Divorce.

18

(N. D. A. J'ai mis l'image la en média parce que je trouve qu'elle représente bien la relation frère sœur de Sting et Lucy. Voilà. Sinon bonne lecture !)

À neuf heures trente je décide enfin de partir de chez moi, rayonnante.

J'arrive à peine quelques minutes plus tard au café. Je prend une table en terrasse et décide de l'attendre en surfant sur mon téléphone.

Au bout d'un moment, une voix familière me tire de ma contemplation.

-Eh, sœurette !

Je lève la tête, un sourire m'arrivant jusqu'aux oreilles.
Il est à quelques mètres de moi, à l'extérieur de la terrasse.
Je le comtemple un petit moment, m'assurant qu'il soit bien réel.

Il n'a pas changé.

Je finis par enjamber ma chaise et courir vers lui pour lui sauter dans les bras.
Il me serre très fort à son tour, en me murmurant un  « Tu m'as manqué petite sœur » au creux de mon oreille.

Cette fois, mes larmes coulent d'elles mêmes.
Un an, un an sans voir mon frère.
C'était un déchirement..

On reste enlacé un petit moment avant de se séparer l'un de l'autre, plongeant dans le regard de l'autre.

On se sourit mutuellement avant de que je ne reçois une petite tape derrière la tête.
Je fronce les sourcils en lançant un regard sévère à mon frère.

Je me frotte l'arrière du crâne.

-Mais ça va pas bien dans ta cervelle de moineaux !

Il prend un air innocent.

-Ah mais, je t'avais prévenu.

Je plisse les yeux, me remémorant le moment où il aurait pu me prévenir, le souvenir de lui me passant un savon après ma rupture avec Natsu me revient en tête.

-je pensais que t'avais oublié, tien. Riais-je.

-Comment oublier ça ? T'es folle ou quoi ?

Je ris un instant et nous avançons maintenant vers notre table de café.

On s'assoit l'un en face de l'autre, il me sonde de la tête aux pieds.

-Bon, comme je me le disais, tu te laisses aller ma vieille.

Je prend un air faussement choqué et lui donne un coup de pied en dessous de la table.

-Eh ! Proteste t-il.

-Ça c'est pour m'avoir traité de grosse, et.. Je lui redonne un autre coup de pied. Ça, parce que toi aussi tu m'as beaucoup manqué. Souriais-je.

On a toujours montré notre amour par de la violence physique ou émotionnel, enfin rien de méchant évidemment.

-Aie !

Mais Il fini par rougir légèrement, gêné, tout en se passant une main dans les cheveux.

-M'ouais.. Je suis content d'être revenu..

Je lui offre un sourire attendrissant, qu'il me rend.

-Alors.. Il hausse un sourcil, interrogatif. Toi, t'en ai où niveau relation amoureuse.. Demandais-je innocemment.

Il me lance un regard réprobateur avant de soupirer et de laisser sa tête tomber lourdement sur la table.
Je rigole intérieurement me revoyant faire la même chose il y'a de ça quelques jours.