E◾Chapitre 14: Lionel

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4 août 1960, Paris

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4 août 1960, Paris.


[Bastian] : « Assis à la terrasse d'un café, je t'attends ainsi que Toni. Virgil est mort. Il a été abattu dans son bureau, salement. Un dossier trainait sur la table. Un dossier vide. La cheminée était allumée. Antoine Griezmann a fourni le dossier. Ce n'est pas un Blinders, et dans les minutes à suivre je sais qu'Antoine sera mort...

Le voilà, notre prochain Peaky Blinders a rencontré. Il s'assoit en face de moi Marco et je le dévisage toujoutrs de la même manière que depuis 16 ans. Lionel est le premier membre reconnu des Peaky Blinders. Lui et Miroslav étaient très proche.... Bien trop à mon goût si bien qu'ils m'ont souvent mis à l'écart...

Je n'ai jamais pu encadrer Lionel. Tueur à gage, ramené par les Ricains lors du débarquement en 1944. Ce barbare d'Amérique du Sud avait été engagé par les résistants français, par le général lui-même pour... me tuer. Décidemment...Rosbeef, Grenouille, ils voulaient tous ma tête.

Ah... Vous voilà, il était temps, l'atmosphère ici était glaciale... »

« Encore un qui a essayé de tuer Bastian hein ? »

Il me dévisage avec un rictus mauvais alors que Toni viens directement se placer derrière Bastian comme s'il voulait le protéger. Le chef des Blinders ne dit rien, se contentant d'allumer une cigarette et de continuer d'ignorer l'homme avec qui il était pourtant déjà attablée quand nous sommes arrivés. Je ne crois pas que ça soit le grand amour entre eux. Mais bon, après tout, ce Léo est un tueur à gage... Encore un ramené par les Ricains pour botter les fesses de Basti...

« Que puis-je faire pour toi jolie blonde ? »

« Virgil a été assassiné »

« Tu crois que je ne le savais pas ? Ils vont tous crever ! Tous les Blinders qui te parle crève ! »

« Alors pourquoi être devenu un Blinders ? »

« Parce que Miro Klose me l'a demandé... On dit toujours que ce sont les meilleurs qui partent en premier... La preuve avec Miro... »

« Vous connaissiez Miro... »

« Bien sûr Marco. C'est pour ça que j'ai accepté de te rencontrer... »

Miro. Que me cache tu ? Les yeux de Lionel ne me quittent plus. Son regard sur moi est légèrement bienveillant comme si...

« Lionel ? »

« Hum ? »

« Parlez moi de votre relation avec mon oncle... »

Il inspire, regardant le ciel. Je décèle une once de nostalgie dans son regard. Pense-t-il à Miroslav ? Je dois l'écouter, je dois comprendre...

« Quand j'ai débarqué avec les Ricains en 1944, De Gaulle attendait de moi une chose précise. Descendre les soldats allemands comme eux descendaient ses résistants français. Bastian Schweinsteiger se trouvait sur le territoire. Physiquement il était l'allemand pur et dur. Le tuer, envoyer sa tête aux allemands aurait pu être une magnifique victoire. Je l'ai donc traqué, dans tout le pays et ... Je l'ai surpris un soir avec Kane. »

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