Welcome to the End Times

Pari 2

Hello ! Je vous l'avoue tout de suite : c'est complètement bâclé, j'ai mis des siècles à l'écrire en plus. Enfin bref, enjoy, et on se retrouve en bas, j'ai une petite annonce pour vous. : )

Ils étaient mariés. Et Crowley, dans sa grande perspicacité, n'arrivait toujours pas à le concevoir. Ils s'étaient vraiment mariés, devant un prêtre, devant la cour, devant le roi, devant tout ceux qu'ils connaissaient. Crowley avait dit oui, et Azira avait souri avant d'acquiescer à son tour. Crowley, à cet instant précis, n'avait pu empêcher ses lèvres de former un sourire.

Ils s'étaient embrassés. Crowley se sentait comme un adolescent – de six mille ans - en pensant ces mots, en repensant à cet instant, mais ils s'étaient bien embrassés, il n'avait pas rêvé. Et Azira, dans cette robe blanche... Crowley soupira.

Il était chez lui, un immense manoir isolé du reste du monde. Azira et lui étaient censés être à leur lune de miel. Mais aucun des deux n'avait réellement envie de partir, alors ils étaient simplement restés. Crowley avait proposé à Azira de venir habiter chez lui, et l'ange avait accepté.

Depuis, ils vivaient ensemble, comme s'ils étaient un couple. Crowley ne parvenait toujours pas à se remettre du fait qu'il voyait Azira, son Aziraphale, tous les matins en se levant, et tous les soirs en se couchant. Bien sûr, Azira ne dormait jamais, et des fois, Crowley avait du mal à s'endormir, alors ils se retrouvaient juste dans le salon, la plus grande pièce du manoir. Dans ces instants, Crowley faisait semblant de ne pas être intéressé par le livre qu'il tenait dans les mains, et Azira lisait sans faire attention à lui.

- Bonjour, mon cher. Voudrais-tu quelque chose à manger ?

La voix d'Azira tira Crowley de ses réflexions alors qu'il descendait les escaliers. Il répondit :

- Je n'arrive pas à croire que tu me poses la même question tous les matins. Je ne mange pas, je te l'ai déjà dit.

Azira se rapprocha des escaliers. Crowley s'arrêta à deux marches du sol. Ils échangèrent un sourire, un peu embarrassés. Ils n'avaient jamais été aussi proches, physiquement, pour autant de temps. Et cela promettait de ne pas se terminer de sitôt. Azira lâcha :

- Nous étions censés revenir il y a deux jours, Crowley. Ils ne vont pas s'inquiéter ?

- Qui ça, ils ? ricana Crowley.

Azira était tellement candide, tellement innocente et naïve que Crowley ne pouvait s'empêcher de se moquer d'elle, bien que, même s'il ne l'avouerait jamais, il adorait ça.

- Ne t'en fais pas, mon Ange. Ils ne s'inquiéteront pas, ils penseront que nous avons été... hum... occupés.

Aussi démoniaque qu'il soit, parler de ça avec Azira gênait Crowley au plus haut point. En voyant une rougeur s'étaler sur les joues du démon, Azira sembla comprendre et elle bégaya :

- Euh... Très bien, très bien... Nous devrions peut-être avertir le roi que nous sommes « rentrés ».

Crowley pensa qu'Azira avait toujours été très douée pour changer de sujet, aussi, il acquiesça, et finit de descendre les escaliers. Il avait toujours été plus grand qu'Aziraphale, mais Azira lui arrivait à l'épaule, et il adorait cette différence de taille. Même s'il en jouait, le plus souvent. Il contourna Azira pour aller dans le salon, où il attrapa une feuille et du papier, et commença à écrire. La journée d'après, ils reçurent une réponse du roi, qui les invitait à une fête le soir-même pour célébrer leur retour. Azira fut étonnée qu'il célèbre ainsi leur simple retour, mais Crowley la détrompa vite : il était très proche avec le roi et les reines.