Chapitre 21

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Jeudi 7h30

Madrid

41h30 après le braquage
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Je travaille avec acharnement à la fonderie avec quelques uns de mes coéquipiers, dont Bogota qui ne cesse de me lancer des regards insistants.

- Tu as pu te reposer ? Hier t'as vraiment péter un plomb.

Je m'arrête de travailler, ne pouvant plus réfléchir et utiliser mes mains en même temps.

- J'ai pratiquement rien dormi si tu veux savoir.

Je reprend mon travail mine de rien et il ne cesse de me regarder durant quelques minutes.

- Je peux savoir ce qu'il y a ?

- Tu me fais soucis, c'est tout. Dit-il.

Je soupire bruyamment.

- C'est sympa Bogota je t'assure, mais on a du boulot, tu te feras du soucis pour moi un autre jour.

On entendit un bruit qui retient toute notre attention. Un otage était tombé au sol, visiblement un malaise dû à la chaleur.

- Le boulot m'appelle, aide-moi à le monter au bureau s'il te plaît.

On porte l'homme qui est dans les vapes quelques étages plus haut et je m'occupe de lui.

Au même moment, Tokyo s'offre une petite pause un étage plus bas et profite pour jeter un coup d'œil par la fenêtre. Rio ne devrait pas tarder à arriver. Elle vit trois voiture dans s'engager dans l'allée et Rio sort du véhicule.

Les larmes aux yeux, elle descend précipitamment au hall d'entrée vers ses compagnons. Palerme était au téléphone avec le Professeur.
Les 40 otages étaient prêts à être libérés, y compris les agents de police qui se sont infiltrés la veille.
C'était un rêve qui devenait réalité pour elle, elle allait enfin retrouver son amour perdu.

- Ouvrez les portes ! Dit Palerme une fois le téléphone raccroché.

Les portes s'ouvrent délicatement, laissant paraître l'air frais du matin.

- Allez-y ! Reprit Denver en bousculant les otages.

Ils ne tardent pas à accélérer leur démarche et à courir à l'extérieur de la banque.

Quelques minutes plus tôt, dans la tente de police dressée plus loin, Arturo eu une idée plutôt folle. En voyant le dossier de son amante Mónica, il ressasse tous les souvenirs vécus et une idée lui reste en tête : rencontrer son fils !

Il sort discrètement de la tente et rejoins la porte d'entrée de la banque, qui se referme doucement.

- Colonel ! Arturo Román se dirige vers la banque ! Hurla un officier en scrutant son ordinateur.

- Mais qu'est ce qu'il fait cet imbécile ! Reprit Tamayo.

Arturo court et saute littéralement dans le bâtiment. Tous furent surpris de retrouver un homme au sol. Les braqueurs ne tardent pas à le reconnaître...

La joie était au rendez-vous, tout le monde sert tendrement Rio dans leur bras. Pour l'occasion, il était vêtu d'un joli costard.
J'étais afférée avec l'otage qui s’était évanoui plus tôt, quand mon talkie-walkie interrompt mon auscultation.

- Mexico, viens au hall. Me dit Nairobi.
- J'arrive. Un otage à fait un malaise. Je descends tout de suite.

L'otage se portant bien, je me dirige au hall d'entrée, ne sachant pas ce qu'il m'attend.

Je suis en haut des escalier et ce que je vois me fait bondir le cœur. Rio, mon Rio ! Je ne porte plus attention à l'otage et je me dirige en courant vers lui et lui saute dessus.

- Rio ! Hurlai-je en pleurant.

Je le prend dans mes bras et le serre de toutes mes forces, pour m'assurer , d'une certaine manière, qu’il était bien vivant.

- Tu es en vie ! Tu peux pas savoir à quel point je suis soulagée !

Il me caresse tendrement les cheveux.

- Moi aussi ! J'ai cru qu'ils t'avaient abattu !

Je le regarde et il me fit son magnifique sourire. Il était très ému. J'avais envie de l'embrasser. Mais je me retient et me contente de le serrer à nouveau dans mes bras, avec un peu plus de tendresse cette fois-ci.

On fini par prendre nos distance et Tokyo ne tarde pas à lui tirer le bras.

- Vous m'excuserez, mais on a des choses à faire ! Reprit-elle.

Il me regarde un peu mal alaise, et hésite à parler. Je lui fais un petit signe négatif de la tête, en espérant que ça suffira à lui faire comprendre qu'il doit garder le silence. Saura-t-il tenir sa langue ? Pas sûr.

WRONG PLACE AT THE WRONG TIMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant