pour LilouLox32. en espérant qu'il te plaise. bonne lecture
Azra et Mathieu
***
Azra
Je passais la porte de l'appartement. Le ménage n'avait pas été fait, c'était le bazard. Je soufflais et allais dans la chambre. Mathieu était dans celle-ci en train de travailler.
— Salut bébé.
Je claquais un baiser sur sa joue. J'étais fatiguée, j'avais travaillée toute la journée.
— Ça va ? Demandait-il.
— Oui. Et toi ?
J'étais quelque peu froide.
— Ouais.
Je commençais à faire à manger sous son regard.
— On mange quoi ?
— Pardon ?
Je me tournais vers lui. Je me sentais énervée, et je savais que ça allait minrer crescendo.
— On mange quoi ?
— Des pâtes.
Il hochait la tête.
— Ça te vas ou tu aurais préféré autre chose ? Crachais-je.
— Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
J'ignorais sa question. Il soufflait.
— Azra.
Je l'ignorais une seconde fois. Je n'avais pas envie que mes mots dépassent ma pensée.
Je lui tendais les assiettes et les couverts qu'il saisissait. Il dressait la table. Après quelques minutes qui m'avaient l'air une éternité, les pâtes étaient enfin cuites, je les mélangeais aux lardons et à la crème. Je nous servais et commençais à manger.
— Bé'.
— Tu veux savoir ce qu'il y a ? Je rentres du travail, c'est le bordel partout. T'as pas fais à manger. Ça me saoule.
— Excuse, j'ai pas pris l'temps.
— Et moi ça me saoule parce que je suis fatiguée.
— Azra, c'est la première fois que ça arrive.
— Peu importe. C'est arrivé. Et c'est faux. C'est arrivé plus d'une fois.
— Bé', pleures pas pour ça. J'ferais attention.
Je séchais mes larmes. J'étais fatiguée, et c'était stupide de pleurer parce qu'il n'avait pas ranger.
— Bé'.
Il se levait et venait me prendre dans ses bras.
— Il y a autre chose ?
— Maman m'a appeler.
— Et ?
— Elle veut pas te voir.
Je pleurais davantage et il me serrait plus fort dans ses bras.
— C'est pas grave, bébé.
— Si. Elle t'accepte pas. Moi je t'aime et elle veut pas qu'on soit ensemble.
Il embrassait mon front.
— Ça finira par lui passer. Tu verras.
— Mais...
— Fais-moi confiance. Elle ne m'aime pas, ça peut arriver. Mais, quand elle voudra me rencontrer une deuxième fois, elle verra que j'suis pas si terrible que ça.
— Je suis désolée.
— Mais t'excuses pas.
Il se séparait de moi.
— Finit de manger, j'arrive.
Il s'absentait un instant et revenait quelques minutes plus tard. Il me portait et nous allions dans la salle de bain. Il nous avait préparer un bain chaud moussant. Je souriais, je trouvais ça adorable de sa part. Il se déshabillait et je faisais de même. J'entrais en première et il venait se mettre devant moi. J'enroulais son ventre de mes jambes. Je caressais ses cheveux et je me sentais apaisée. Après un instant, Mathieu se relevait.
— On échange ?
J'acceptais. Il se mettait derrière moi, et passais ses bras autour de mon cou. Il embrassait plusieurs fois mes cheveux et je souriais.
— Merci pour ce moment.
— C'est normal.
— Je t'aime.
Il embrassait ma joue et décalait mes cheveux sur le côté, il embrassait mon cou et je souriais. Je lui tendais un gant de toilette et il commençait à me laver le dos, et me massait, j'adorais nos petits moments. Puis quand l'eau commençait à se refroidir, nous vidions le bain et prenions notre douche, l'un collé à l'autre. Je le serrais dans mes bras et il m'entourait de ses bras.
— Désolée d'avoir craquer.
— C'est bon.
Il embrassait mon front. Nous sortions du bain, nous nous séchions, habillions et brossions les dents. J'allais dans la chambre et prenais un pull qui appartenait à Mathieu. Je me couchais dans le lit et il venait se joindre à moi. Je lui donnais un baiser, puis un second. Et puis, rapidement, je m'abandonnais dans ses bras, lui offrant tout l'amour que j'éprouvais pour lui.
Car, l'amour que j'avais pour Mathieu, ni ma mère, ni personne d'autre ne pourra l'enlever.
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J'espère qu'il t'as plu.
