Pour LilouLox32
En espérant qu'il te plaise.
Azra et GLK.
Bonne lecture
*
Azra
Heureuse. Voilà comment j'étais. Je venais d'apprendre le sexe de notre enfant. J'avais hâte de lui annoncer.
Je rentrais chez nous. J'avais hâte qu'il rentre lui aussi.
Une heure plus tard, il était là. Il venait m'embrasser et je lui donnais l'échographie.
— Je suis désolé bébé de ne pas être venu.
— C'est pas grave,je comprends t'inquiète.Il embrassait mon front.
— C'est une fille, annonçais-je en souriant.
— Oh bordel, c'est vrai ? Il souriait, avait presque les larmes aux yeux. Je secouais la tête de haut en bas. Il me prenait dans ses bras.Il annonçait la nouvelle à ses amis.
— Je vais prendre soin de ma petite princesse.
— J'espère bien, souriais-je.Il embrassait mon ventre et se baissait afin d'être à sa hauteur.
— Je te promets que quand tu vas sortir, je ferai de toi la fille la plus heureuse du monde.
J'en avais les larmes au yeux. Ça me faisait tellement plaisir. Il était fan de notre bébé alors qu'elle n'était pas encore née. J'avais tellement hâte.
Ses amis nous félicitaient, j'étais là, en souriant. Plus heureuse que jamais.
*
Aujourd'hui, je sortais avec Ilona, une amie à moi. Nous allions faire les boutiques pour trouver des décorations pour la chambre de ma fille.
Nous discutions de tout et de rien. Elle me racontait sa vie avec son petit-ami.
Et sans que nous puissions contrôler quoi que ce soit, une voiture venait nous percuter. Je me réveillais, j'avais froid, j'étais terrifiée. Je tournais la tête -non sans mal- pour regarder Ilona mais celle-ci avait la tête contre le volant. Quelqu'un venait toquer à ma fenêtre, je souffrais tellement, je ne comprenais pas.
*
Je me réveillais, je papillonnais plusieurs fois des cils afin de m'adapter à la lumière. Je baissais les yeux. Il était là, à me tenir la main.
— Azra ?
Les larmes coulaient le long de mes joues.
— Je suis là, il embrassait mon front, comment tu te sens ?
— Comment va le bébé ?
— Azra, commencait-il les larmes aux yeux, elle est partie.
— N-n-non.... C'est faux. Tu mens.
— J'aimerais mais non.
— J'ai tuée notre fille ?
— C'était un accident.Je pleurais, il me prenait dans ses bras. Je ne cessais de m'excuser et il me rassurait. Je m'en voulais d'être sortie. J'en voulais à cet automobiliste qui avait grillé le feu rouge.
Un médecin entrait, il se présentait, me posais plusieurs questions. Je passais la nuit en observation pour s'assurer de ma santé et de l'évolution de mes blessures.
Le lendemain, je sortais de l'hôpital. Il me soutenait, comme je le soutenais. Nous souffrions énormément tous les deux de cette perte.
— C'est la vie, disions-nous.
Ça l'enlevait en rien notre douleur, mais c'était une façon de faire notre deuil.
Notre enfant n'était plus parmi nous. Mais nous devions avancer, faire avec.
Nous étions tous les deux à surmonter cette épreuve. Nous étions là l'un pour l'autre. C'est tout ce qui comptait à présent.
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Il est très court désolée. J'ai eu du mal à l'écrire. J'espère qu'il te plais quand même.N'hésitez pas à me demander si vous voulez un OS.