Libérée sa conscience

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La mort de Frigga fut un grand coup de massue pour Loki, qui s'écroule dans les bras de Mena. Il ne voulait pas faire ça, même devant elle, mais quelque chose en lui la fait craquer. Le dieu de la ruse, à pleurer dans les bras de la jeune femme, pendant au moins une heure, une heure entière. Pas seulement pour la disparition de sa mère, mais aussi sur toute sa vie. Il a profité de ce moment de faiblesse pour se lâcher entièrement, lâché toute la souffrance qu'il a enduré, tout les mauvais souvenirs, les reproches, les moqueries, tout.

Mena, l'écoutait, le réconforté du mieux qu'elle peut, et le mieux qu'elle sache faire. Elle ne cesse de caresser ses cheveux, de frotter son dos, de lui déposer de léger baiser sur sa tempe, de le serrer contre elle.

Après cette heure, Loki resta un moment dans les bras de Mena. Une fois mieux, Loki se sépare d'elle, il en fut presque gêné de s'être laissé allé dans ses bras. Il ne savait plus quoi penser, il c'était trop dévoilé. Il reste le regard encore plein de larmes, dans le vide. Mena sentait qu'il était totalement perdu. Alors elle décide de se réinstaller correctement sur le lit, Loki était assis à l'opposé de la tête. Elle l'incita à s'allonger et poser sa tête sur ses jambes. Il hésita, mais au point où il en est.

Alors il suit le mouvement, et repose sa tête sur les jambes de Mena. Totalement allongé, il regarde la jeune femme blonde, qui lui caresse le visage, ses mains sont encore toutes tremblantes et dures à cause de sa colère de toute à l'heure. Elle essuya avec ses doigts les quelques larmes sur le visage du dieu, qui ne bouge pas, au contraire, il ferme les yeux en sentant ses doigts sur son visage, faisant disparaître ses larmes de chagrins et de souffrance.

La jeune femme blonde, sent le corps du dieu, se détendre, ses doigts sont plus lâche ainsi que ses mains, sa respiration se ralentit, et ses traits de visage son doux. Il est calmait et serein. Mena ne peut s'empêcher de sourire à ce changement. Elle a réussit à l'apaiser, elle en est fière.

Quelques minutes s'écoulent, dans un silence pesant. Puis Loki décide de terminer ce qu'il a commencé. Il ouvre ses yeux vert émeraude, et voit des yeux noisette le regarder également.

Loki : Je suis désolé pour toute à l'heure... Commence-t-il

Mena : Loki c'est normal de réagir comme ça. Tout le monde doit se soulager de leurs souvenirs, de leurs sentiments et leurs émotions. Tu devais te confier totalement, sinon, tu aurais été encore plus enfoncé dans ta culpabilité et ta haine. Dit-elle en passant ses doigts sur son visage. Personne ne peut les retenir. Tôt ou tard, la carapace se fissure.

Face à ses paroles, Loki reste silencieux, son petit monologue lui prouve qu'il avait tord, sur toute la ligne. Il devait continuer de se libérer, en avouant quelque chose de plus.

Loki ne lâche pas Mena des yeux, au point qu'elle se sent mal de le regarder également.

Loki : Mena.

Mena : Qu'y-a-t-il ?

Loki : ... Il hésite réellement, mais il doit le faire, pour lui, pour sa conscience, son être. Je t'aime.

Mena fut surprise, elle ne s'attendait pas à ça, en faîte, si un peu, elle avait décelé quelque chose dans son regard depuis peu. Mais elle ne pensais pas qu'il lui dirait. Loki passe sa main dans le cou de la jeune femme paralysé par ses deux mots, si simple, si doux. La voyant sans réaction, le dieu de la malice s'inquiète, lui a-t-il fait peur ?

Mena : Vous m'aimez ? dit-elle finalement

Loki : Oui, je viens de te le dire. Dit-il en souriant.

Mena : Mais... Je ne comprends pas. Pourquoi moi ? Je suis une simple Asgardienne. Je ne suis pas une princesse, ni une déesse, je suis personne. Dit-elle en secouant la tête dans tout les sens

Loki ne savait que faire, alors, il se relève et s'assoit tout en prenant la tête de Mena entre ses mains.

Loki : C'est pour ça que je t'aime.

Mena : Parce que je suis personne ?

Loki : Non. Tu es une personne intelligente, et qui ne trouve pas sa raison d'être, comme moi. Dit-il en passant son pouce sur sa lèvre inférieur. A moins que tu me repousses... Dit-il en baissant le regard et s'apprêtant à enlever ses mains d'elle.

Mena : Non. Je ne te repousses pas. Réplique-t-elle en gardant les mains du dieu avec les siennes sur elle. Il relève la tête. Je t'aime aussi. Finit-elle en souriant, d'un sourire sincère

Loki reprend son sourire, un sourire sincère également, un vrai, et qui est très rare, seul Mena et sa mère avait le droit à celui-ci ; personne d'autre. Il approche son visage du sien, et l'embrasse. Mena ne riposte pas, elle le suit, tout en restant contre lui, il l'avait enfermé dans ses bras pour ne plus la laisser partir. Jusqu'à ce que Mena lâche un petit rire bête, ce qui le fit sourire.

Loki : Que fais rire ma douce rose ? Dit-il gardant son front au sien

Mena : Je viens d'embrasser le dieu de la malice. Je n'aurai jamais pensé ça un jour.

Loki : Ce n'est pas prêt de s'arrêter.

Il reprend ses lèvres sur les siennes, leurs baisers fut si long et si passionnée, que Mena à dut mal à suivre la cadence, elle n'avait pas les mêmes poumons qu'un dieu. Pour changer Loki l'allonge sur son lit, ce qui laisse échapper un hoquet de surprise à Mena, ne s'y attendant pas. Il revient à la charge sur elle, mais Mena voulait savoir quelque chose avant.

Mena : Attend.

Loki : Quoi ?

Mena : Depuis quand tu m'aimes ? Je, je voudrais savoir.

Loki : Depuis que... Il regarde un moment à côté avant de revenir sur elle. Depuis que je t'ai demandé de te reposer ici. Je sais ça peut être étrange, mais. En te voyant endormi, tu étais... Si innocente, si belle, si fragile. Dit-il en passant son pouce sur sa joue qui devient rouge. Si pur. Si tu n'étais pas ici chaque jour. Je pense que je ne serai plus.

Mena : Ne dit pas ça.

Loki : C'est la vérité. Sans toi je ne serai plus en vie, sans ta joie de vivre, sans ta gentillesse.  Je t'aime vraiment, je tiens à toi.

Mena : Moi aussi je tiens à toi. De... Depuis le début. Dit-elle en rougissant encore et détournant le regard un peu honteuse

Loki rit à cette attitude et à son aveu. Puis il reprend ses baisers, passant quelques fois dans le cou de son amante, ce qui la fit sursauter, et lui donne énormément de soupire de plaisir.

Mena : Oh Loki...

UnconsciousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant