Wolf

Silana

Je suis humaine, et je déteste les loups. Je survivais depuis des années avec ma soeur Annie. Elle a mon âge car nous ne sommes pas des mêmes parents mais elle est beaucoup plus fragile que moi. Des années est une exagération car ça ne fait qu'un an, et je ne suis plus avec ma soeur non plus.

Deux ans auparavant, les grandes nations se sont déclarées la guerre. Les camps de la guerre froide se sont reformés et le conflit a rapidement gagné la planète entière. Le père d'Annie est mort en servant son pays, et sa mère quelques jour après la fin de la guerre des mains d'un démon. 

Pendant la guerre, le bloc américain à réveillé une puissance qu'il ne pouvais pas contrôler. Il a réveillé l'armée d'Hades, enfermé au plus profond du neuvième cercle de l'enfer. Une armée que Satan lui-même redoutais car il s'agissais de ses enfants, les plus puissants démons qui existe. 

Les démons sont grand, la peau rougie par les flammes de l'enfer et possèdent une force digne de leurs noms. Ils sont seulement quelques millions à êtres arrivés sur terre, mais ils nous dominent grâce aux ombres. Les ombres sont d'anciens humain qui, face à la mort certaine apportée par un démon, jurent fidélité à ces derniers pour survivre. Ils deviennent ainsi des créatures entièrement noires à forme humaine qui ne connaissent ni la faim, ni la soif, ni la fatigue et prennent un plaisir malin à faire souffrir leurs prises. Les ombres obéissent aux démons qui les ont transformé, et il n'est pas possible de les faire redevenir humaine. Même si leurs coeur bat, leurs âmes sont déjà damnés et sur la liste de l'ange de la mort.

Pour venir en aide à son humanité chérie, Dieu fit appel à une espèce qu'il avais banni pour avoir tué un ange : Les loups-garous. Mais tous les appellent les "loups" de nos jours. Ils leur accorde la rédemption en échange de la protection de son peuple dans la souffrance. 

Mon père étais un abruti. Il a abandonné ma mère avant ma naissance et s'est fait tuer à deux pas de la maison, juste après avoir quitté ma mère. Elle m'a élevé seule jusqu'à sa mort à mes huit ans. Ensuite, j'ai survécu comme j'ai pu, dans le pire quartier de la ville ou même les flics n'osaient pas mettre les pieds. Ma mère étais une honorable combattante des combats souterrains dans notre partie de la ville, elle parvenait à nous faire survivre avec la récompense de ses combats. Mais un jour elle a simplement trouvé plus fort qu'elle...

Notre quartier étais le pire de la ville, mais la ville étais comme un fruit ; elle étais pleine de vers. Seule le noyau n'étais pas véreux ; en d'autres termes, toute la périphérie de la ville étais dans un état lamentable et c'était du chacun pour sa peau, et le centre étais réservé au riches. j'ai grandi dans cet environnement-là, trahis pas tous les hommes je ne leurs faisaient pas confiance, et je suis vite devenue méfiante de tout. 

Pour survivre, j'ai marché dans les pas de ma mère et je suis devenue une combattante dans les combats souterrains. J'étais la numéro un de toutes les arènes de la ville, et je n'avais aucune pitié. Pour gagner un combat souterrain dans notre quartier, il faut empêcher son adversaire de bouger, donc l'assommer. Pour certains coriaces qui ne savaient pas se ranger et faire le mort, il fallait les tuer. Ce n'est pas de la cruauté, c'est de la survie, parce qu'ils t'attaquent dans le but de te tuer. Je ne voulais tout simplement pas mourir. Quand je passais dans la rue, les gens me respectaient. 

Un jour je suis tombée malade. Une forte fièvre m'empêchais de me tenir correctement et d'avancer. Je me suis effondrée dans une ruelle sombre en allant voler des médicaments aux bénévoles du noyau qui s'amusaient à donner de l'aide à ceux qu'ils abandonnaient à cette vie de bouseux, sans famille, sans morale et sans regrets. Au fond peu nous importais de mourir. Nous profitions de ce qui nous tombais dessus, que ce soit bon ou mauvais et quand la mort venais, la mort venais. Quand quelqu'un meurt, la famille disait toujours cette même phrase :