19

3.2K 166 72
                                    


Je lui souris et c'est à ce moment là que nos commandes arrivent.

-Bon, parlons d'autre chose tu veux ?

Il hoche la tête, dégustant son coca à la paille.

-T'as acheté quoi pour l'anniversaire d'Haru ? Lui demandais-je.

Il regarde aux alentours pour être sur de ne pas ce faire remarquer. Me faisant par conséquent légèrement glousser.
Puis, il sort son téléphone et pianote quelque chose dessus pour au final retourner l'écran vers moi.

Mes yeux pétillent en lui arrachant son téléphone des mains.
Il s'affale sur sa chaise en me lançant un regard victorieux.

-Pas mal hein.

Je lève les yeux vers lui.

-Il va adorer !

Je fixe son écran où une photo d'une casernes de pompiers en Playmobil y'est installé.
Il est vraiment très fan des pompiers et la il y'a toute la collection. Il va être fan !

Mon sourire ne se décroche pas en lui tendant de nouveau son portable.

Il me lance un sourire narquois.

-Eh ouais, j'ai du goût ma petite.

Je lève les yeux au ciel tout en dégustant ma limonade.

Qu'est ce qu'il peut être puéril des fois.

On a continué de parler comme ça pendant des heures, mais au bout d'un moment on a du se séparer.

Je lui fais un énorme câlin.

-N'oublie pas, samedi à dix heures tapante chez moi. Tu dois m'aider à tout organiser. Lui rappelais-je.

Il m'éloigne délicatement de lui.

-Oui, oui j'ai compris. T'inquiète. À midi je suis là.

Je le fusille du regard pendant que lui, il éclate de rire.

Il me donne un léger coup d'épaule dans la mienne, dans son euphorie du moment.

-Rigoles un peu. Je plaisentais.

-Ha. Ha. Ha. Riais-je sarcastiquement.

Ce qui le fit rire davantage, m'entraînant contre mon gré dans son hilarité.

Mais avant de partir je me retourne vers lui.

-Papa est au courant que t'es revenu ?

Il se lèche les lèvres, faisant une grimace.

-Hum.. Pas vraiment..

Je lève les yeux au ciel.

-Tu devrais lui pardonner. Il a beaucoup changé, et tu le sais. Regarde moi, j'ai bien réussi à le faire.. Et me connaissant c'est pas une mince à faire.

Il soupire.

-Je sais. J'y réfléchirais. Mais tu sais très bien ce que j'en pense.

Je le regarde tristement avant de déposer mes lèvres sur sa joue et de déguerpir de sa vu tout en lui faisant d'énormes signes.

Quand notre mère est morte, c'est Sting qui en a le plus souffert. Il était beaucoup plus proche d'elle que moi je l'étais avec elle. Et à l'inverse, j'étais beaucoup plus proche de mon père que Sting de lui. Alors, quand à sa mort il nous a complètement délaissé pour se plonger entièrement dans le travail. On avait plus aucuns repères, a part notre nounou mais ce n'était absolument pas d'elle dont on avait le plus besoin..

Divorce. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant