18 juin 1960, Camargue
[Bastian] Tu t'es endormi. Le « Petit Prince » c'est endormi. Que tu es beau garçon... J'essaye de capter la radio, dans cette vieille voiture. Les radios dans la voiture, quelle belle invention. 18 Juin 1940, tu avais quoi Marco ? Dix ans ?
C'était son premier discours à la radio Marco. Tu ne t'en rappel pas mais moi j'avais 25 ans, j'étais sur les fronts, pour l'Allemagne. Et je fais parti des rares personnes à l'avoir entendu... [...]
Quand nous quittons Paris pour la Camargue, je compris qu'on aurait affaire à un drôle d'oiseau. Voici la bête. Il s'appelait Cristiano, il n'avait pas de nom, étant déposé devant une église à sa naissance, s'inventant donc celui de Ronaldo...
Il venait du sud... du Portugal. Un basané ! Mais il était...
« En gros... Je suis un tueur à gage ! »
Génial... Un tueur. Je fusille Schweinsteiger du regard avant d'entrer à sa suite dans la tanière du portugais.
Le Portugal, ses maquis... là où les traitres résistants se réfugiaient pour échapper aux allemands...
« Je suis le chef de la résistance rebelle des maquis... Et toi tu es le nazillion c'est ça ? »
Le nazillion... J'ai envie de le buter. Mais quand il retire sa casquette et que je remarque la même coupe de cheveux que Bastian et Lewandowski, je sais que j'ai bien affaire à un membre du cercle fermé des Peaky Blinders.
« Dis-moi le Bosh... Peaky Blinders tu sais ce que ça veut dire ? »
« Aveugler à visière » ...Je murmure ces trois mots en baissant la tête. Bastian frappe gentiment mon épaule avant d'attraper une vieille bouteille, l'ouvrir et s'en servir un verre. Le mec fait comme s'il était chez lui.
« Marco a eu l'occasion de tester notre méthode dans le train en direction de ta chère Camargue... »
« Ma Camargue Basti, c'est la seule chose qui me maintient en France. Vous vouliez qu'on y reste mais toi... »
« Je sais, j'ai préféré regagner mon Allemagne. »
« Raconte-moi cet épisode du train... »
Bastian prend la parole et je ferme les yeux, repensant à cet incident.
Il n'était pas guère plus jeune que moi mais il a voulu me déplumer alors que je suis sorti du wagon fumer une cigarette dans le couloir. Je n'ai pas eu le temps de sortir mon arme, qu'il m'a plaqué contre la vitre, couteau tranchant sous ma gorge. Il voulait mon fric, il savait qui j'étais.
Il ne m'a même pas demandé où j'en était dans mon nouveau roman contrairement à beaucoup de gens que je croise. Mais l'envie d'écrire est partie, tant l'envie de prouver que les Peaky Blinder sont les assassins de mon oncle a pris le dessus. Ils sont sauvages, fou à lier, Bastian me l'a démontré en quelques secondes.
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Peaky Blinders » REUS ✔️
Fanfic[Terminée] [Univers alternatif] « Ils étaient tous reconnaissable Marco...lui murmura Miroslav sur son lit de mort. Tu les trouveras grâce à leur casquette. Regarde bien Marco, regarde les lames de rasoirs... 1960, 15 ans après la deuxième guerr...