Prison

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Condamné à vie, en prison. J'aurais préféré me faire décapité que de continuer à vivre. Mon raisonnement n'est pas facile à comprendre pour vous, mais mettez-vous à ma place. Apprendre que je n'étais rien, un objet pour une alliance oublié par celui qui t'as recueilli, mais qui t'as toujours méprisé car il savait que tu étais un monstre. Le monstre qui effraye les enfants le soir. Savoir que tu as grandit en tant que mensonge, et toi même, tu es un mensonge ; voilà mon raisonnement. Je ne veux plus être vue ainsi, je préfère disparaître que d'être traité comme un animal sauvage.

Les gardes me ramènent à ma cellule, contre toute attente mère apparaît devant nous, avec un air grave. Les gardes me retienne et me tire vers l'arrière, tel qu'Odin à ordonné ; qu'elle n'a pas le droit de m'approcher ni même de m'adresser la parole.

Frigga : Laisse moi parler avec lui. Simplement cette fois.

Garde : Mais le roi...

Frigga : Je suis votre Reine. Et je vous le demande ; laissais-moi lui parler.

Garde : Bien ma reine.

Les gardes partent, mais m'attache à une colonne avec les bouts des chaînes qu'ils tenaient. Je me sens réellement comme un animal ; attaché en laisse, elle-même attachée à un socle, pour que tu ne puisses partir, reprendre ta liberté.

Mère attend qu'ils s'écartent suffisamment, puis elle me prend dans ses bras, je la serre sachant très bien que se sera la dernière fois que je peux réellement le faire, la seule fois que je la vois pour de vrai ; face à face, sans illusion, rien.

Frigga : Mon fils. Je ne veux pas que tu sois emprisonné à vie. Je te le jure.

Moi : Ce n'est pas la peine. Odin n'écoutera personne, et surtout pour me libérer.

Frigga : Même si il a rendu son jugement. Je continuerai de me battre pour toi.

Moi : Pourquoi ? Répondais-je droit dans les yeux. Pourquoi vouloir me laisser libre alors que je ne suis qu'un monstre.

Frigga : Tu n'es pas un monstre Loki. Si tu qualifie tes origines ainsi, tu n'es pas un monstre, tu es différent c'est tout.

Garde : Nous n'avons plus le temps ma reine.

Ils reprennent mes chaînes, et commencent à me refaire avancer en direction des prisons.

Frigga : Je ne t'oublie pas Loki ! Je te le promets ! Je ferai tout pour que tu reviennes !

J'entends les crie de mère, m'assurant d'une liberté futur. Laquelle ? Je connais déjà les réponses du père de toute chose, je connais ma mère également. Elle ne lâchera rien, mais elle s'épuisera pour rien, elle n'aura aucun résultat.

Je passe devant les prisons des autres détenus. Je prend du plaisir à leur jeter un regard noir, et un sourire sombre, les faisant réagir. Ils savent très bien qui je suis, où plutôt qui j'étais ; Prince cadet d'Asgard, dieu de la malice, fils d'Odin. Mais je n'ai plus rien, la seule chose que j'ai ; c'est le titre de dieu déchu, et de régicide concernant la mort de Laufey ; mon père.

De nouveau dans ma cellule, on me retire de nouveau mes chaînes, pour la dernière fois ; je ne sortirai plus jamais d'ici, aucune visite également. Cette nouvelle vie va être extrêmement vide, et ennuyeuse. Je constate que durant ma petite visite dans la salle du trône, quelqu'un est rentré durant mon absence. De nouveau meubles sont arrivé, ce n'est pas pour me déplaire, mon séjour à long terme sera des plus agréable et confortable. Un nouveau lit, en bois massif avec des véritables coussins et une couette. Deux fauteuils, une table en face, une petite étagère avec des livres rangés à l'intérieur des cases. Qui à part mère aurait pu faire cela ? Cette mystérieuse femme blonde ? Après réflexion, elle doit sûrement être la servante personnelle de mère.

Le soir arrive, le dîner était encore l'égal de celui que j'avais étant libre, étant encore prince de ce royaume qui me méprise aujourd'hui. Je suis assis sur un des fauteuils, quand j'entends un bruit sourd et net provenant de la porte menant aux prisons à partir du palais. Je lâche ma lecture, je veux savoir qui est-ce ?

Des pas léger se font entendre, ils arrivent doucement vers ma cellule, je suis assis attendant que cette personne pointe le bout de son nez. A ma surprise, la même femme blonde se trouve devant ma cellule, elle a le regard sur sa gauche, sur les autres cellule que la mienne. Puis elle tourne son regard vers moi, en me voyant la fixant, elle sursaute, ce qui me fait afficher un sourire de satisfaction, elle a des yeux noisettes, un teint pâle, avec une robe rose pâle. Elle n'a pas l'air d'être une servante, elle est plutôt en bonne forme contrairement aux autres. Puis sans que je mis attend, elle sourit et reprend son chemin, sans me jeter un autre regard.

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