NDA: « Peaky Blinders-2ème Génération » est une série de 16 chapitres abordant la thématique de la deuxième guerre mondiale (1939-1945). Se passant 15 ans après les évènements de la guerre, l'histoire se raconte au travers des yeux de Marco et ceux de Bastian racontant le témoignage de 14 personnages différents sous forme de chapitre »
Rythme de publication : 3 chapitres semaine, les lundis, mercredis et samedis.
Ecriture terminée le : 14Juin 2020
***
30 mai 1960
Marco... Oh mon jeune et naïf petit Marco. A trente ans il te reste encore beaucoup de chose à apprendre de la vie. J'en ai 20 de plus que toi. Je me rappelle quand tu es né. Enfin un garçon. Je ne pouvais pas avoir d'enfant Marco et toi tu étais mon espoir. Marco... Marco méfie-toi d'eux. Ne les approche pas Marco...
Ton père Thomas t'a toujours dit que j'étais un vaurien. J'ai ramené la terreur dans Dortmund alors que tu n'avais que quatorze ans. J'en suis désolé Marco... Désolé de t'avoir vu te battre ce jour-là, désolé d'avoir vu Manuela hurler de peur en te voyant couvert de sang Marco. Je suis désolé....
Tu l'as toujours sus Marco. A seize ans déjà tu savais que je faisais des paris illégaux. Il était beau mon cheval de course Marco. Tu l'as toi-même nommé Marco, tu l'as appelé Bucéphale, comme celui « d'Alexandre le Grand ». Un cheval de guerre, un cheval mythique. Et quand il a gagné contre le « Storm » de Bastian Schweinsteiger, tu as compris.
Storm n'avait jamais perdu... Bucéphale était lui irrégulier. Bucephale gagnait deux fois et perdait une course avant de recommencer ce manège...
T'a compris Marco ? T'a compris vite oui que Bucéphale était le meilleur... Mais que je faisais exprès de le laisser perdre... Si j'avais sus à l'époque Marco... Que Bastian appartenait au Peaky Blinders...
A 18 ans, t'a voulu me suivre Marco. Tu ne branlais rien au boulot, t'étais un espèce de petit con...
Ma pauvre petite sœur était désespéré. Thomas était mort à la guerre en 44 quand tu avais 14 ans...
Marco... J'étais ton modèle, tu ne jurais que par moi. Pourquoi... Il a fallu donc que je te brise Marco. Je sais que ce jour-là je t'ai fait du mal. Je sais que de demander à mes amis de te chopper à la sortie du cinéma, alors que tu roucoulais avec deux poules de luxe, n'étais pas la meilleure chose à faire. Je sais que de tenter de te noyer jusqu'à ce que tu promettes de te remettre dans le droit chemin n'étais pas la meilleure chose à faire. Mais on était en 48 Marco, la guerre avait ravagé notre peuple, avait ravagé notre nom, notre nationalité. T'avais 18 ans Marco, t'étais pas un petit con... Thomas voulait mieux pour toi...
Bordel Marco...
Et j'avais raison, t'es devenu un gars bien. T'a repris des études, tu es devenu le meilleur... Bordel Marco t'es devenu écrivain... Tu as suivi tes modèles notamment le grand Victor Hugo. Ton premier Roman paru en 1955 à l'âge de 25 ans, « Parler à mon père » fut le plus grand succès du pays et de ce qu'on appelle l'Europe. T'es devenu un grand Marco...
Je suis en train de t'écrire Marco. T'écrire cette lettre pour te dire que je suis fier, fier que tu n'es pas suivi ton vieil oncle dans ses conneries. Fier de voir que mon neveu adoré est devenu un grand. Ta fille est magnifique, Scarlett aussi...
T'a réussi Marco, le mariage, la famille. T'a trente ans maintenant, tu es bel homme, tu es célèbre...
Bucéphale... Mon vieux compagnon. Il est face à moi dans cette écurie. Dans ce qui reste de ma misérable vie... J'ai trop joué. Trop risqué Marco...
Bucéphale...
Je caresse son flan Marco... Il s'agite. Oh mon Bucéphale, que ce passe t'il... Mais...
Je ne suis pas seul Marco...
Marco...
Les sabots de Bucéphale, quand celui-ci commence à se ruer sont en train de me briser les os... ce cheval a encore beaucoup de force malgré son âge...
Je ne peux plus respirer Marco... Marco je vais mourir...
« BUCEPHALE » ... Un coup de fusil... C'est toi.
Tu es là, avec ton fusil et ta casquette... Combien de fois t'ai-je dit que je ne voulais pas que tu en porte ?
Tu as tué mon cheval Marco... tu as tué ce qui m'a permis de truander toute ma vie... Je...
« Oncle Miro... » ... Marco...
« Je suis là... je ne t'abandonne pas... respire ! » ... Marco...
« Marco... »
« Oui c'est bien moi mon oncle », tu t'active à essayer de m'enlever ma chemise, tu veux voir l'étendu des blessures Marco... « Ça va aller... »
« Marco enlève cette putain de casquette ». Les mots ont claqué fort dans l'air. Et tu aborde cet air choqué. Alors tu la retire. Cette casquette je l'ai vu de nombreuse fois, ce modèle hantera ma vie à jamais... 1940...
Mais cette casquette, ta casquette Marco, heureusement elle ne dissimule pas les lames de rasoirs...
« Peaky Blinders » ...
« Quoi ? »
J'attrape ton bras et je te ramène vers moi, à hauteur de mon visage Marco « Les Peaky Blinders... de vieille connaissance mon grand... Tu... Tu... Ils étaient tous reconnaissable Marco... Les casquettes... grise, noirs, avec des lames de rasoirs... »
« Miro je ne comprends rien ! » Tu t'affole Marco, respire, reste zen... Ça y'es, t'a réussi à m'arracher cette chemise. Ce n'est pas beau Marco ? Tu grimace mon neveu...
« Bordel, ce bourricot... »
« Marco... »
« Accroche toi mon oncle, je vais te sauver »
« Marco... Retrouve les... »
« Qui ! » Tu hurle, tu as peur, que dis-je tu es terrifié.
« Les Peaky Blinders » ... Dans ma chambre Marco...
Marco, dans ma chambre, il y'a un carnet dans le tiroir... »« Le carnet rouge ? Où tu notes tes paris ? »
« Marco... »
« Accroche toi Miroslav ! »
« A la fin de ce carnet... tu trouveras un nom et une adresse... Va le chercher... »
« Miro... »
« Ce n'est pas un accident Marco... » J'agrippe ton poignet Marco. Tu me regarde avec tes beaux yeux verts. Marco...
«Marco...C'est... »
« Miro... » les larmes coulent sur tes joues Marco. Marco...
« Les Peaky... »
« MIROSLAV NON ! »
« Blinders ».
Je suis mort Marco. Tu es là, à pleurer sur mon cadavre. Je suis mort, mon cheval s'est emballé, il a rué et il m'a tué. Mais tu es comme moi Marco, tu n'en crois pas un mot.... Tu as raison Marco....
Bucéphale ne m'aurait jamais fait de mal. Nous sommes en 1960, voilà 20 ans que les Peaky Blinders me hante, voilà 20 ans que le Roi maudit me terrorise. Tu dois les retrouver Marco... Tu dois le faire pour moi...
Marco....
Retrouve les Peaky Blinders...
VOUS LISEZ
Peaky Blinders » REUS ✔️
Fanfiction[Terminée] [Univers alternatif] « Ils étaient tous reconnaissable Marco...lui murmura Miroslav sur son lit de mort. Tu les trouveras grâce à leur casquette. Regarde bien Marco, regarde les lames de rasoirs... 1960, 15 ans après la deuxième guerr...