I◾Chapitre 11: Harry

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Londres, 24 juillet 1960

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Londres, 24 juillet 1960


[Bastian] « On a essayé de m'assassiner Marco. Tu ne cesses de me regarder alors que nous arrivons sur le quai de gare de Londres, putain de ville d'Angleterre. On a essayé de me tuer moi, le chef des Peaky Blinders. Tu descends ta valise, la mienne, Toni à nos côtés.

Sergio et ses gars sont arrivés hier, Cristiano aussi. Ma priorité est de protéger Scarlett et ta gamine... Tu es soulagé, mais tu as quand même demandé Toni à nos côtés...La mort de Neymar t'a bouleversé Marco... Tu as besoin d'être entouré mon grand. Marco... Tu as tellement de chose à découvrir... Tellement...Toni passe sa main dans ton dos, t'aidant à descendre et te rassurant dans cette jungle infernale qu'est Londres. On avait besoin de Toni. On avait besoin de lui, car lui seul est en mesure de se faire comprendre par Harry... »

On a essayé de tuer Bastian...

J'ai vraiment du mal à me remettre de ce qui viens de se passer. De Neymar, mort pour sauver Bastian. Je suis persuadé d'une chose aujourd'hui. Que la personne qui se trouvait dans la voiture, celle qui a tué Neymar est la même qui a provoqué la ruée de Bucéphale. La même qui a fait tuer mon oncle. Quelqu'un en veut aux Peaky Blinders. La main noire... Dès le jour des funérailles de Neymar ils l'ont reçu. Les Peaky Blinders ont reçu une main noire. Avec deux dates : « 1939-1945 ».

L'Angleterre. Je haie l'Angleterre. Je haie les anglais.

« Tiens toi bien petit prince on va rencontrer le diable » ricané Toni à mes côtés. Je le fusille du regard. Harry Kane, Peaky Blinders de force car l'anglais à un atout dont Bastian avait absolument besoin. Non seulement c'est un ex-membre des forces britannique pendant la guerre mais aujourd'hui, il fabrique de la fausse monnaie, sa famille étant dans la banque depuis 1850. Bastian a trop besoin de lui... Quand il a proposé en 1950 à Kane d'entré chez les Blinders c'était l'époque où les paris sur course devenaient de plus en plus hauts.

Bastian se devait de perdre de temps en temps, pour ne pas éveiller les soupçons. Mais hors de questions de filer du fric. D'où l'importance d'un trafic important de fausse monnaie afin de refiler de faux gains aux parieurs gagnants.

« Personne ne sait jamais rendu compte de rien ? »

« Petit Prince... Quand un mec gagne une grosse somme de fric où il le met ? » m'interroge Toni en s'allumant une clope.

« A la Banque... »

« Donc... Encore beaucoup d'année avant qu'ils ne se rendent compte que c'est de la fausse. »

Intelligent... Non, Peaky Blinders !

Bastian s'agite, il est mal à l'aise. Tout comme moi, j'ai l'impression que tout le monde nous regarde.

« Il ne faut pas qu'on reste là... » murmure Toni.  « Je n'ai pas envie d'avoir à me servir de ma casquette. Et Harry doit nous attendre. »

« Qu'est ce qu'Harry Kane a pus bien faire à Bastian pour qu'il en ai la trouille comme ça ? » je murmure à Toni.

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