[Terminée]
[Univers alternatif]
« Ils étaient tous reconnaissable Marco...lui murmura Miroslav sur son lit de mort. Tu les trouveras grâce à leur casquette. Regarde bien Marco, regarde les lames de rasoirs...
1960, 15 ans après la deuxième guerr...
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27 juillet 1960, Bruxelles
Eden. Drôle de nom pour drôle de bonhomme.
Décidément les Peaky Blinders n'étaient pas tous très obéissant et ne résidaient pas tous à Paris comme Bastian me l'avait conté au début de notre voyage...
« Marco... Si Eden est à Bruxelles c'est parce que je n'ai pas vraiment besoin de lui... »
« En fait, il ne sert à rien » grogne Toni en descendant du train. « Vraiment à rien ! »
« Toni... Eden est bien plus utile que tu ne le crois ! » le réprimande sèchement Bastian.
Si le vieux le dit...
Ainsi, après avoir pris un taxi qui nous a conduit dans les rues de Bruxelles, nous voilà devant le bar de Monsieur Eden Hazard, Peaky Blinders belge.
En quoi ce pub où grouille de la clientèle bourgeoise est-il vraiment utile à Bastian ?
« C'est simple petit... Le pub d'Eden fait partit du réseau de transfert de trafic de Blinders entre La RFA et l'Angleterre... Pour que ça soit discret ! Les flics n'auraient jamais idée de venir fouiller ici. »
Ok...
Il arrive enfin. Trop propre sur lui ce garçon, ce n'est pas possible. Ce n'est pas un Blinders.
« Bonjour Marco »
Trop poli...
Eden Hazard nous invite à nous assoir au comptoir alors qu'il va nous chercher de la bière irlandaise dans sa réserve. Je ne crois pas en avoir déjà bu. Mais Toni aborde un grand sourire en balançant que c'est la meilleure bière qui puisse exister. Ainsi soit-il, alors.
Effectivement, cette bière est putain de trop bonne. De la Guinness, une bière noire... Amer, c'est agréable.
Eden commence à parler. Il est poli, utilise de belle expression. Rien à voir avec les Blinders que j'ai rencontré.
« Alors... Vous l'avez reçu... »
Il parle de la main noire. « Je suis désolé pour ton ami... » murmure Bastian en posant sa main dans son dos. Le Belge esquisse un petit mouvement et regarde Bastian avec tendresse. Je fronce mes sourcils avant de me tourner vers Toni, qui mort de rire, simule une fellation avec sa bouteille de bière. Le rouge me monte aux joues. Eden est comme Robert...
« Kévin était le seul à m'avoir soutenu après l'histoire avec Lewandowski. ». Chouine doucement Eden. Tiens quand on parle du loup...
« Je sais... » murmure Bastian. « Je vengerais Kévin je te le promets. »
L'homme qui est mort, De Bruyne était un ami d'Hazard. Un ami ? Mon cul oui ! Je l'écoute pleurnicher sur l'épaule de Bastian en sirotant ma bière alors que Toni ne cesse de pousser des soupirs de plus en plus agaçants.
