Pas de secret [ terminée ]

XXVII_ La tour

Harry et son professeur marchaient dans la rue principale de Prés-au-lar, récupérant de cette aventure forte en émotion bien que Harry aurait préféré se reposer avec Draco. La nuit était calme et le ciel dégagé laissant la lumière de la lune éclairer les maisons moyenâgeuses, contrastant fort avec le bord de mer déjanté et la noirceur de la grotte.

L'air était frai, enveloppent Harry d'un doux vent froid agréable. Il aurait trouvé cette déambulation nocturne agréable si elle n'avait pas été avec un sorcier qu'il soupçonnait être son pire ennemi ou du moins qui complotait avec ce dernier.

De la rue où ils se trouvaient, ils avaient une magnifique vue sur le château dont les fenêtres semblaient être des multitudes de bougies. Les pointes de ses multiples donjons côtoyaient les multiples corps célestes du ciel de la nuit de printemps. Alors que Harry contemplait ce spectacle il remarqua soudainement une forme de fumée verte se former près de la tour d'astronomie. Celle ci représentait un serpent entourant une tête de mort, autrement appelée la marque des ténèbres.

Une alarme résonna dans la nuit et les fenêtres des maison qui était noir juste avant prirent une couleur jaune orangé signe du réveil de leurs habitants qui se précipitèrent au fenêtre et observèrent avec effroi cette forme morbide se dessiner dans le ciel. Une vieille femme sortit d'une porte tout aussi vieille qu'elle regarda d'abord la marque avant que ses yeux ne se posent sur Harry et Dumbledore.

- Albus, que signifie tout cela ? demanda la vieille toute affolée.

- Je ne sais pas Rosmerta, mais je vais de ce pas voir d'où cette marque provient.

- Comment ? en transplanant ? tu sais toi même que c'est impossible dans l'enceinte de cette école.

- Madame, si je puis me permettre, utiliser des balais est permis, proposa Harry. En avez-vous?

- Oui, je dois bien en avoir. Attendez moi là, ordonna-t elle, je vais voire ce que je vous trouve.

Aussitôt elle disparut par la d'où elle venait, laissant Harry seul avec Dumbledore. Il se doutait que tout cela était de son fait mais seul contre lui il ne pouvait que subir les choix qu'il faisait. Peut-être que le ministère sera prévenu à temps et qu'ils pourront mettre fin définitivement au règne de Voldemort et de ses complices.

Quelque temps plus tard Rosmerta réapparuT avec deux balais en main qui semblaient bon à passer à la cheminée. Leurs manches étaient sans doute recouverts d'échardes et Harry doutait même qu'ils puissent supporter un homme adulte ou un enfant. La brosse n'était pas en meilleur état, les branches la constituant tombant à chaque pas de la gérante des trois balais.

- Prenez en grand soin, si les trois balais n'en ont plus qu'un je ne vois pas comment je pourrais garder ma crédibilité. Je les veux demain matin Albus, pas plus tard, et en un seul morceau.

- Pas de problème ma chère, ils seront comme neuf à neuf heure précise chez toi demain. Maintenant Harry enfourche ce balais et suis moi.

Le brun se saisit de cette épave avec réticence sentant déjà des échardes s'enfoncer dans ses mains sans même qui ne prenne le balais avec une grande force. Il ne voulait pas imaginer leur état à la suite de ce vole. Il monta sur le balais s'entend une multitude d'échardes traverser son pantalons et décolla en grande souffrance. Chaque virages et chaque montée/décente était un calvaires mais il se retint bien de le faire savoir à son professeur, qui s'en fichait royalement de savoir si son élève était bien sur son balais.

Ils atterrirent dans la tour d'astronomie sans embûche et quand Harry osa enfin regarder l'état de ses main il vit que celles ci était maintenant couleur sang, coupées de partout et la douleur fut instantanément bien plus vive ce qui lui fit couler une petite larme.