Petite Fille

371 34 29
                                    

Moi : essaye d'écrire du fluff
Mon cerveau : angst, angst, angst, ansgt.

TW : cancer, mort

Note très importante avant de lire : Je ne suis pas une spécialiste sur le sujet, qui est délicat, et j'espère donc que je n'ai pas été maladroite en écrivant cet OS. Ne le lisez vraiment pas si vous êtes sensibles parce que même en l'écrivant j'étais en larmes à la fin je vous jure...

D'ailleurs, cet OS est largement inspiré de celui que UndergroundWall a écrit pour le défi discord "Mort".

Après la Non-Apocalypse, Aziraphale et Crowley ne s'étaient plus quittés. Ils n'en voyaient pas l'intérêt. Ils n'avaient pas eu besoin de s'avouer leur amour, car ils le savaient tous les deux, c'était évident : ils s'aimaient. Et la Non-Apocalypse n'avait rien changé, si ce n'était le fait qu'à présent, ils étaient libres de se le montrer. C'était Aziraphale qui avait fait le premier pas. Chaque jour, Crowley remerciait quelqu'un pour le courage de son ange, car lui ne l'aurait jamais eu.

Ils avaient acheté un cottage au bord de la mer, dans un village côtier qui était tranquille et qui n'avait rien connu comme perturbation qu'un incendie dix ans auparavant. Il y avait toute une pièce pour les livres d'Aziraphale, toute une pièce pour les plantes de Crowley qui ne pouvaient pas vivre dehors, et deux chambres. Ils en avaient installé une pour eux deux, et en voyant la deuxième chambre, la même idée leur était passée par la tête.

Aziraphale en parla le soir-même à Crowley, alors qu'ils mangeaient des sushis – Aziraphale mangeait et Crowley buvait. Il regarda Crowley et essaya la subtilité, avec très peu de succès :

- Crowley, mon cher, as-tu une idée de ce qu'on pourrait faire, avec la... la chambre en trop ?

Crowley faillit s'étouffer dans son vin. Il se redressa un peu, et répondit :

- Je ne sais pas. Tout ce que tu veux, mon ange.

Mission distraire l'ange : réussie, songea Crowley en voyant Aziraphale plonger le nez dans son verre pour masquer la rougeur qui s'étalait sur ses joues et son sourire impossible à réfréner. Cependant, Crowley déchanta bien vite, car quelques instants plus tard, Aziraphale renchérit :

- Sur la route pour venir ici, j'ai vu – malgré ta conduite tout bonnement irresponsable – une agence d'adoption. Je me disais que l'on pourrait peut-être... Adopter ?

Crowley, qui préparait tous ses meilleurs arguments, fut coupé en pleine réflexion. Il répéta :

- Ma conduite tout bonnement irresponsable ? Pardon ?

Aziraphale leva les yeux au ciel. Il rétorqua que oui, la conduite de Crowley était irresponsable – en se retenant d'ajouter que sa conduite de voiture et son comportement étaient inclus dans ce groupe de mot – et Crowley bouda toute la soirée. Aziraphale, qui avait très bien compris que c'était pour éviter le sujet, n'insista pas tout de suite. Il utilisa sa technique spéciale garantie à coup sûr pour que Crowley arrête de faire la tête.

Puis, alors qu'ils étaient tous les deux allongés sur le lit, entremêlés, Crowley en train de s'endormir, Aziraphale avait continué :

- Tu serais d'accord, pour que l'on adopte ?

Crowley se réveilla instantanément. Il réfléchit, pesa le pour et le contre. Alors qu'il réfléchissait, Aziraphale caressait doucement ses cheveux, ce qui lui faisait légèrement perdre ses moyens, mais il réussit à articuler :

- Les humains ne sont pas immortels, mon ange.

C'était la seule raison pour laquelle il aurait pu refuser. Mais à l'aide de contre-arguments, Aziraphale réussit à lui prouver que, même si l'humain allait forcément mourir (c'était dans la description du job, après tout) ils auraient le temps de l'aimer, d'être avec lui, même si cela ne devait pas durer pour toujours. Cela valait le coup d'entrer en deuil s'ils avaient vécu le temps d'une vie avec un être aimé. Crowley accepta de bon cœur. Il adorait les enfants.

Welcome to the End Times Où les histoires vivent. Découvrez maintenant