R◾Chapitre 15: Hugo

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▪️TROISIÈME PARTIE ▪️

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▪️TROISIÈME PARTIE ▪️

« Ici. Assis et ne bougez plus. »

Qu'est ce qu'il s'est passé pour qu'on en arrive là ? A se retrouver au fond d'une cave, dans une ruelle sale à la merci d'Hugo Lloris ?

A se retrouver sans armes, Bastian ayant laissé la sienne à Robert qui n'avais rien pour se protéger.

Qu'est ce qu'il s'est passé...


« Hugo... »

« La ferme Bastian ! Je réfléchis ! »

Il réfléchit... Putain de merde... On va crever... Bastian et moi on va crever....

La main noire c'est lui. C'est Hugo Lloris, résistant français pendant la seconde guerre mondiale. Hugo Lloris qui a failli mourir, que Miroslav a sauvé.

Hugo Lloris qui malheureusement n'a pas eu la protection dont Olivier a bénéficié. Hugo qui n'est pas devenu Peaky Blinders...

« Hugo... »

« J'AI DIT LA FERME ! Schweinsteiger ! Tu vois... Tu disais à Klose que je n'avais aucun talent...Que je ne serais jamais un bon Peaky Blinders... »

« Hugo s'il te plait... »

« Tu as vu mon talent ! HEIN ! Tu le vois là mon véritable talent ? Mon talent pour le meurtre ! »

Le résistant s'approche de moi alors que je suis ligoté sur ma chaise et relève ma tête à l'aide de ses doigts, soutenant mon menton :

« Que tu es mignon Marco... Et naïf... Miroslav l'était un peu moins. Mais au fil du temps il a vieilli... C'était donc facile de le tuer... »

« ASSASSIN ! »

Il éclate de rire, un rire mauvais. Un rire qui me fait comprendre que nous sommes dans une impasse. Une impasse qui nous conduira à la mort.

« Pourquoi... »

« Pourquoi ? Pourquoi ! Réfléchi un peu Boucle d'Or ! Les Peaky Blinders ! Des pauvres types blinder d'oseille... »

« Ton ami... »

« Oli' ? Oui Marco... Oui il en fait partie ! Oui on est ami... Mais ce n'est pas pour ça que je ne lui en veux pas ! Il crèvera comme les autres ! »

« T'es un malade... »

« Peut-être... Mais un malade qui réclame vengeance ! »

Il me crache dessus sans aucune gêne avant de se diriger vers Bastian. Il sort alors un Opinel qui me fais déglutir avant de découper la chemise du chef des Blinders lui enlevant. Depuis que je le connais, je n'avais jamais vu le chef des Blinders mis à nu. Sur son épaule s'étalait une longue cicatrice que le français parcourt avec la pointe de son opinel. Mais le chef des Blinders ne bronche pas et garde sa tête légèrement baissée, le regard froid. Du grand Schweinsteiger...

Peaky Blinders » REUS ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant