Chapitre 3

2.4K 169 16
                                    

NDA : Je poste ce chapitre en avance car je vais partir en vacances pour une dizaine de jours et je ne pense pas avoir accès à la connection Internet. Au moins ça me laissera le temps d'écrire ! Bises !

Ps : Si il y a des fautes d'orthographe, de grammaire ou autre, n'hésitez pas à me le faire remarquer ! Même si c'est juste la tournure d'une phrase qui n'est pas très claire, la moindre remarque est toujours bonne à prendre !

Plusieurs jours avaient passé depuis la demande des Potter de l'accueillir chez eux et Cassiopée vivait tranquillement sa vie d'étudiante. Les cours se suivaient, les classes d'Histoire de la Magie était toujours aussi ennuyeuses, tandis que le niveaux des autres se calmait. Les examens avaient pris fin il y avait maintenant une semaine et les élèves allaient en ce jour rentrer dans leur foyer et quitter leur seconde maison qu'était Poudlard. La veille avait eu lieu le banquet de fin d'année, un au revoir pour les septième année de l'école de sorcellerie sous l'étendard des Poufsouffle. Les élèves avaient fêté leur départ jusqu'à tôt dans la matinée et auraient du mal à se lever pour rejoindre le Poudlard Express comme nous le démontrera l'héroïne de cette histoire.

Cassiopée dormait tranquillement, emmitouflée dans sa couverture aux couleurs de sa maison. Alors qu'elle rêvait de chocogrenouilles et de guimauves en sucre, un liquide froid se fit sentir sur son corps, la faisant sursauter et tomber de son lit.

- Debout là-dedans ! On se réveille, aujourd'hui tu pars chez les Potter ! Le petit oiseau a enfin quitté le nid, ça grandit tellement vite, dit Léana d'un air faussement ému...

... avant de se recevoir un oreiller trempé en pleine face.

- Vengeance ! s'écria-t-elle en se jetant sur sa condisciple sous les rires de leurs camarades de dortoir encore présentes qui ne tardèrent pas à les rejoindre.

Une bataille d'oreillers et quatre douches plus tard, les deux Serdaigle quittèrent leur dortoir en faisant des signes de main à leurs amis de chez les aigles, leur valises rapetissées dans la poche de leur robes moldues. Bien que Cassiopée soit de sang-pur et que Léna soit née dans une maison typiquement sorcière, les deux jeunes femmes s'étaient retrouvées passionnées de mode moldue. Robes, T-shirts, short et pantalons moldus, tous les vêtements y étaient passés et elles n'avaient plus aucun mal à se fondre dans la masse de non-mages, seulement démarquées par leur sens du style, chose qui semblait manquer à pas mal de sorciers et de moldus malheureusement.

Arrivées dans la Grande Salle, elles se dirigèrent vers la table des Gryffondor, où se trouvaient Scorpius et Albus, accompagnés de Rose, d'Adam, et de Christine Graham, une élève de Poufsouffle qui se trouvait être la meilleure amie de Rose et Adam. Sans marquer la moindre hésitation, les aigles s'assirent aux côtés de leurs amis proches et commencèrent à déjeuner, s'incrustant sans problème dans leur discussion.

- Les chevaux, les sombrals et les licornes sont de la même famille, c'est une évidence !

- Mais pas du tout ! Les licornes sont les êtres les plus purs qu'il existe, ils ne peuvent pas avoir de lien avec les sombrals, que l'on ne peut voir qu'à condition d'avoir vu quelqu'un mourir, contra Adam.

- Mais avec les zèbres, les chevaux et les ânes, qui sont des animaux non-magiques, ce sont des équidés, rajouta Rose. Si ils sont d'un même "groupe" qui regroupe des animaux possédant de même caractéristiques, c'est qu'ils ont forcément un ancêtre en commun.

- Les pégases aussi, intervint Léana.

- Les licornes de combat également, du coup, compléta Cassiopée.

- Des licornes de combat ? Comment ça ?

Cassiopée et Christine sourirent de concert devant les mines interloquées de leurs amis.

