𝙲œ𝚞𝚛 𝚎𝚗 𝚀𝚞𝚊𝚛𝚊𝚗𝚝𝚊𝚒𝚗𝚎 {Jikook}

Chapitre 22 : J'en ai assez de cet amour factice

PDV de Jungkook

Je regarde l'heure. 8h30.

Une bonne partie des étudiants du foyer sont déjà réveillés. Les 6 autres eux, roupillent encore. Pour Jimin, ce n'est pas étonnant, je l'ai quand même réveillé en pleine nuit.

Je me lève, pars discrètement dans les vestiaires, me change en vitesse et m'en vais à la recherche du clan tant redouté.

Après une bonne dizaine de minutes, je les vois à leur endroit habituel, leur sorte de base, de squatte. Un espace où personne à part eux n'y va parce que sinon, gare aux emmerdes !

Et puis par chance, ils ne sont pas tombés sur la vidéo et n'en n'ont visiblement même pas entendu parler.

Je m'approche, la tête haute, le buste relevé pour leur montrer ma certaine dignité et confiance en moi. 

L'un est sur son téléphone. Deux autres discutent en criant pour se faire remarquer. Un autre semble trafiquer quelque chose de pas très nette dans son sac et celui qui me parait être le chef de bande; observe la cours et les étudiants, assis en hauteur sur une barrière, tel un roi gouverne ses sujets en les intimidant du regard.

Maintenant à quelques mètres d'eux, ils relèvent la tête, attiré par la curiosité qui les anime face à ma démarche.

-Tiens tiens, mais ça ne serait pas le fameux Jeon Jungkook ? 

Le chef, assis en hauteur avança son corps vers moi sans se mettre debout pour autant, le sourire moqueur aux lèvre.

Je respira profondément pour essayer de ne pas bégayais.

Aller putain Kook, t'étais presque comme eux il y a peu ! Aller reprends toi bordel !

-Ouais c'est moi, dis-je sèchement sans quitter des yeux celui d'en haut.

Voyant ma sorte de détermination et mon courage pour venir leur parler ainsi, ils semblèrent intéressés et me fixèrent tous d'un regard curieux.

-Qu'est ce que tu nous veux ? J'te préviens on a pas tout notre temps, mais vu que c'est toi et que t'es pas n'importe qui ici, on t'écoute. Parle.

Ah bah voilà, ma réputation n'est pas tombé si bas que ça finalement, pensais-je assez fier de moi.

-J'aimerais faire parti de votre bande, traîner un peu avec vous quoi.

En entendant ma requête, il sauta de son perchoir et se mit bien en face de moi, les yeux noir de vivacités.

J'en entendis deux derrière lui ricaner un peu mais cela ne m'atteint pas. Il faut juste que je montre que je n'ai pas peur d'eux et que je ne suis pas là pour être sous-estimé.

-T'aurais été l'un de tous ces bouffons d'étudiants de c'te fac, je t'aurais dégagé, mais là... Je dois bien reconnaître que c'est tentant de t'avoir parmi nous.

Il recula et consulta les quatre autres derrière lui par un léger coup d'œil.

Moi, je ne bronchais pas. Je ne montrais pas non plus ma joie face à sa réaction. Non, il fallait que je ne dévoile aucunes émotions, aucuns troubles ou affolement. 

J'ai la chance de savoir comment m'y prendre avec ce genre de personne, c'est grâce à ça que j'en suis là maintenant, étiqueté en tant que délinquant ou populaire violent de l'établissement.

Il se remit en face de moi, un sourire complice affiché sur ses lèvres.

Je n'aime pas ça...