Recueil de Reader

Kuroo Tetsuro

Cette histoire prend place dans un monde alternatif où les personnages d'Haikyuu sont entrés dans le monde du travail.

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Le comble d'un chat
 

Assise dans sa voiture [c/pr], une jeune femme; sûrement dans sa vingtaine, admirait le soleil encore caché et les teintes un peu rosées du ciel: signe d'un lever du jour particulièrement tôt. Aujourd'hui nous étions mardi; et le mardi, [t/p] pouvait aller déposer son merveilleux époux à son lieu de travail. Kuroo prenait le métro d'habitude, étant donné qu'il travaillait bien plus tôt que la demoiselle. C'est pourquoi le mardi était un jour sacré pour eux deux vu qu'il pouvait passer plus de temps ensemble.

"C'est bon je suis prêt chaton, on peut y aller, une voix grave et modulée se fit entendre alors que la portière passagère de la voiture se claquait.

- Tu as tout Tetsu ? Ton portable... Répliqua la douce voix de la [c/c] avant de se faire couper.

- Ah oui, mon portable ! Je vais le chercher, j'arrive de suite."

L'homme se tenant auparavant à côté de la demoiselle sortit en trombes du véhicule et se précipita dans leur maison, ouvrant la porte de celle-ci avec véhémence.
Dans la voiture, [t/p] soupira. Décidément, la mémoire de Tetsuro n'était déjà pas bien miraculeuse au lycée, mais il faut dire que c'était celle d'un poisson rouge maintenant. Plutôt le comble pour un chat, non ?

Cela faisait maintenant deux ans que ces deux-là étaient mariés. Ils avaient commencés à sortir ensemble aux lycée, lorsque la [c/c] était en deuxième année. C'était Tetsuro qui s'était lancé, avec une phrase évidemment bien spéciale comme lui: "Est-ce que tu as un pansement ? Je me suis écorché le genou en tombant pour toi."

Du Kuroo tout craché.

[t/p] souriait en repensant à ces souvenirs déjà lointain mais pourtant si nostalgique. Son époux était une fois encore entré dans la voiture, avec son portable cette fois, et signala à sa douce femme que cette fois c'était bon.

"Tu es sûr ? Tu as ton portefeuille... Vérifia la [c/c] avant de se faire couper à nouveau.

- Mon portefeuille !" Tetsuro sortit en vitesse de la voiture et retourna dans leur foyer tout aussi rapidement.

Une nouvelle fois, [t/p] soupira en ébauchant un sourire. Il oublierait sa tête si elle n'était pas sur ses épaules !
Mais bon, ce côté maladroit lui plaisait beaucoup. Savoir que Kuroo Tetsuro, un homme aussi beau qu'Apollon et aussi savant qu'une encyclopédie, pouvait être tête en l'air le rendait plus humain, plus réel.

[t/p] se considérait comme immensément chanceuse. Immensément chanceuse d'avoir put trouver cet homme magnifique et que celui-ci l'aime en retour.
Parfois, elle se disait que ça devait être un rêve. Un tel homme ne pouvait exister. Elle ne voulait jamais se réveiller le matin par peur que son amant disparaisse.

C'était la plus grande peur de la [c/c]. La solitude était sa bête noire.

C'est pourquoi ce genre de petit défaut rassurait particulièrement la jeune femme, elle qui serait dévastée si Tetsuro venait à disparaître de sa vie.

"C'est bon ma belle, cette fois j'ai tout ! Signala de nouveau l'ancien capitaine des chats, un beau sourire sur le visage.

- Effectivement, bras, jambes... Tout a l'air d'être là," plaisanta [t/p], elle aussi souriant doucement.

Tetsuro hoqueta avant de mettre une main sur sa poitrine. [t/p] perdit son sourire, le croyant souffrant, avant que celui-ci ne soupire de soulagement en disant simplement:

"Je croyais l'avoir oublié, mais je me suis rappelé que c'est toi qui a mon coeur."

Un silence prit place dans le véhicule avant que la [c/c] ne se mette à rire doucement. Elle se moqua gentillement des phrases bateau de son amant en se demandant s'il était devenu maladroit juste pour faire cette blague, ce à quoi Kuroo répondit oui. Même s'il avait attendu trois mois pour faire cette boutade, il en était fier et ne le regrettait aucunement.

Leurs éclats de rire estompés au fil des minutes passant, [t/p] mit le contact et démarra la voiture direction leurs lieux de travail, le soleil baignant leur bonheur encore présent de sa lumière tamisée.

C'était certain, ces deux-là allaient s'aimer encore longtemps.

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"Chaton...

- Oui Tetsu ?

- J'ai oublié mon panier-repas," avoua l'ancien chat avec une moue triste.