▪️DEUXIÈME PARTIE ▪️
16 Juillet 1960
[Bastian] « Ce n'est pas facile pour moi Marco. Tu sais, ce n'est pas facile de t'emmener à Toni. Car t'emmener à Toni c'est te briser le cœur. Tu découvriras ce que Miroslav a caché pendant des années, sa capacité d'aimer. Aimer un homme comme un fils, comme son propre fils. Un homme blond, avec des yeux clairs. De loin votre ressemblance physique peut duper... Je vais te briser le cœur Marco... Car devant toi va se tenir un homme, qui t'a « volé » ton identité... »
Je ne peux plus bouger. Je reste figé devant la petite maison non loin du château de Versailles. Putain de merde.
Ma conscience me dit « Bouge Marco ! Tire-toi, rentre à Dortmund, retrouve Scarlett et fais lui un petit garçon cette fois ci... Un petit... »
Mirsolav. Putain de traitre...
J'ai envie d'hurler en voyant le trafiquant d'arme devant moi. Même cheveux blonds, même yeux clairs, Toni Kroos pourrait passer pour mon frère... Même s'il est beaucoup plus baraqué que moi...
Et il a aussi le visage plus dur ...Bastian le prend brièvement dans ses bras, le serrant contre lui, je comprends toute l'affection que le chef des Blinders lui porte à ce mec. Toni à 30 ans, le même âge que moi. Mais si moi je suis un écrivain respectable, lui est un putain de trafiquant d'arme. Il ne me regard pas et à la place se décale pour nous laisser entrer chez lui.
Arrivé dans la pièce principale, il retire sa caquette noir, les lames de rasoirs en dépassant, ses cheveux étant rasés sur les côtés et plus longs sur le dessus. Putain de Blinders !
« Basti ! ». Une brune, plutôt jolie. Pas un canon comme ma Scarlett mais elle n'est pas mal celle-là. Elle se jette au cou de Bastian qui embrasse avec tendresse sa joue. Puis le défilé commence. Trois gosses, l'ainé, un garçon aborde la même coupe que son père. Leon, Amélie et Fin, ils me sont présentés dans cette ordre par Bastian. Je ne quitte pas Kroos des yeux mais lui continue de m'ignorer.
« T'a une belle barraque petit prince ». Ça y'est, il me regarde et s'adresse à moi. Il me défie même du regard, tout en s'allumant sa clope et en me souriant narquoisement. Je me tourne vers Bastian et le fusille du regard. Cet enculé à emmener Kroos chez moi !
« En réalité, j'enquête sur la mort de Miro ». Espèce de mythomane. Il défend Bastian, comme c'est mignon...Jessica la femme emmène à boire, elle va nous servir le repas. Nous allions déjeuner avec Toni, Bastian me l'avais annoncé en partant. Je baisse les yeux sur mon assiette, la femme de Toni a l'air d'être un cordon bleu.
« Toni... »
« Bastian. »
« Il faut que tu racontes ton histoire à Marco. »
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Peaky Blinders » REUS ✔️
Fanfiction[Terminée] [Univers alternatif] « Ils étaient tous reconnaissable Marco...lui murmura Miroslav sur son lit de mort. Tu les trouveras grâce à leur casquette. Regarde bien Marco, regarde les lames de rasoirs... 1960, 15 ans après la deuxième guerr...