Chapitre 7

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-Si vous aviez une quelconque information. Surtout n'hésitez pas à nous en faire part. Le moindre efforts sera... rigoureusement récompensés.

Incite à la délation. Qu'étaient ils devenu au juste ? Le troisième Reich ?

Certains des collègues d'Alexander, nullement contrit par ce parallélisme historique hochèrent vigoureusement la tête.

-Brave toutou.

Étonnement. Alexander se retourna vers Ishida.

La remarque s'était montré sardonique mais pertinente.

Deuxième adjectif qui ne lui était normalement jamais attribué.

Celui ci leva un sourcil comme pour le défier de lui répondre.

Mortifié, Alexander reprit convenablement place sur son siège.
Si même Ishida avait à redire de la situation. L'apocalypse nous guettait tous.

-Je n'ai jamais voulu ça.

Voie claire, empathique, contrit mais d'une douceur presque maternelle. Emi posa son regard sur chaque officier de la pièce.

-Jamais. Répéta t-elle. Mais la coopération de tous est primordiale. 

Elle se courba légèrement avant de se retirer suivit par toute une troupe très certainement armée jusqu'aux dents. Le murmure muta en cacophonie à sa sortie, alors que chaques policiers se levaient pour quitter à leurs tours la salle de réunion. 

Excepté Alexander. Il termina une longue contemplation du plafond avant de se lever et de se diriger dans la même direction qu'Emi. 

Une poigne sur l'épaule l'arrêta. 

-Où est ce que tu vas ?

-J'ai à parler avec Dame Kimochi.

-Quoi ?! Tu-

Alexander ne laissa même pas le temps à Ishida de terminer son propos et s'en fut vers d'autre lieu à savoir celui où était la première ministre du Japon.

Il l'aperçut après une longue séance de marche rapide, non sans être lui aussi suivit par Ishida concluant à la cocasse ribambelle de la souris chassée par le chat lui même chassé par un chien, si il était possible de comparer Ishida à un chien. Ces animaux étant connus pour être cordiaux, amicales, et loyaux. Connotation qui allait à merveille à Ishida n'est il pas ?

Alexander coupa son sarcasme interne pour se concentrer d'avantage à sa course poursuite. Sa sourie allait lui échapper. 

En effet, son garde du corps claquait déjà la portière de la Mercedes Noire quand Alexander parvint à réduire la distance qui les séparait. 

Sans gène qu'il était, il tenta d'ouvrir la dites portière. Sa tentative fut interrompu par une poigne (encore) qui cette fois ci ne manqua pas de lui meurtrir le poignée.

Le garde du corps l'observait d'un regard de vigile, celui qui disait "Je pourrais t'arracher tes tripes avec les dents si tu oses faire un autre pas". 

-Personne n'entre. Dit il. 

-J'aimerais parler à la demoiselle.

-Vous n'êtes pas légitimes de le faire.

-Il n'est pas question de légitimité mais de mon pied dans ton cul si tu nous laisse pas passer. 

Alexander observa son chien avec indignation. 

-Ishida qu'est ce que tu-

-Tu n'es pas le seul à vouloir causer en privé avec la première ministre. 

-Je ne te savais pas si politiquement engagé. 

-Et moi, je ne te savais pas si proche des hautes sphères sociales. Rétorqua Ishida, de son ton habituel -c'est à dire méprisant-, il se détourna pour faire de nouveau face au garde du corps. C'est toi qui décide. Soit tu dégage. Soit je te dégage.

-Allons Ishida restons poli.

-Je m'en vais donc poliment enculer cette petite merde. 

-Il ne fait que son travail comme nous tous ici. Coupa Alexander un sourire désolé à l'adresse du garde.

-Reculez immédiatement. Personne n'est autorisé à parlementer avec la ministre actuellement.

-Pourquoi ? Elle est au toilette ?

Son sens de l'humour le perdra. Alexander en était contient. Mais la perche avait été tendu.

-Non ? Et bien laissez moi la voir. 

-Monsieur. Pour la dernière fois reculez.

-C'est toi qui va reculer !

-Ishida fermez là. Je pense qu'il y a méprise sur mes intentions, voyez vous je suis-

-Alexander ?

La portière s'ouvrit sur une Emi intriguée. La souris avait montrée le bout de son nez. 

-Laissez le passez. Demanda t-elle immédiatement à l'adresse du vigile.

-Vous le connaissez ?

-Oui. Repos soldat.

Le garde obtempéra et recula mais continuait de lancer son regard-de-la-mort-qui-tue à l'adresse d'Ishida.

-Vous vous adressiez au Chef de la division du secteur Alpha. Expliqua Emi. Dorénavant traitez le comme tel. Je ne veux pas qu'un tel irrespect se reproduise prochainement.

L'expression du garde changea et il l'observa Alexander d'un œil nouveau. 

-Toutes mes excuses. Fit il en courbant l'échine. 

-C'est terriblement gênant...

Alexander se gratta nerveusement la nuque. Ces histoires de grade n'étaient vraiment pas faites pour lui.

-Et vous. Commencez par donnez votre titre hiérarchique. Fit Emi en observant Alexander d'un regard dure. Cela évitera toutes confusions.

-Oui, oui, désolée. Balaya Alexander désireux de changer de sujet. Il fallait vraiment que je vous parle.... en privé. C'est urgent.

Les yeux pourpres d'Emi le disséquèrent de longues secondes. Alexander détestait être sous l'emprise de son Alter. Il savait que son pouvoir n'était pas à la hauteur d'une exacte télépathie. Mais savoir qu'elle fouillait minutieusement dans ses émotions le mettait mal à l'aise.

-Bien. Soupira t-elle. Entrez. 

Alexander la rejoignit avec joie sur la banquette arrière, en murmurant un "Merci" à la fois excédé et rassuré.

-Pas vous.

-Quoi ?

Si les regards pouvaient tuer... Ishida serait un meurtrier de masse.

-A ce que je sache, il n'y a qu'un seul Chef de la division. 

Alexander mit le fin mot à l'histoire en fermant la portière ajoutant un "Désolé Ishida." avec l'air le plus faussement dramatique que l'on puisse avoir.

-Hé ! Reviens enfoiré ! 

Fussent les derniers mots entenduent avant le démarrage du moteur.

Un malheur n'arrive jamais seul.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant