Chapitre 11

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Je ne suis que moyennement fière de ce chapitre, mais bon, comme dans tout il y a des hauts et des bas. Biz !

Lorsque Cassiopée descendit les escaliers principaux du manoir pour rejoindre le reste des habitants dans le salon, Rose se dit, en voyant la tête de James, qu'elle avait eu raison de faire confiance aux capacités de Cassiopée. Elle observa quelques secondes le jeune homme avec un sourire amusé. Ah les hommes ! Tous les même, surtout devant une belle femme.

En effet, le cerveau de James Sirius Potter, qui avait pourtant survécu à bon nombre de conneries, venait de disjoncter. Et personne ne manqua son expression, encore moins Cassiopée, qui sourit, fière d'elle. Elle était vêtue d'une courte robe d'un blanc crème, dont la transparence laissait voir un haut de maillot d'un blanc plus épuré, et un mini-short de la même couleur en jean moldu qui faisaient ressortir son léger bronzage et ses yeux d'eau. Le tout mettait en avant son physique avantageux sans paraître vulgaire. Tout dans l'élégance et la simplicité.

Sans cacher son sourire satisfait, elle se dirigea vers ses deux amis qui lui rendirent son sourire bien qu'un poil plus malicieux.

- Félicitations miss Selwyn. Optimal pour un devoir parfait, s'amusa Albus faisant ricaner Rose.

- Ah ça oui, la tête de ce crétin est fabuleuse ! Continues comme ça !

- Tu rigoles ! Il mourra d'asphyxie avant qu'ils ne se mettent en couple ! Regardes-le.

Ils se tournèrent d'un même mouvement vers son frère. Celui-ci avait le regard perdu dans le vague, un air déboussolé et confus sur son visage. Il parlait avec son père, leur conversation lui faisant monter le rouge aux joues.

- C'est sûr qu'ils parlent de toi. Y a que toi pour le faire rougir.

- Rose ! s'étrangla-elle en rougissant également.

La Weasley lui tira la langue comme l'adulte qu'elle était et ils éclatèrent de rire.

- Allez, avancez au lieu de vous moquer de mon pauvre petit Jamesie complètement démuni face au charme de sa dame, défendit Ginny d'une voix faussement pompeuse et publiquement moqueuse.

En l'entendant, Cassiopée eu légèrement - elle disait bien légèrement - l'envie de se terrer dans le sable de la plage qu'ils n'avaient pas encore atteint. Non mais si les parents s'y mettaient aussi, où allait le monde. Elle allait mourir de honte.

- Ne rougis pas comme ça Cassiopée, rit Ginny, mon fils est le plus à plaindre dans cette histoire, tu as vu comme tu es jolie ! Il n'a aucune chance ! dit-elle avec un doux rire en prenant les sacs qui traînaient à ses pieds. Jamie, Harry, venez m'aider qu'on puisse y aller au lieu de vous amuser, reprit-elle plus fort pour se faire entendre.

James acquiesça avec empressement et fuit l'interrogatoire forcé de son père sous le rire de celui-ci. Et on disait les Gryffondor courageux, la bonne blague. Une fois chacun armé d'un panier ou d'un sac en tissus, ils transplanèrent.

Cassiopée observa la longue plage de sable d'un air critique. Elle n'était pas de celles qui appréciaient se prélasser au soleil, mais elle devait avouer que le paysage en valait le coup. Les Potter avaient trouvé cette crique alors qu'ils avaient renoncé à trouver une petite plage tranquille où ils pourraient se baigner sans être constamment observés, et quand ils nageaient au large d'une plage plus connue, ils avaient aperçu celle-ci et l'avaient rejoint par curiosité. Ils avaient fini par revenir en transplanant et cette plage était devenue une sorte de repère pour la petite famille. Cassiopée aurait sans doute put passer des heures à contempler le décors, dont la grande falaise qui se profilait devant elle, si elle ne s'était pas faite arrosée de la tête aux pieds par un abrutis congénital atrophié du cerveau sans une once d'esprit logique.

- Allez viens ! lui lança James avec un sourire éclatant, l'eau lui arrivant aux genoux.

- James ! s'insurgea-t-elle en contemplant ses cheveux et son livre, trempés, ses vêtements au sec dans son sac.

- Oui, c'est mon prénom.

- Mais ça va pas !

Il leva les yeux au ciel tandis qu'elle le fixais avec indignation. Son livre, bordel !

- Ça va, ce n'est que de l'eau ! C'est pas la mer à boire comme disent les moldus.

- Tu as détruit mon livre ! l'accusa-t-elle. Tu mériterais mille et une torture pour cet acte d'une immense cruauté.

- Oh par Merlin ! C'est pas la mort, un simple reparo et il sera comme neuf ton bouquin.

- Je vais te tuer, je te jure que je vais le faire.

Elle rentra à son tour dans l'eau et commença à l'eclabousser de grands mouvements de bras. Son adversaire poussa un cris peu malsculin, noyé sous les assauts de l'eau envoyée par la jeune femme. Elle finit cependant par s'arrêter et ne put s'empêcher d'éclater de rire devant la tête décomposée de James. Il lui jetta un regard noir en la voyant se fendre la poire et un sourire sadique apparut sur son visage. Oups, elle aurait peut-être dû s'abstenir.

- Alors là, c'est la guerre ! lança-t-il en prenant Cassiopée sur son épaule.

Celle-ci écarquilla les yeux d'indignation. Oh par la petite culotte à pois de Morgane, il allait payer, foi de Selwyn.

- James ! Laches-moi ! Gryffondor de pacotille, fais-moi descendre de là ! Espèce d'acromentule unijambiste, bébé Botruc sans cerveau !

Il continua d'avancer de plus en plus profondement sans écouter ses protestations pour s'arrêter lorsque l'eau toucha ses hanches. Cassiopée se contortionna dans l'espoir de s'échapper de ses bras et se figea quand il la fit passer dans ses bras.

- James ! Tout mais pas ça ! S'il te plaît ! James, t'as pas le doit de faire ça !

- Ah oui ? s'étonna-t-il faussement en tournant sa tête vers elle.

Elle croisa son beau regard chocolat et déglutit fortement. Putain, si il la regardait constamment comme ça, elle ne pourrait pas se retenir longtemps de lui sauter dessus pour enfin l'embrasser. Il caressa tendrement sa mâchoire de son pouce, un doux sourire aux lèvres en remarquant son regard sur ses lèvres.

- Alors je vais le prendre, chuchota-t-il en voyant qu'elle avait cessé de se débattre.

Et il la jetta à l'eau.

Mardi 8 Septembre

ReniéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant