Chapitre 9

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Nous sommes 4 jours après l'incident. Le château a été fouillé de fond en comble, les environs aussi, mais aucun intrus n'a été trouvé. Les gens s'en sont remis, comme ils n'ont rien su de se qui c'était passé, mais moi ça m'a traumatisé. Je repense sans cesse à cette fameuse nuit horrifique. De plus, j'entends à nouveau en rêve la voix de mon père. Je crois que je vais exploser, j'ai juste une hâte : revoir Albus ces prochaines vacances pour discuter avec lui.

Je me rends en vitesse à l'infirmerie. Cassandre s'est réveillée, apparemment elle n'aurait pas été pétrifiée mais stupefixée !

En entrant à l'infirmerie, je la trouve assise sur son lit, en train de lire un magazine sorcier. je me jette dans ses bras.

- Cassandre ! j'ai eu tellement peur pour toi, je lance, au bord des larmes.

- C'est moi qui ai eu peur pour toi, à mon reveil l'infirmière m'a raconté ce qu'il s'était passé. Tu as été si courageuse.

Je baisse la tête, certes j'ai peut-être été courageuse, mais j'ai agis comme une imbécile en voulant à tout prix me venger, c'était mon idée, tout est arrivé par ma faute.

- Tes parents, ils ont dû s'inquiétter ?

- Oh, tu sais mes parents passent le plus clairs de leur temps : soit à s'engueuler, soit à être en déplacement, répond elle la mine sombre. En ce moment même il doivent être au bout du monde et ne recevrons pas le hibou de la directrice avant leur retour. Mais rien de tout cela n'était de ta faute ! Nous avions toutes les quatre prévu ce plan.

Je la serre à nouveau dans mes bras.

- Mais promets moi une chose, me sourit-elle. Jamais plus on ira dans ces cachots.

Je souris, amusée.

- Je te le promets. J'ai besoin de savoir une chose, Cassandre : A quoi ressemblait notre agresseur ?

- La lumière de ma baguette ne m'a pas permis de voir grand-chose, j'ai simplement pu distinguer son visage ! Un homme, il ressemblait à ton père Angéline, comme deux gouttes d'eau, le même que sur les photos que j'ai pu voir de lui.

- Mais mon père est...

- Mort, oui, termine t-elle tristement. Mais cela ne veut peut être pas dire que c'était lui, je t'ai dit qu'il ressemblait à ton père sur les photos que tu as de lui. Aujourd'hui, ton père aurait la quarantaine, or sur les photos il en a 30. Ce ne peut pas être lui, pourrait-il s'agir d'un frère ? Je sais que ta famille est censé être éteinte, mais imagine qu'il reste encore des descendants ! As tu un oncle du côté Fleury ?

Je n'en sais rien, mais il y a un endroit où je pourrais en apprendre davantage. Pas un livre sur la famille Fleury, non, dans le registre qui regroupe chaque élève de l'école. Je remercie Cassandre, et me rend en courant à la bibliothèque. Je veux savoir pourquoi cet homme voulait ma bague, et pourquoi il ressemblait tant à mon père.

J'ouvre la porte de la bibliothèque dans un énorme fracas, ce qui me vaut le regard réprobateur de la bibliothécaire, mais je m'en fiche. Je me précipite vers les viuex registres de l'école, saisit ceux des 30 dernières années et cherche le nom Fleury. Je trouve mon père : Luc Fleury. Sur cette photo, il doit être en septième année. Il a un petit air d'aristo, mais il reste très naturel. Ses cheveux bruns sont coiffés en arrière, et ses yeux émeraudes brillent sur la photo qui a du être prise au soleil. Je ne m'étais jamais rendu compte que les yeux verts de notre famille étaient si beaux au soleil, on ne me l'a jamais fait remarqué. Ca me fait bizarre de voir une photo de mon père si jeune, il a l'air heureux, épanoui. Je me demande bien comment fut la rencontre de mes parents. Grand mère m'a raconté qu'ils s'étaient rencontré quand ma mère était en quatrième année et lui en septième. Il me semble que c'était lors d'un tournoi appelé « Le tournoi des trois sorciers ». Les septième années de Beauxbâtons et Durmstrang étaient venus à Poudlard lors de cette occasion.

Angéline, la maudite de BeauxbâtonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant