-Je suis dans la merde. Fit Alexander. Jusqu'au cou.
Dabi, origine de cette mouise finalement, était confortablement installé sur le canapé. Tablette en main.
-Génial. Dit celui-ci. La fenêtre c'est par là.
-Je suis sérieux.
-Parce que tu pensais que je plaisantais ?
Alexander contourna le dit canapé afin de se placer juste en face du balafré.
-Il y a un traître parmi l'Ordre.
-Et ?
-Et un membre des Crépusculaires se trouve être justement sur mon canapé.
-Ça fait de toi un coupable tout désigné.
-Tu comprends vite.
Silence. Dabi n'avait pas levé les yeux de la tablette.
-Tu comptes me livrer ? Demanda t-il impassible.
-Pour que tu viennes raconter à tout le monde que je t'ai hébergé plus d'une semaine ici ? Ce serait très con de ma part.
-Avec toi. Rien n'est sûr.
Alexander s'en fut vers la cuisine. Ça ne servait décidément à rien de parler avec lui.
Mais alors qu'il s'éloignait, Dabi posa de nouveau une question :
-Comment sais tu que je fais partie des Crépusculaires ?
Alexander s'arrêta dans sa marche, le ton moqueur il dit :
-Ton regard vide exprimant le regret de ton âme. Ton manteau aussi noire que la nuit. Tes multiples cicatrices recousus à l'agrafeuse...
-Ça peut juste être un style.
-Mec. Tu as rajouté "Teinture noire" dans la liste de course.
-...Non.
-C'est gay.
Dabi se cabra sur le canapé, avant de se relever complètement.
-Donc si je comprends bien. Les forces de l'Ordre ciblent en fonction d'un faciès pseudo gothique. Très professionnel.
-Ça et les multiples archives qui résument les antécédents de certains individus. Ta réputation te précède.
-C'est tout à mon honneur.
-Ce n'était pas un compliment. Et même si tu es plus discret que tes congénères tu restes dangereux.
-Si je suis si dangereux. Pourquoi m'aides tu ?
Alexander commençait aussi sérieusement à se le demander.
-Je te l'ai dit. Fit-il finalement en le rejoignant. Je ne tuerai pas. Pas même sous un ordre.
-Et tu en es fier.
-Non puisque c'est normal. On ne rentre pas à la maison en fin de journée s'exclamant : Je peux être fier de moi. Je n'ai tué personne aujourd'hui.
-Tu es un flic. C'est pourtant ton job.
-C'est vrai. J'avais oublié que les policiers étaient des tueurs de masse.
-La vérité sort de la bouche des enfants.
-Arrête de dire de la merde et donne moi la tablette.
En réponse Dabi sortit de la pièce, laissant Alexander ramasser lui-même l'engin électronique.
Le mirroir noir réfletait une moue préoccupée au policier. Dabi était exaspérant certes, mais une part de vérité se cachait dans les paroles du réfugié.
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Un malheur n'arrive jamais seul.
Fanfiction-Il y a bien longtemps que tu ne me surprend plus. Fit Dabi s'abreuvant du doux café matinal. Alexander se retourna, ses lèvres traçant un sourire charmé. Provocateur. -Il ne se passe pas un jour sans que je ne te déshabille mentalement. Dabi en cr...