Wolf

Étrak

Je m'appelle Étrak. Depuis un an, jour de l'apocalypse, les anges nous ont laissé une chance d'accéder au paradis si nous protégeons les humains. Depuis le meurtre d'un ange par l'un des notre il y a cent ans et personne ne voulant se dénoncer, l'archange Michel nous avais refusé ce droit, destinant les loups à l'enfer éternel jusqu'à la découverte du coupable.

Je suis L'alpha de ma meute, les Whitemoon, descendants de l'alpha monde. Je suis son descendants directe et j'ai hérité de toute sa puissance au point que même mon propre père tremblait quand je l'utilisais. Il est mort maintenant. Il a disparu juste avant l'apparition des anges et nous n'avons plus de nouvelles depuis. Ma mère pense qu'il est vivant, elle dit sans cesse que le lien qui l'unie à mon père est toujours actif et qu'il attend qu'on vienne le chercher. 

Je sais à quelles point les ombres sont cruelles, et leurs maître le sont encore plus. Ils n'ont aucune raison de le garder en vie depuis que j'ai repris la direction de la meute, alors je doute qu'il le soit encore. Enfin, tant que l'espoir l'empêche de faire une connerie monumentale, ça me va.

Nous sommes sept dans la fratrie. Je suis celui du milieu, j'ai trois frères plus jeune et trois aînés, même si techniquement nous sommes tous nés le même jour. Je suis toujours aussi surpris que Séios, l'aîné de notre famille, n'ait pas gagné le combat qui devait désigner l'alpha. Je suis cette plus fort au naturel, mais il est rusé et il sait compenser ses faiblesses et même les utiliser à son avantage. J'ai énormément de respect pour lui. 

Je suis toujours à la recherche de la personne qui m'est liée, mon âme-soeur. C'est l'une des quêtes dans la vie d'un loup, mais en ce moment je n'y pense pas trop car j'ai beaucoup de travaille avec la gestion de notre zone sûre. Récemment, mon bras droit Étienne, mais vous l'appellerez surement mon bêta, à trouvé la sienne. Elle s'appelle Annie et a un sacré caractère malgré le fait qu'elle soit assez faible, elle sait se servir d'une arme à feu mais en corps à corps elle se fait laminer à tous les entraînements de la meute. 

Au départ, quand nous l'avons trouvé avec un groupe d'humain dans la forêt, elle nous a suivi sans faire d'histoire. Mais elle nous regardais avec un regard noir rempli à la fois de peur, de colère et de dégoût, apparemment sa soeur lui à raconté pas mal de conneries sur notre espèce et elle la croyait les yeux fermés. Enfin la haine est vite passée quand Étienne l'a regardé dans les yeux et qu'ils se sont révélés être liés. Mais elle l'a fait poireauter pendant une bonne semaine avant d'accepter de sortir avec lui. Apparemment il ne voulait pas envoyer d'équipe à la recherche de sa soeur et elle le boudais pour ça. 

J'apprécie beaucoup son caractère, elle en a dans le ventre malgré ses faibles capacités en combat et le fait qu'elle soit très longue à la colère. Elle au moins n'est pas comme la moitié des louves de ma meute, à savoir chiante, qui ronronne dès que je passe ou inversement qui se fait dessus dès qu'elle me voit. Non, elle n'en a littéralement rien à foutre et je pense que sa soeur y est pour quelque chose car le caractère d'Annie est très doux de base et pas du genre à ignorer royalement les gens. Je tiens à préciser que moi aussi j'ai refusé d'envoyer une équipe récupérer la-dite soeur. Pour une seule personne qui ne veut vraisemblablement pas entrer dans la forteresse c'est inutile, un gaspillage de nos ressources, et une mise en danger pour nos loup dont j'aimerais me passer.

La pauvre Annie fait les allez-retours entre sa maison et le mur d'enceinte dès qu'elle entend qu'un groupe d'humain guidé par, je cite, "une femme en noir et vêtements amples avec des flingues et des dagues, qui a mauvais caractère, qui défonce les démons toute seule et qui à les cheveux blond platine qui prennent la couleur du sang quand elle se bat." entrent dans nos murs. 

De ce que je sais, Annie avait insisté pour guider les réfugiés vers les zones sûres et avait réussis à faire plier sa soeur. Mais cette dernière n'osait pas, ou plutôt ne voulais pas, entrer et parfois se faisait un plaisir d'insulter les gardes de la porte sachant je ne sais comment qu'ils sont tous des loups.