"Papa"

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Je me précipite vers la porte, et je vois les gardes en train de se débattre contre un loup noir. Je le savais, on est dans la merde. Luna communique avec moi par télépathie:

"Silana tu a sentis ça ? Dit-elle paniquée.

- Quoi, ton fils qui pète un câble ou une mouche qui pète ? Évidemment que j'ai sentis ça !!

- Ça va pas la peine de hurler !

- Désolée, je panique un peu. Vas trouver Frank et donne-lui mes petits, son odeur bizarre va couvrir la leurs, et dis à tes fils de me rejoindre immédiatement, j'aurais besoins d'aide pour le maitriser.

- D'accord, ils sont en chemin, soit prudente. "

Je prend forme de loup pour aller plus vite et je bondis vers la position d'Étrak. Il est en pétard et n'hésite pas à attaquer les soldats qui tentent de le contenir. Heureusement, il ne mord ou ne griffe pas. J'arrive enfin, ce quart de seconde m'a parut interminable. J'étend mon aura pour annuler la sienne, et je tente de l'assommer avec un coup de patte, mais ça ne suffit pas. Il me repousse et se jette sur moi. C'est sans compter sur quatre loups gris et deux loups noirs qui viennent à la rescousse et qui le maîtrisent.

Étrak reprend forme et s'évanouit. Il a beaucoup maigrit, il es toujours aussi musclé mais on parvient à distinguer ses os sous sa peau. Je n'aurais jamais cru le voir dans cet état un jour, vu son comportement, il est clair que c'est un désespéré. Si ses frères n'étaient pas arrivés à temps, ça aurait pu finir très très mal.

Nous ne pouvons pas le laisser dans cet état, il risquerait de crever. Je lui donne un peu de mon sang à boire pour qu'il tienne le coup, et nous le transportons jusqu'à l'hôpital. Le diagnostic du médecin est sans appel :

"Malnutrition et empoisonnement sur une longue période par une plante toxique avec des vertus aphrodisiaque et psychotrope. "

Il se réveille quelques jours plus tard, sevré et en meilleure forme. Il demande ensuite à me voir et j'arrive en prenant le plus de temps possible. J'entre dans sa chambre : il regarde la rue par la fenêtre mais je sais que son esprit n'est pas là.

Il respire une grande inspiration et dit avant que je n'ai le temps de frapper :

" Entre, ne reste pas là. Dit-il d'une voix asséchée et fatiguée.

- Tu voulais me voir ? Dis-je en prenant un siège dans la salle.

-...Je suis désolé. Dit-il d'une voix abattue après avoir tourné la tête.

- Ah bon ? Toi tu es désolé ? Et je peu savoir pourquoi tu es désolé ? Disais-je en montant la voix.

-De t'avoir laissé tombé, de ne pas être venu te chercher, d'avoir épousé une autre femme et d'avoir insulté ta meute pour te ramener croyant avoir raison et Dieu sait que j'avais tort. Dit-il avec de la tristesse et un peu d'agacement dans la voix.

- Et je peux savoir comment t'es venu l'idée soudaine que tu puisse avoir eut tort ? Dans une pochette surprise ? Demandais-je en colère.

- Il y a un mois, j'ai commencé à manger de moins en moins, et les deux dernières semaines je n'ai mangé qu'un morceau de pain par jour. Ma tête à commencé à penser plus clair et ce matin, j'ai trouvé des plantes du marionnettiste dans la boîte d'épice que cette pute utilisait pour assaisonner tous les plats qu'elle me donnait ou en mettre dans tous les verres d'eau qu'elle me servait.

- Elle t'a empoisonnée...

- Semble-t-il. Tu connais les effet de cette plante ?

- Vu le nom je peux m'en douter. Répondis-je sèchement.

WolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant