Chapitre 23

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CHAPITRE 23

• PDV de Jace

Hier, lors de cette fête après le match, j'avais en quelque sorte laissé mes sentiments s'exprimaient. Je ne sais pas ce que je ressens, honnêtement.
C'est étrange, à chaque fois que je touche sa peau, des frissons parcourent mon corps tout entier. Je ne dirais pas que c'est de l'amour, car il est trop tôt pour insinuer sa.
Et puis, même si j'étais amoureux d'elle, ce qui n'est sans doute pas le cas, elle a déjà Luc. Même si je lui est clairement dit que je ne pensais pas qu'elle l'aime, au fond de moi j'en doutais. Au fond de moi, je savais que c'était fort possible qu'elle l'aime, mais je voulais juste me convaincre du contraire.

Elena est loin de ressentir ce que j'éprouve pour elle, elle me considère juste comme un un ami et je pense que je devrais ignorer ce drôle de sentiment et faire de même...la considérer comme une amie, comme n'importe quelle fille.

Après la fête, j'avais proposé à Elena de rentrer, laissant Luc ivre mort avec ses amis.
Nous étions rentrés et elle m' annonçait qu'elle était fatiguée et qu'elle comptait aller se coucher. Je rejoins donc ma chambre et elle, la sienne.

• PDV d'Elena

La discussion que j'avais eu avec Jace hier, avait un air assez philosophique, je me demandais où il avait trouvé cette magnifique phrase à propos des étoiles. Hier soir, Jace semblait différent, il semblait lui-même. Il ne se cachait pas derrière son air arrogant de badboy, ou encore derrière sa popularité. Il était le Jace que j'apprécie. Le fait que Jace puisse peut être éprouver des sentiments pour moi me semblait irréel, et je continu de pensait qu'il était un peu pompette ou bien fatigué, car Jace Moonhood ne ressentira rien pour moi, Jace restera ce qu'il est, un coureur de jupons.

Jace avait cependant soulevé un dilemme dans ma tête.

Devrai-je quitter Luc, après tout je ne suis en aucun cas amoureuse de lui.
Mais lui, il semble l'être, Luc m'aime, et se serait égoïste de ma part de lui faire sa. J'ai toujours été une personne généreuse, faisant passer le bonheur des autres avant le mien, alors il n'est pas possible pour moi de briser le cœur de Luc pour mon propre intérêt.
Je ne vais pas tout abandonner parce-que Jace m'a fait réaliser que je ne l'aime pas, je ne vais pas tout abandonner à cause de la discussion que j'ai eu hier avec Jace...
Tout cela semblait plus comme des questions dans ma tête, des questions que je me posais pour essayer de me convaincre.

Je ne pouvais pas quitter Luc, lui briser le cœur, c'était impossible. Et même si cela semble absurde, si Luc et moi venons à nous séparer, ce sera parce qu'il m'aura laissé.
Briser un cœur est plus douloureux qu'avoir son propre cœur brisé, en tout cas pour moi...

Les rayons du soleil frappaient mon visage me faisant me réveiller en douceur.
Une nouvelle journée de cours commence.

Ma journée d'école se passe normalement, j'ai traîné avec mes amis, j'ai rigolé, j'ai été attentive en cours, Jace m'a parlé en histoire, Luc s'est excusé de son comportement lors de la fête.

J'étais sur la route pour rentrer au chalet quand Jace m'interpelle.

- Hey


- Jace, te voilà, toi aussi tu as fini les cours ! dis-je sourire aux lèvres.

Jace est moi étions officiellement amis et cette amitié était plutôt agréable.

- Hum ouai. dit-il dans un sourire. Viens avec moi, je voudrais te montrer quelque chose. Il ajoute.

Je reste perplexe un instant mais décide de lui faire confiance et de le suivre.

Nous marchions un instant, sans quitter le campus mais en s' éloignant.

Mon sac à dos sur le dos, j'observais Jace qui marchait devant moi.

" On est arrivés !" dit-il

J'étais tellement absorbé par son dos musclé que je n'ai pas vu où nous étions rendus.

"Et arrête de mater les gens quand ils sont devant toi Elena " continue t-il en lançant un sourire narcissique.

Comment il sait ? Peu importe.
Je soupira et observa où nous étions.


Nous étions sur un pont en bois, qui menait à ce qui semblerait être la forêt.
En dessous, une rivière s'offrait à nous. C'était magnifique.

- Wow, c'est magnifique ! dis-je en me tournant sur moi-même.

- Oui... dit Jace en posant son regard sur moi.
Mais j'étais trop absorbé à regarder autour de moi.

- Comment se fait-il que je ne sois jamais venu ici ? demandai-je en le regardant dans les yeux, l'obligeant à détourner son regard de moi.

- Hum...et bien le campus est énorme et c'est un coin reculé, je suppose que tu t'es jamais aventuré plus loin que les bâtiments de cours.

Il avait l'air si parfait. Il portait un jean noir bien taillé, ainsi qu'un t-shirt blanc et sa fameuse veste en cuire.
Il tenait son sac d'une main sur son épaule tandis que son autre main était dans sa poche.

- Pourquoi tu m'as amenée ici ? demandai-je soudainement

- Je sais pas, parce-que la falaise n'est plus un endroit tranquille avec toutes ces fêtes et qu'il nous fallait un endroit peu fréquenté pour se retrouver, pour discuter, dit-il sincèrement.

Depuis l'accident de mon frère, j'avais pris l'habitude de parler de tout à Jace. Il sait tout de ma vie, mais...je ne sais rien de la sienne.

Je jette mon sac par terre et m'assoit sur le pont.

"Qu'est-ce que tu fais ? " il demande en esquissant un sourire.

- On est ici pour parler non ? Tu connais déjà toute ma vie, alors parle-moi de toi. dis-je en haussant les épaules.

Il fronça les sourcils et me regarda un instant.

- Non, désolé, j'ai pas envie. dit-il d'un air soudain plus froid.

- Tu m'as amené ici c'est pour parler, non ? lançais-je un peu confuse

- Oui, mais pas de moi, répond Jace

- Je t'ai déjà tout dit de ma vie, je ne connais rien de la tienne ! commençai-je à m'emporter.

- Oui, et tu n'as rien à savoir sur ma vie ! s'énerva t-il

Je me releva et me mit devant lui.

- J'ai le droit de savoir des choses sur toi, tu connais tout de moi.

- C'est toi qui a choisi de te confier à moi, moi je ne veux pas me confier à toi, respecte mon choix, s'énerve Jace

- Comment tu oses dire ça ! Tu m'as presque forcer à tout te dire ! Je voulais pas me confier à toi mais tu m'a insulté de tous les noms, tu m'as fait sentir encore plus mal que je l'était dans un moment dur de ma vie ! criai-je

Il dû se rendre compte que j'avais raison, car il me regardait sans rien dire.

- Il fallait bien que quelqu'un le fasse, t'étais misérable, dit-il calmement en me regardant.

Des larmes montèrent et il venait de me blesser.
Je pris mon sac et partit.


Comment il ose dire ça ?
Il ne voulait pas vraiment m'aider.
Il m'a juste pris en pitié.

Je retourne au chalet et m'enferme dans ma chambre.

...

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INKED (En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant