me lève en vitesse et je me hâte de rentrer dans la salle de bain.
Je me jette de l'eau en plein visage.
Je relève ensuite la tête lentement, fixant mon reflet dans le miroir.

Je deglutie. J'ai l'impression de ressentir encore toutes les sensations de mon rêve.
Ses mains sur mon corps, son souffle dans ma nuque, nos nez s'effleurant amoureusement.

Cette fois je me gifle réellement, redescendant sur terre.

Je ferme les yeux et me secoue la tête, je reste un long moment à regarder mes pieds, pour enfin me décider à sortir de la salle d'eau pour retourner me coucher.

Je me tourne dans tous les sens, n'arrivant pas à dormir.
Je fixe le plafond, testant la méthode des mouton. J'en suis à peine à dix et j'en ai déjà marre.

Je me tourne une énième fois avant de soupirer et de me redresser correctement sur le dossier de mon lit tout en attrapant mon roman pour le lire.

Eh c'est parti pour une fin de nuit, en nuit blanche.

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Je me réveille en entendant le bip incessant de mon foutu réveil.
Je grogne et tapote mon réveil pour l'éteindre.

Une fois fait, je soupire de satisfaction. J'allais me rendormir quand je me suis souvenu qu'on passait toute la journée avec Natsu.

Je me redresse brusquement, faisant tomber mon livre qui se trouvait sur mon buste par terre et mes lunettes par la même occasion.

Je soupire une nouvelle fois, puis me lève en baillant.

J'ai passé une salle nuit.

Je rentre doucement dans la douche, me faisant expirer d'aise au contact de l'eau avec ma peau, me plongeant dans mes pensées.

D'un coup mes yeux s'ecarquillent sous le jet d'eau.
Oh mon dieu, le rêve !

Je l'avais presque oublié.
Je commence à paniquer. Comment est-ce que je vais réagir quand je vais voir Natsu ? Est-ce que je vais en refaire durant les prochains jours, voir semaines, mois ?!

Je me mord la lèvre et je décide finalement de ne pas y penser. Enfuissant ce rêve au plus profond de mon être.

Je sors de la douche et je me prépare d'une tenue assez décontracté pour aller à la piscine. Une fois fait, je prépare notre sac à Haru et moi, mettant tout le nécessaire. Maillot de bain, serviettes, de quoi boire, des gâteaux, du gel douche, sous vêtements, brosse pour moi ect..

Je prépare en même temps les vêtements pour mon fils, puis je pars le réveiller pour qu'il se prépare.

À peine une heure plus tard, Natsu est la. Arrivant à neuf heure tapante, me faisant sourire puisqu'il a toujours était en retard tout le long de sa vie.

J'ouvre la porte affichant un grand sourire, qu'il me rend en le voyant.

-On y va ? Me demande t-il doucement.

Je lui souris un peu gêné et J'acquiesse de la tête et me retourne vers Haru, déjà prêt m'attendant derrière moi.
Je pouffe légèrement et le laisse passer pour le laisser saluer son père. Il lui fait un énorme câlin pendant que je prend toutes nos affaires. Je reviens rapidement vers eux.

-C'est bon on peut y'aller ! M'exclamais-je provoquant un petit cri de joie sortant de la bouche d'Haru.

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J'espère que ce chapitre vous aura plu ?