Bad Encounter

Chapitre 12 Dallen

Je suis à l'hôpital depuis 4 bonnes heures avec certain de mes frères envoyant des messages en continue sur le téléphone de Mélanie.

Quand j'ai reçu son message j'ai paniqué, je suis sorti en trombe du club et grillé tout les feux et priorités pour la rejoindre au plus vite.

Je suis arrivé quand on la mettait dans l'ambulance, je n'ai pas eu droit de la rejoindre alors j'ai suivi à moto.
Plusieurs camions de presses se sont précipités à ma suite, ecoeurant !

L'inspecteur chargé de son affaire a débarqué peu après, je suis directement allez le voir, il m'a reconnu.
C'est ainsi que j'ai appris ce qui était arrivé, j'ai pété les plombs.
Comment a-t-il réussi à passer ?

Apparemment il avait une fausse carte de police très bien imitée qui lui a permis  de passer le barrage de sécurité.
Il aurait dit aux agents qu'il était là pour l'emmener dans endroit sécurisé.

Ils l'ont laissés passer et le l'ont pas suivis... En clair aucun de ces connards n'a fait son boulot correctement et elle a failli en mourir.

Mon téléphone vibre, Mélanie.

" Une infirmière va venir te chercher pour t'emmener jusqu'à ma chambre."

Je pousse un soupir de soulagement et me lève.

Je présente ma pièce d'identité à l'infirmière qui vient d'entrer dans ma chambre et la suis.

Quand j'entre dans la chambre je la retrouve assise sur le lit, ne portant qu'une blouse d'hôpital et branchée a une perfusion.
Elle semble tellement fatiguée...

Je m'assieds à coté d'elle, l'entoure de mon bras et fais basculer sa tête sur mon épaule.

Elle me raconte tout ce qui c'est passé, je suis fier d'elle, elle a su se défendre et se sauver.

- Tu sais ce qu'on va faire ? Lui dis-je.
Tu vas rester ici jusqu'au procès et je resterais avec toi.
Quand ce sera fini on s'enfuira à Tucson, comme Bonnie and Clyde.

Elle rit et mon cœur s'apaise.
C'est comme si mon cœur réagissait en fonction de son humeur.
Rien d'étonnant puisque elle me plaît énormément.
Je m'en suis rendu compte des le premier jour, son visage taché de sang.
Il c'est passé quelque chose et depuis, je n'arrive pas à rester loin d'elle.
J'ai envie de l'emmener loin de tout ça et veiller férocement sur elle.
C'est un sentiment très primaire je le sais bien et pourtant il me paraît si normal...

Kip m'en avait parlé de ces impressions étranges de propriété, comme si au premier regard, au premier contact, notre coeur reconnaissait celle qui le fera battre plus fort, plus vite.

J'en ai flippé les 2 premiers jours et je l'ai accepté.

Pris d'une impulsion, je glisse 2 doigts sous son menton et tourne son visage vers moi.
Je la regarde dans les yeux, elle sait ce que je m'apprête à faire.
Un petit hochement de tête et je fonds sur ses levres.
Mon baiser ressemble davantage à une caresse, nos lèvres se cherchent et se trouvent, se goûtent et se tourmentent.

Je l'approfondis en attrapant sa lèvre inférieure entre mes lèvres.

C'est un tourbillon de sensations inédites.

Je lui écarte les lèvres  de ma langue et plonge dans sa bouche.
Ma langue taquine la sienne et un gémissement lui échappe.
Sa main glisse sur ma nuque et la mienne sur sa joue.
J'avais entendu parler ce fameux baiser qui provoque tellement de sensation en vous mais je ne l'avais jamais essayé jusqu'à cette nuit.

Nos lèvres se détachent mais nos regards s'aimantent.

- Je te dirais bien que je suis désolé mais ce serait un mensonge chuchotais-je ma main caressant toujours sa joue.

- Je n'ai pas envie que tu sois désolé repond-elle sur le même ton.

Un doux sourire etire mes lèvres.

- Je risque de recommencer très souvent, autant que tu en sois prête.

Elle rit.

- Je suis à ta disposition repond-elle.

Il ne faut pas me le dire 2 fois, je plonge encore sur ses levres avec l'impression que je ne m'en lasserais jamais.