Chapitre 14

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Voici l'avant dernier chapitre, puis l'épilogue arrivera. Waouh ! Déjà ! Je suis heureuse d'avoir partagé cette courte histoire avec vous, j'ai apprécié tous vos retours et vos commentaires ! Alors bonne lecture !

Cassiopée avait rompu tous les liens entre Mérope Goyle et Altair Selwyn. Elle avait fait le rituel et avait quitté le bâtiment, une lettre au fond de sa poche. Une lettre de son père. Dans son testament, ils n'y avait eu que deux seules choses, un leg de tous ses biens et une lettre à son attention. Une lettre qu'elle n'avait pas eu le courage de lire, pas seule en tout cas.

Cassiopée ouvrit la porte du Manoir Potter et eut à peine le temps de voir une paire d'yeux vert avant de se faire étouffer par une forte étreinte.

- Cassiopée ! Par le string de Morgane, tu m'as inquiété ! Tu es partie presque en courant après avoir reçu cette lettre. Ce n'était pas grave au moins ?

- Oh, Al !

Elle serra son meilleur ami contre elle, se tenant à lui comme à un point d'ancrage, et pleura à chaudes larmes. Elle enfouie sa tête dans le T-shirt d'Albus alors que celui-ci la menait sur un canapé en lui caressant les cheveux.

- Hey, ça va aller Cass', je suis là, on est tous là pour toi.

Il continua de lui chuchoter des mots réconfortants alors que le reste de sa famille entrait dans la pièce en silence. Cassiopée passa dix bonnes minutes à sangloter. Une fois à peu près calmée, elle releva sa tête pour croiser le regard agacé de James. Elle lui fit un sourire timide et il eu l'air de légèrement se détendre. Mais... qu'avait-il ? Elle fut interrompue dans ses pensées par Ginny.

- Ma chérie ça va mieux ? Que s'est-il donc passé pour que tu reviennes dans un état pareil ?

Cassiopée souffla, le cœur lourd et les larmes qui menaçaient de couler à nouveau le long de ses joues.

- J'ai... Les gobelins m'ont envoyé une lettre comme vous avez put le voir, c'était pour me convier à l'ouverture du testament de Papa.

Elle renifla légèrement.

- Mère était présente, elle a pas arrêté de m'insulter, mais c'est pas ça le pire... Harry, je crois que le Département de la Justice Magique va devoir monter un nouveau procès pour usage d'impardonnable.

- Pardon ?

Harry n'avait pas été le seul à s'indigner, et chaque membre de la famille Potter avait l'air d'être sur le point de se rendre au Ministère pour rendre des comptes à sa mère. Son père avait raison, comme toujours. Dans une famille, on peut rajouter et enlever des membres, et les Potter faisaient parti de la sienne. C'est d'ailleurs en les observant qu'elle se rendit compte d'un détail.

- Rose n'est pas là ?

- Non, commença Albus, ses parents sont venus la récupérer en milieu d'après-midi, ça me fait penser que tu n'as pas mangé, tu est restée longtemps à Gringotts, tu dois avoir faim. Attends ! Je me perds, revenons-en au point principal. Ta mère t'as jeté un impardonnable ?

- Elle a essayé, finit par soupirer la blonde après quelques secondes d'hésitation. Mais le directeur Ragnok l'en a empêché et elle s'est faite emmener au ministère.

- Vous étiez chez Ragnok ? s'étonna Harry qui connaissait assez bien le gobelin pour savoir qu'il ne serait jamais intervenu une simple histoire de testament. Simplement pour un testament ?

- Il m'a appris que quelques jours après ma majorité acquise, mon père m'a donné son titre.

- Tu veux dire que...

- Je suis la chef de famille de la noble maison Selwyn. Je n'ai jamais pu être reniée, malgré tous les efforts de ma mère pour le contraire.

Un silence s'abbatit sur la pièce, les nouvelles étaient nombreuses, et le fait que Cassiopée se soit faite attaquée par sa propre mère n'avait pas été oublié, bien au contraire.

- Bon... Des autre nouvelles ou on peut aller manger ? questionna Lily qui encaissait mieux que les autres du haut de ses quinze ans.

- J'ai rompu le contrat de mariage de mes parents, remboursé le dot et Tarok m'a donné une lettre que mon père m'avait laissé dans son testament pour moi.

- J'imagine que c'est normal après toutes les années que tu as passé à te faire constamment rabaisser comme une moins que rien, approuva James qui paraissait bouillir de l'intérieur.

- Bien, puisque nous en avons fini avec les grandes révélations, à table tout le monde, ce soir pizza !

°°°

- Bon, tu vas me dire ce qui ne va pas Cassiopée Andromède Selwyn ? lui demanda Léana le lendemain matin, alors que la famille Potter était sortie faire une partie de Quidditch.

Cassiopée, qui avait mis son téléphone en haut-parleur, se laissa tomber dans son lit en soupirant.

- Ce n'est rien Lé'...

- Rien ? Tu te fous un peu de moi là.

Cassiopée toussa, d'accord, ce n'était pas rien, loin de là. Ils s'étaient embrassé par le string de Morgane ! Ça avait été doux - magique même ! - mais elle avait du partir à Gringotts.

- James et moi nous sommes embrassé.

Léana resta stupéfaite avant de commencer lentement :

- Et... enfin, j'imagine que ce n'est pas seulement ça qui te met dans un tel état.

- Hum.

- Cassiopée.

- Léana.

- Parle, et plus vite que ça.

Cassiopée se racla la gorge, elle la connaissait vraiment trop bien.

- On a été interrompu. Je dirais bien "encore", mais la première fois où on a failli s'embrasser“, il s'est barré, et la seconde, j'ai même pas osé de peur de passer pour une fille "facile". Je sais même plus pourquoi j'ai pensé ça pour tout te dire !

Le désespoir montait et Cassiopée avait l'impression d'étouffer. Elle aimait vraiment James, alors pourquoi ça devait être si long ? Enfin long, pour les autres ça devait paraître rapide, flirter - non, se draguer - et sortir avec un gars en à peine deux semaines. Mais ça lui avait vraiment donné l'impression que des mois étaient passés. Elle avait un coup de cœur pour James depuis deux années déjà, mais jamais elle n'aurait imaginé que ce soit réciproque ! Et maintenant, elle ne savait plus quoi faire.

- T'es perdue, c'est ça ?

Cassiopée hocha la tête avant de répéter à haute voix, se sentant bête. Elles étaient en appel avec un téléphone moldu par Viviane, Léana ne pouvait pas la voir !

- Bon, je vais pas te sortir un de ces conseils niais du genre "Suis ton cœur", etc... Non, je vais seulement te dire ça : vas le voir ! Tu l'aime, il t'aime, de quoi as-tu peur ? Vous vous êtes embrassé par le Diadème de Serdaigle ! C'est pas comme si il allait te repousser !

Elle n'avait pas vraiment tord sur ce coup là.

13 Septembre 2020
18 Septembre 2020

ReniéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant