Pour AliceLscx. En espérant qu'il te plaise. Bonne lecture.
Hortense
La porte d'entrée claquait, un murmure se faisait entendre, les clés qui se posaient sur le meuble remplissaient la pièce d'un bruit désagréable.
Je soupirais et passais une main sur mon visage.
Walid entrait dans la chambre, il enlevait ses vêtements et se couchait près de moi.
Je ne savais pas pourquoi il venait ici aussi tard. Mes parents étaient absents pour le week-end. Je me retrouvais donc seule avec Walid. Je lui avais donné le double pensant qu'il viendrait plus tôt.
— Pourquoi tu es venu ? Il est deux heures du matin.
— J'sais.
— Autant rentrer chez ta mère. Je t'ai donner la clef pour que tu puisses venir ici passer la soirée.
— Excuse.
— Ça ne suffit plus.
— J'ai pas envie d'me prendre la tête. J'suis fatigué, laisse-moi dormir.Je soupirais et fermais les yeux. Je sentais un souffle sur mon front et des lèvres qui se posaient sur celui-ci. Sa main droite caressait ma joue et nous nous endormions.
* * *
Je me réveillais vers onze heures. Walid était déjà dehors.
Il passait la porte.
— Salut bébé.
— Salut.Il venait m'embrasser.
— On peut parler d'hier soir ?
— J'avais des trucs à faire.
— Comme toujours.
— Mais c'est irrespectueux ce que tu as fais. Je te passe mes clés et tu viens à deux heures du matin en faisant un boucan pas possible.
— J'suis désolé.
— Mais Walid, ça ne suffit plus tes excuses ! J'en ai vraiment marre !
— Mais tu veux que je fasses quoi ?! Hein ?! C'est pas pour le plaisir que je rentres aussi tard !
— Alors arrête de le faire ! Je me fais un sang d'encre à chaque fois ! Tu sens la drogue à des milliers de kilomètres !
— Depuis quand ça te dérange ? Je t'ai déjà dis de pas t'en faire.
— Parce que tu crois vraiment que je le decides ?Il passait une main sur son visage, il jetait un coup d'œil sur son téléphone.
— J'dois y aller.
— Ouais. Ça ne sert à rien de venir ce soir.
— Tant mieux.Il claquait la porte et je soupirais. Je commençais à en avoir marre de tout ça. Je l'aimais, très fort. Je mettais toute mon âme dans notre relation.
Je comprenais ses obligations, je savais qu'il ne faisait pas ça par plaisir. J'avais peur à chaque fois, je refusais de le perdre.
Je mourrais d'envie de lui envoyer un message, je me demandais si je devais le faire.
Je venais de redescendre, je ne savais pas si lui aussi l'avait fait ou si il était toujours autant énervé.