Loéline
Je sortais du travail. J'étais fatiguée par cette longue journée. Alors que je rejoignais ma voiture, un scooter se garait devant moi.
- On peut parler ?
- Non.
- Allez quoi, s'il te plaît Loéline.
- Je n'ai pas envie de discuter avec toi.
- Pourquoi ? Faut que je t'expliques...
- Je n'en veux pas de tes explications. Je veux juste rentrer chez moi.
- Non, il attrapait mon bras et je tentais de me débattre.
- Y a un problème ? Demandait une voix. Je tournais ma tête vers la droite et remarquait un homme, casquette sur la tête et sa capuche par dessus.
- Nan, barre-toi, répondait Tim.
- Je parlais pas à toi, disait séchement l'homme.
- Il ne veut pas me laisser partir, je soupirais.
- Je la connais, c'est bon, disait Tim.
- Peu importe. J'crois qu'elle veut pas te parler. Donc tu vas la lâcher.Un autre homme s'approchait de nous, et celui-ci avait un regard froid.
- Y a un problème Ken ?
- Ce connard veut pas la lâcher.Tim ôtait sa main de mon poignet et soufflait.
- Tu t'tapes Nekfeu maintenant ?
- Arrête de dire des conneries Tim, soufflais-je.
- Tu devrais t'barrer, conseillait Ken.
- Et tu vas faire quoi ?Tim se levait et je savais qu'il aimait les provocations et les bagarres. Il faisait même en sorte que le premier coup soit donné par son adversaire.
- Arrête, je posais mes mains sur son torse, me mettant entre eux deux.
- Quoi ? T'as peur que j'le défonce ou quoi ?
- Ok, vient on va parler.Je n'en avais aucune envie mais je ne voulais vraiment pas apporter de problème à quelqu'un. Mais quand je faisais mine de m'en aller, une main me saisissait de nouveau le poignet.
- Tu vas nulle part, disait Ken me mettant derrière lui. Et toi, tu vas la lâcher. Elle veut pas t'parler et si tu veux pas que j'te refasse le portrait tu devrais dégager.
- Te mêle pas de ce qui te regarde pas Nekfeu.
- J'fais ce que je veux. Et encore plus lorsqu'il s'agit d'une situation comme ça.
- Tu t'prends pour un sauveur ? Mais t'es rien.
- L'approche plus et dégage.
- Il s'ra pas toujours là pour te protéger, on s'voit toute à l'heure Line.Je soupirais tandis que Tim remettait son casque et remontait sur scooter. Il partait en trombe et je soufflais.
- Merci.
Je le remerciais pour être polie car il avait juste repousser la conversation. Quand je rentrerais d'ici une demie heure, Tim sera en bas de mon immeuble, à m'attendre, ou peut-être même qu'il sera devant ma porte d'entrée.
- Ça va aller ?
- Il va être en bas de chez moi maintenant. Mais oui, ça va aller merci.
- Il est relou ton mec, disait l'homme.
- Ce n'est pas mon copain. Nous sommes juste amis.
- T'as qu'à venir avec nous. Si il te vois pas revenir il finira par partir.J'hésitais. Certe ils étaient connus, mais je ne les connaissais pas du tout.
- Tu seras mieux avec nous, insistait Ken.
Je finissais par accepter. Je préférais être avec eux qu'avec Tim. Alors, je montais dans ma voiture et suivait la voiture des garçons. Je me garais sur le parking, descendais et rejoignais la bande. Nous montions à l'appartement du brun. Ken m'invitait à prendre place sur le canapé.
- Pourquoi il forçait autant ?
- Eh bien... il a été inventé des histoires sur moi.
- T'es sérieuse ?
- Oui. Je ne veux plus lui parler du coup. Mais lui ne comprend pas. Donc il vient à mon travail, ou jusqu'à chez moi pour qu'on discute.
- Il t'as donné des explications ?
- Il était bourré.
- Excuse typique d'un mec qui faute.
- Ouais.Je ricanais jaune.
- Tu vas faire quoi maintenant ?
- L'ignorer. Et je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire d'autre. Il arrêtera bien à un moment donné.Ken soupira. La sonnerie retentissait et il allait ouvrir, me laissant avec seule avec son ami qui ne disait rien. Je faisais rapidement la connaissance de toute la bande.
Vers deux heures du matin, je décidais de rentrer car j'étais fatiguée. Je cherchais Ken qui était sur le balcon avec Doum's. Je les rejoignais. Le brun tournait sa tête vers moi.
- Je vais y aller, disais-je timidement.
- T'es sûre ?
- Oui, oui. Je travaille demain.
- Tu m'envoies un message quand t'es rentrée ?
- Il me faut ton numéro alors.J'étais timide de lui demander mais il me demandait mon téléphone alors je lui tendais et il entrait son numéro à l'intérieur.
- Merci encore, souriais-je, à bientôt peut-être.
Je saluais le reste de l'équipe et rentrais chez moi.
N'hésitez pas à venir me demander de vous faire un OS