K◾Chapitre 7 : Mesut

104 11 128
                                    

25 Juin 1960, Paris

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




25 Juin 1960, Paris


[Bastian]... « Parle-moi des Peaky Blinders... Comment en est tu arriver à prendre la tête de ce gang familiale de gitant anglais des années 20... »

Marco, Marco, Marco... Tu n'en loupe pas une mon grand. J'ai 45 ans... Je suis né en 1915, pendant la première guerre mon petit... J'ai connu l'horreur... Comment j'en suis rendu là... Et bien je les ai connus... En 1935, j'avais 20 ans... Les Peaky Blinders se cassaient la gueule Marco... Il ne restait rien de l'héritage de la bande de gitans de Birmingham, j'ai donc repris leur nom et leur héritage... J'ai constitué ma bande. Tu vois Marco... Est-ce que tu comprends ? Bien sûr Marco, il y'a des gars que j'aurais aimé jamais n'avoir... Comme celui que l'on est parti voir, dans sa « cours des miracle », l'antre de la bête. Il a vendu mon blond Marco. Tu me demande qui est mon blond [mon cher Toni], je ne te réponds pas. Enfin si, je te dis que tu le rencontreras... Mais plus tard... Il n'est pas encore à Paris, il est reparti en Allemagne, à Dortmund. Mais ça je me garde bien de te le dire... Il enquête sur la mort de ton oncle mon blond...


Donc c'est lui... Mesut Özil, trafiquant d'opium et de prostituées. Il est bronzé, bien plus que Cristiano. Je n'aime pas sa gueule. Je n'aime pas le comportement de Bastian en sa présence, on dirait qu'il en a peur... On dirait que ce Mesut est un roi.

« Tu veux quoi Basti ? »

« Je suis poli Mesut... On vient te dire bonjour... »

« A d'autre... Lewandowski... »

« Combien va-t-il falloir que je paye Robert pour qu'il apprenne à fermer sa putain de gueule d'ange ! »

« Mets-lui ta bite dans la bouche mon pote. Ça va peut-être le calmer... »

L'échange entre les deux hommes ne me met pas à l'aise. La tension est présente et surtout un mal de crâne m'envahi... Je me sens lourd... Une envie de dormir est en train de m'envahir...

« Il savait ton gars Basti ? »

« Marco ? Marco tu m'entend ? »

Bastian me soutient, ses bras passant autour de ma taille alors qu'il demande à Mesut d'ouvrir la fenêtre. Le turc s'exécute en ricanant :

« T'a jamais eu à faire à l'opium toi hein ? »

« Non... » je murmure. « Bastian... »

« Marco ? »

« Écrit à ma place »

Il prend mon carnet et s'exécute, brossant le portrait physique de Mesut juste sous la date d'aujourd'hui. Mes yeux se pose sur le roi, l'empereur... Der Kaiser, alors que l'opium pénètre dans mes poumons...


[Bastian] Mes doigts dansent sur le papier Marco. Tu me le demande je le fais. Hier je t'ai demandé pourquoi tu écrivais dans ton carnet. Pourquoi tu décrivais les Peaky Blinders Marco, pourquoi tu écrivais leurs histoires. Tu m'as répondu petit prince... « Si effectivement, tu arrives à me prouver que les Peaky Blinders n'ont pas tué Miroslav, alors j'aimerais écrire cette histoire, votre histoire... » Ton nouveau roman ? t'ai-je demandé. Tu ne sais pas, c'est ce que tu m'as répondu... Mais si effectivement c'est ton nouveau roman, alors nous serons célèbres dans le monde entier.


Peaky Blinders » REUS ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant