pour LilouLox32. en espérant qu'il te plaise, bonne lecture.
Azra
Je déménageais à Elsau pour mon travail. J'avais envie de faire une surprise à mon cousin, Malik, connu sous le nom de Larry. Alors, je me rendais chez lui et me garais sur le parking de sa cité. Nous avions presque le même âge, deux ans de différence. Je le considérais comme mon frère.
Alors, je me trouvais là, dans sa cité et j'allais toquer à sa porte après être entré dans son immeuble. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrait sur mon cousin.
— Azra ?
Je souriais et le prenais dans mes bras, automatiquement il me serrait contre lui. Je me détachais de lui et lui faisais la bise.
Malik m'invitait à entrer, je le remerciais et passais la porte afin d'accéder au salon. Béné, son meilleur ami me saluait. Je lui souriais et je lui faisais la bise. Je prenais place à côté de lui tandis que Malik allait me chercher de quoi boire.
— Alors tu fais quoi ici ? Demandait mon cousin.
— Je déménage pour mon travail. On sera pas loin l'un de l'autre.
— Trop bien.
Il avait l'air heureux et j'étais contente que la nouvelle lui fasse plaisir.
Il s'allumait une cigarette et je discutais avec eux. Béné, bien que son regard paraissait froid, il était en réalité très gentil, et plutôt drôle.
La porte claquait et ma tante entrait.
— Salut tata !
Elle criait de surprise et j'allais la prendre dans mes bras.
— Ça va ma belle ? Tu fais quoi ici ?
— Oui et toi ? Je déménage pour mon travail.
— Bien, bien.
Elle venait s'installer dans le salon avec nous après avoir crier à Malik d'aller fumer ailleurs, nous faisant ricaner Béné et moi.
Je ne le connaissais pas vraiment. Uniquement de vue et nous nous étions déjà parlés une ou deux fois en la présence de Malik.
Après le dîner, je décidais de rentrer. Mais je promettais à la famille de revenir le plus rapidement possible.
***
Cela faisait maintenant une semaine que je vivais proche d'eux. Comme promis, j'essayais de venir les voir le plus souvent possible.
Et en ce moment, je me rendais chez Malik.
— Salut toi.
Je lui faisais la bise et je souriais davantage quand je voyais Béné assit sur le sofa. J'allais lui faire la bise et prenais place à côté de lui.
— On va au restaurant ce soir comme prévu ? demandais-je.
— Nan je peux pas, j'dois aller manger chez des potes de ma mère.
— Oh dommage.
— Mais vas-y avec Béné quand même.
— Tu veux toujours y aller ? demandais-je.
— Ouais.
Je hochais la tête. Je passais une heure avec eux puis Béné et moi décidions qu'il était temps pour nous d'aller dîner. Rien de gastronomique, juste un kebab.
Sur la route, nous discutions énormément, de nos vies, de Malik. J'appréciais vraiment être en sa compagnie. Il me faisait rire et il était vraiment agréable.
Nous entrions dans le restaurant, nous passions commande.
— C'est pour moi.
— T'es sûr ? demandais-je, gênée, je peux payer ma part.
— T'inquiète.
Je le remerciais, il prenait notre commande une fois celle-ci prête et nous allions nous installer.
— Il est super bon.
— De ouf.
Nous continuons à discuter et restions dans le restaurant bien que nous ayons finis.
— T'es belle, disait-il.
J'écarquillais les yeux et il semblait réaliser. Il commençait à paniquer, je le voyais dans son regard.
— Toi aussi.
Il me remerciait timidement. Ni l'un ni l'autre ne savait quoi dire. Je me levais et mettais ma veste. Il faisait de même et nous jetions nos déchets à la poubelle.
— J'te raccompagne.
Je le remerciais et prenais son bras. Nous marchions tous les deux vers chez moi.
— Je le pensais vraiment, disait-il.
— Moi aussi.
Nous parlions du compliment que nous nous étions donnés mutuellement. Ça m'avais fais du bien de l'entendre.
Je tapais le code de mon immeuble et je gardais la porte ouverte pour que Béné puisse me suivre. Il ne semblait pas comprendre.
— Tu viens ?
Il hochait la tête et nous entrions dans mon appartement.
— C'est beau.
Je le remerciais. Je lui offrais de quoi boire et nous prenions le temps de discuter.
Les heures défilaient, mais ni lui ni moi n'avions envie de mettre fin à la conversation.
Et puis, venait l'heure où il devait partir alors je l'avais laissé s'en aller. Nous nous étions promis de nous revoir. Et ce qui c'était passer les jours suivants.
------
J'espère qu'il t'as plu.