- Les licornes de combat, commença Chris, étaient des licornes chevauchées par des combattants sorciers du XIIe siècle. Aujourd'hui, leur nombre ne dépasse pas les deux cent licornes dans le monde car elles ont un cycle de reproduction très long, dont la grossesse de l'animal dure deux années au minimum. Elles dépassent les deux mètres et ont une peau de la couleur de la nuit. On dit que leur corne est faite d'argent et de souvenirs magiques, ce qui la fait étinceller.

- C'est ça, des licornes de la nuit. J'aimerais tellement en voir une un jour, soupira Cassiopée. Les licornes de combat se lient à des sorcier quand elles en sentent le besoin, dans une grande guerre par exemple. Se retrouver lié à une de ces licornes est un grand honneur.

- Elles ont l'air magnifiques, confirma Scorpius, vite approuvé par ses amis.

- Ce que je ne comprends pas, dit Rose, c'est que je n'en ai jamais entendu parler. Enfin, j'ai lu des centaines de livres sur les licornes et...

Ils éclatèrent de rire, Rose était et resterait toujours Rose. Ils continuèrent de manger en parlant de tout été de rien, allant des licornes aux sucreries, en passant par les théories des moldus sur les mondes parallèles, confortés dans la véracité de leurs hypothèses par l'existence de la magie. Après leur repas, les étudiants se dirigèrent vers la volière ou leurs dortoirs en fonction de leur animal de compagnie. Cassiopée, une fois arrivée dans la volière, poussa un long sifflement et leva son bras où se posa un Pygargue à tête blanche. Il lui avait couté une fortune mais elle n'avait jamais regretté son achat. Persée, son nom inspiré du héro préféré de Cassy, avait le pouvoir de se rendre d'un lieu à un autre à une vitesse phénoménale, ce qui servait grandement à la jeune femme lorsque ses amis étaient en voyage à l'autre bout du monde. D'un geste tendre, elle caressa les plumes du rapace et elle sortit une cage miniature de sa poche, qu'elle agrandit d'un geste de baguette. L'aigle poussa un cris et rentra dans la cage. Avec un léger sourire, Cassiopée fit signe à ses amis et ils sortirent de la pièce pour se diriger vers les dernières calèches, où Léana caressa les sombrals avant de s'affaler sur l'une des banquette, rapidement suivie par Albus, Scorpius et Cassiopée, alors que le second groupe d'amis s'asseyait dans la calèche suivante.

Ils passèrent le court trajet à bavarder puis montèrent dans leur compartiment. Ils gardaient le même depuis leur première année, le lieu de leur rencontre et du début de leur amitié. Cassiopée s'installa près de la fenêtre et commença leur discourt de fin d'année :

- Ainsi, une nouvelle année se termine, les jours et les mois ont defilé et une année est passée depuis notre dernier discours. Nous allons désormais nous quitter pour deux longs mois...

- Pas vraiment, chuchota Albus à Scorpius.

- Laisse-la, ce discours de fin d'année leur fait tellement plaisir, soupira ce dernier.

- ...deux longs moi sans vous mes amours, sans vous voir, vous toucher, vous prendre dans mes bras.

Elle essuya une larme fictive en un geste théâtral et Léana se redressa à son tour pour continuer sa tirade avec espoir et exagération.

- Mais nous y arriverons, nous surmonterons cette épreuve avec la force et la persévérance qui nous est due pour nous retrouver pour notre septième année. Alors ayez foi en notre amitié et en ce lien si fort qui nous uni, et nous vaincrons !

- Car nous allons partir, fauter et oublier, mais envers et contre tous, nous nous relèveront, suivit Cassiopée. Nous nous relèveront et tous ces souvenirs d'une époque passée, d'une amitié oubliée, reviendront pour éclore tel une fleur sous le soleil du printemps. Et vous vous souviendrez, de vous, de nous, et de notre amitié.

Elle s'arrêta et repris son souffle.

- On s'est un peu emballées, non ?

Les deux garçons éclatèrent de rire vite rejoints par les deux dramaturges en herbe. Leurs éclats finirent par laisser place à une partie de bataille explosive et le trajet fut ponctué par nombre de rires et de coups.

Après tout, il fallait s'y attendre de leur part.

Mardi 21 Juillet

ReniéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant