13 juillet 1960, Paris
Nous sommes à la veille de la fête national française et les rues de Paris grouille de monde, excités à l'idée de voir le défilé du 14 Juillet sur les Champs...
Ce n'est pas loin des Champs justement, dans un joli bâtiment que vis Olivier Giroud le premier Peaky Blinders français que je rencontre. Je ne comprends pas... Ok, il est parieur, truqueur d'après le grand Schweinsteiger... et donc potentiellement intéressant pour lui. Mais il est français ! Nos ennemies putain... « C'est un ex résistant en plus » me confie Bastian alors qu'il sonne déjà à la porte. Non mais c'est une blague ! On touche le fond là ou quoi ?
Et pourtant, il est là en quelques secondes. Olivier Giroud est un bel homme, une belle barbe nette, de beaux yeux, les traits de son visage sont bien dessinés. Il a 40 ans mais en fait dix de moins, on pourrait croire que nous sommes du même âge...
Il nous invite à prendre place avant de nous servir... une part de gâteau ! D'habitude les Blinders nous servent pourtant à boire...
« J'ai voulu me démarquer... » répond Giroud avec un petit sourire. « Mais c'est un baba au rhum les mecs... »
Effectivement, une bouchée du gâteau et le feu envahi ma bouche. Sacrée dose de rhum...
« Alors...C'est toi le petit prince ? »
« Hum... »
« C'est bien lui... » le coupe Bastian en s'allumant une cigarette.
« Miroslav parlait de lui... beaucoup... Blond comme les blés... »
« Il ne parlera plus vu qu'il est mort...Résistant ! »
Bastian soupire alors qu'Olivier se crispe et que dans le fond de la pièce où Giroud nous reçois, un verre se brise. Je me tourne et prend le temps de l'observer. L'homme porte un béret et une petite barbe noire de quelques jours s'étale sur ses joues et au-dessus de sa lèvre supérieure. Il a des yeux... Enfaite ses yeux pourrais me tuer s'ils étaient faits de canon de revolver...
Olivier remarque notre échange de regard et interpelle l'homme :
« Oh ! Hugo... Avance ! »
Ledit Hugo s'exécute, attrapant une chaise au passage avant de prendre place à nos côtés alors qu'Olivier lui tend une part de gâteau. Il commence à la manger, ou plutôt la dévorer alors que Bastian et moi nous échangeons un regard... Je pense que la présence d'Hogo gène le chef des Blinders :
« Hum... Oli' ? »
« Basti' ? »
« T'es au courant que c'est une réunion privée entre Peaky Blinders ? »
« Bah ouais...Ouais je suis au courant »
« Alors pourquoi Lloris est encore ici ? »
Lloris. C'était donc son nom. Ses yeux ne quittent toujours pas les miens et Bastian fini par briser le lien tout en éclairant ma lanterne :
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Peaky Blinders » REUS ✔️
Fanfiction[Terminée] [Univers alternatif] « Ils étaient tous reconnaissable Marco...lui murmura Miroslav sur son lit de mort. Tu les trouveras grâce à leur casquette. Regarde bien Marco, regarde les lames de rasoirs... 1960, 15 ans après la deuxième guerr...