Étrak (partie 2)

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Elle est tirée d'affaire, l'antidote à fait effet et j'attend dans la salle à côté de la chambre ou elle se repose. J'ai eu la peur de ma vie. Je n'arrive pas à l'entendre penser, elle doit être dans un état similaire au coma. 

Félix s'assoit sur la chaise à côté de moi et me demande : 

"Ça va tu tiens le coup ? 

- Je croyais que tu me détestais ?

- Je n'aime pas les loups, c'est vrai. Mais je vois bien que tu tiens à elle autant voir plus que moi. Tu n'as pas l'air d'être un sale type, même si je préfère attendre de voir avant de rendre mon jugement sur ça. 

- Tu as perdu quelqu'un le jour du Bloody day...

- Ma grand-mère. Elle m'a élevé à la mort de mes parents dans une attaque de gangs. Elle était ma seule famille. 

- Je suis désolé.

- Ça sert à rien d'être désolé, quand la mort vient, la mort vient. Ce jour là elle est venu, s'est montrée gourmande et à prit ma grand-mère avec elle en souvenir. 

- C'est une phrase funéraire assez étrange. 

- Elle nous aide a avancer. On n'a pas le luxe de faire son deuil trop longtemps, alors on dit cette phrase pour se rappeler que ça arrive forcément un jour et qu'on ne peut pas lutter. Et on se dit que ce n'est pas si grave car l'âme du défunt est assimilée à un objet. Bien sûre on est triste, mais on avance toujours. 

- La vie à la pulpe à l'air terrible...

- Et c'étais pire avant l'apocalypse. Victime des expériences des noyauteux et à la merci de n'importe qui dans la rue. Les flics n'en avaient rien à faire de nous, et nous envoyaient tous leurs criminels. Maintenant tout le monde se sert les coudes pour avoir une chance de survivre. 

- Votre mutation, vous l'avez de naissance ? Demandais-je de but en blanc. 

- Ouais... Sourit-il. T'es du genre directe ! 

- Et vous êtes beaucoup ? 

- Je dirais un quart des gens de la pulpe, mais très peu oseront te l'avouer.

- Pourquoi ça ? Ce sont des capacités extraordinaires !! Imagine tout ce que tu pourrais faire avec ton ouïe !! 

- Parce qu'il y a eut la purge. Nous savons ce que cela fait de révéler nos dons au grand jour. 

- La purge ?

- Les noyauteux ont réunis tous les mutants de la pulpe pour les "recenser" dans le quartier Ouest l'année de notre naissance à moi et Bloody. Ils sont tous mort ce jour là, et la drogue des chiens à commencé à pousser sur leurs corps. 

- Et le père de Silana ? 

- Ah, cet abruti ? Le type le plus con du monde !

- Comment ça ? 

- Il a abandonné Mia alors qu'elle étais enceinte, et il est mort à deux mètre d'une balle perdu lors d'un conflit entre gang. Comme quoi le karma existe ! Sourit-il. 

- Et Léius ? Il étais comment à l'époque ? 

- Un abruti heureux, il ne se rendait pas compte de l'endroit dans lequel il se trouvait. Si ça n'avait pas été pour la renommé de Bloody Mia il se serait surement déjà fait tué. Mais tout le monde l'appréciait. Il est gentils, et ça nous a détruit quand il a massacré nos familles. Surtout Bloody, elle le voyait comme son père.

- Tu l'aimais beaucoup pas vrai. 

- C'étais le seul étranger qui nous a jamais considéré comme de simples enfants. Il ne voyais pas en nous des combattants, des ennemis, ou un potentiel danger, il nous voyais juste nous. Ça fait du bien quand tous les bénévoles du noyau te regardent comme si tu es un monstre.

WolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant